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Guerre en Ukraine, ambitions planétaires chinoises, Iran, djihadisme international, enjeux pétroliers, populismes dans les démocraties, risque cyber, marginalisation progressive de l'ONU... Le catalogue des risques potentiels qui menacent la paix est aujourd'hui infini. Cette nouvelle séquence chaotique - à laquelle on peut ajouter les crises sanitaires, financières et le changement climatique accéléré - tranche avec le monde d'autrefois, divisé en deux grands blocs, où quelques problématiques étaient bien identifiées (enjeux énergétiques, conflit israélo-palestinien).
Dans ce brouillard, les services secrets jouent plus que jamais un rôle majeur. Soit pour contribuer aux stratégies guerrières et d'influence, ou pour nourrir la "guerre hybride" , un néologisme qui définit depuis peu ces nouvelles formes de conflits apparues depuis dix ans. Soit, au contraire, pour se protéger efficacement et débusquer les pièges. Parallèlement à ces nouveaux risques, les "nouveaux" espions doivent s'adapter à une course technologique spectaculaire où tout retard est dévastateur.
Un défi fascinant.
