Lumières N° 22, 2e semestre 2013
Lumières radicales et franc-maçonnerie
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- Nombre de pages116
- PrésentationBroché
- Poids0.228 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,8 cm
- ISBN978-2-86781-876-9
- EAN9782867818769
- Date de parution03/07/2014
- ÉditeurPU Bordeaux
Résumé
L'évaluation du " radicalisme " de la franc-maçonnerie au XVIIIe siècle est un thème récurrent de la recherche dix-huitièmiste. Barruel, Robinson et d'autres peu après l'événement ont prétendu que la Révolution française s'était préparée dans les loges, un véritable complot froidement ourdi. Koselleck, au siècle dernier, estimait qu'il s'agissait plutôt d'une conséquence trop tard comprise de discours développés dans le secret protecteur des loges, inconscients des périls politiques menaçants.
D'un côté, de froids manipulateurs, de l'autre, de doux et naïfs idéalistes. Lors du bicentenaire de 1789, François Furet, reprenant sur ce point les thèses d'Augustin Cochin, estimait lui aussi que la franc-maçonnerie avait été un creuset d'idées révolutionnaires. Aujourd'hui, aucune de ces hypothèses n'est retenue par l'historiographie. Beaucoup d'historiens ont même affirmé avec force que la franc-maçonnerie n'avait en tant qu'institution rien à voir avec la Révolution et que seule une certaine historiographie maçonnique pro-révolutionnaire a cru pouvoir associer Révolution et franc-maçonnerie en affectant d'un signe positif les élucubrations complotistes.
Il a paru intéressant de revenir à la franc-maçonnerie elle-même et de réévaluer son radicalisme potentiel et/ou réel. Ce d'autant plus que la notion même de Lumières radicales auxquelles Lumières avait déjà consacré un numéro spécial est loin de faire l'unanimité chez les chercheurs.
D'un côté, de froids manipulateurs, de l'autre, de doux et naïfs idéalistes. Lors du bicentenaire de 1789, François Furet, reprenant sur ce point les thèses d'Augustin Cochin, estimait lui aussi que la franc-maçonnerie avait été un creuset d'idées révolutionnaires. Aujourd'hui, aucune de ces hypothèses n'est retenue par l'historiographie. Beaucoup d'historiens ont même affirmé avec force que la franc-maçonnerie n'avait en tant qu'institution rien à voir avec la Révolution et que seule une certaine historiographie maçonnique pro-révolutionnaire a cru pouvoir associer Révolution et franc-maçonnerie en affectant d'un signe positif les élucubrations complotistes.
Il a paru intéressant de revenir à la franc-maçonnerie elle-même et de réévaluer son radicalisme potentiel et/ou réel. Ce d'autant plus que la notion même de Lumières radicales auxquelles Lumières avait déjà consacré un numéro spécial est loin de faire l'unanimité chez les chercheurs.
L'évaluation du " radicalisme " de la franc-maçonnerie au XVIIIe siècle est un thème récurrent de la recherche dix-huitièmiste. Barruel, Robinson et d'autres peu après l'événement ont prétendu que la Révolution française s'était préparée dans les loges, un véritable complot froidement ourdi. Koselleck, au siècle dernier, estimait qu'il s'agissait plutôt d'une conséquence trop tard comprise de discours développés dans le secret protecteur des loges, inconscients des périls politiques menaçants.
D'un côté, de froids manipulateurs, de l'autre, de doux et naïfs idéalistes. Lors du bicentenaire de 1789, François Furet, reprenant sur ce point les thèses d'Augustin Cochin, estimait lui aussi que la franc-maçonnerie avait été un creuset d'idées révolutionnaires. Aujourd'hui, aucune de ces hypothèses n'est retenue par l'historiographie. Beaucoup d'historiens ont même affirmé avec force que la franc-maçonnerie n'avait en tant qu'institution rien à voir avec la Révolution et que seule une certaine historiographie maçonnique pro-révolutionnaire a cru pouvoir associer Révolution et franc-maçonnerie en affectant d'un signe positif les élucubrations complotistes.
Il a paru intéressant de revenir à la franc-maçonnerie elle-même et de réévaluer son radicalisme potentiel et/ou réel. Ce d'autant plus que la notion même de Lumières radicales auxquelles Lumières avait déjà consacré un numéro spécial est loin de faire l'unanimité chez les chercheurs.
D'un côté, de froids manipulateurs, de l'autre, de doux et naïfs idéalistes. Lors du bicentenaire de 1789, François Furet, reprenant sur ce point les thèses d'Augustin Cochin, estimait lui aussi que la franc-maçonnerie avait été un creuset d'idées révolutionnaires. Aujourd'hui, aucune de ces hypothèses n'est retenue par l'historiographie. Beaucoup d'historiens ont même affirmé avec force que la franc-maçonnerie n'avait en tant qu'institution rien à voir avec la Révolution et que seule une certaine historiographie maçonnique pro-révolutionnaire a cru pouvoir associer Révolution et franc-maçonnerie en affectant d'un signe positif les élucubrations complotistes.
Il a paru intéressant de revenir à la franc-maçonnerie elle-même et de réévaluer son radicalisme potentiel et/ou réel. Ce d'autant plus que la notion même de Lumières radicales auxquelles Lumières avait déjà consacré un numéro spécial est loin de faire l'unanimité chez les chercheurs.