Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Du milieu du XVIIIe siècle à la fin du XXe siècle, l'Inde a exercé une fascination durable sur des écrivains anglais et français, mais aussi sur d'autres venus d'Allemagne, d'Italie, de Hollande, de Belgique, de Suisse, etc. Les actes de ce colloque, qui s'est tenu à l'Ecole Normale Supérieure Lettres & Sciences humaines de Lyon, du 2 au 4 juin 2005, proposent pour la première fois une approche comparatiste qui tire parti de l'apport de chercheurs et d'universitaires venus d'horizons variés : de France, d'Europe mais aussi d'Inde. Sans nier l'impact de l'impérialisme occidental sur les représentations de l'Inde à l'époque coloniale et postcoloniale, celles-ci ne sont pas toutes le reflet (ou le refoulement coupable) d'une situation de domination de l'Occident sur l'Orient. Prétexte à une mise en cause de la chronologie biblique par les philosophes des Lumières, source de rêverie et d'inspiration pour un certain nombre d'écrivains du XIXe siècle, mais aussi au XXe siècle, réservoir des sagesses ancestrales qui combleraient le désert occidental de la foi ou qui ferait éclater le cercle trop étroit d'une raison matérialiste, l'Inde fait l'objet, à chaque fois, d'un usage spécifique. C'est donc un objet multiple qu'on a cherché à éclairer, en tenant compte à la fois de l'historicité des différentes représentations de l'Inde, d'éventuelles particularités nationales, des spécificités de l'orientalisme indien dans le cadre du " discours orientaliste ", mais aussi d'écrivains contemporains qui, précisément en raison de leur biculturalité, mettent en échec une appréhension strictement nationale de la littérature et conservent à l'Inde, heureusement, sa part de mystère.
À propos des auteurs
Guillaume Bridet, cheville ouvrière de ce colloque, enseigne à l 'ENS-lsh de Lyon, Sarga Moussa est directeur de recherche au CNRS (UMR LIRE), et Christian Petr est professeur de littérature comparée à l'université d'Avignon.