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Ne croyez pas ceux qui vous annoncent la mort du roman - il est en pleine forme, comme en témoigne cette rentrée. C'est que la fiction bénéficie de la globalisation, en même temps qu'elle s'en méfie. Fini le temps où un écrivain français travaillait juché sur ses prédécesseurs de même langue et quelques étrangers. De là la floraison de nombreuses fictions ardemment cosmopolites. Loin de l'agonie prédite par ceux qui aimeraient le remplacer par du témoignage, le roman pourrait bien ainsi connaître un nouvel âge d'or.