Libres cahiers pour la psychanalyse N° 28, Automne 2013
Une inquiétude mortelle, l'hypocondrie

Par : Nathalie Barberger, Emmanuel Venet, Nicole Oury, Vincent Estellon

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  • Nombre de pages171
  • PrésentationBroché
  • Poids0.247 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-84835-267-1
  • EAN9782848352671
  • Date de parution06/11/2013
  • ÉditeurIn Press

Résumé

Le malade imaginaire ne l’est que pour les autres : ils le raillent ou le négligent, ils n’y croient pas ! Mais celui qui souffre d’hypocondrie est convaincu de la réalité d’une affection du corps qui, pense-t-il, le fera mourir. Étrange rencontre de la douleur psychique et de la douleur physique, confusion de l’âme et du corps. Freud s’est penché sur ce tourment qui cherche sans cesse à être apaisé sans le vouloir vraiment.
Il le considère comme une névrose à part que la cure analytique peut traiter. En même temps, l’étude de l’hypocondrie témoigne d’une angoisse inhérente à la condition humaine : la mort la hante sans répit, empruntant les chemins les plus inattendus. La littérature comme l’analyse révèlent cette plainte infinie du mal d’aimer, de vivre, de penser, et parfois aussi de rêver. De la Tante Léonie de Marcel Proust à Pascal ou Molière, du comique dérisoire à la fermeture tragique de destins mélancoliques, les auteurs de ce numéro, écrivains, psychanalystes, traversent par des voies différentes l’opacité énigmatique et excitante de cette inquiétude mortelle.
Le malade imaginaire ne l’est que pour les autres : ils le raillent ou le négligent, ils n’y croient pas ! Mais celui qui souffre d’hypocondrie est convaincu de la réalité d’une affection du corps qui, pense-t-il, le fera mourir. Étrange rencontre de la douleur psychique et de la douleur physique, confusion de l’âme et du corps. Freud s’est penché sur ce tourment qui cherche sans cesse à être apaisé sans le vouloir vraiment.
Il le considère comme une névrose à part que la cure analytique peut traiter. En même temps, l’étude de l’hypocondrie témoigne d’une angoisse inhérente à la condition humaine : la mort la hante sans répit, empruntant les chemins les plus inattendus. La littérature comme l’analyse révèlent cette plainte infinie du mal d’aimer, de vivre, de penser, et parfois aussi de rêver. De la Tante Léonie de Marcel Proust à Pascal ou Molière, du comique dérisoire à la fermeture tragique de destins mélancoliques, les auteurs de ce numéro, écrivains, psychanalystes, traversent par des voies différentes l’opacité énigmatique et excitante de cette inquiétude mortelle.
Pensées de passage
Nathalie Barberger
E-book
11,99 €