Poète, essayiste de réputation internationale, Yves Bonnefoy doit son talent et sa célébrité à son uvre poétique d'une belle ampleur (derniers recueils : Les Planches courbes -inscrit au programme du baccalauréat littéraire-, La Longue Chaîne de l'ancre, Rature outre), ses traductions de Shakespeare, Yeats, Pétrarque, Léopardi et d'importants travaux critiques sur la littérature (Rimbaud, l'Imaginaire métaphysique) et l'art (Rome, 1630, Giacometti, Goya, etc.) couronnée par son enseignement au collège de France.
Le genre humain N° 47
La conscience de soi de la poésie. Colloques de la fondation Hugot du Collège de France (1993-2004)
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- Nombre de pages413
- PrésentationBroché
- Poids0.58 kg
- Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 3,1 cm
- ISBN978-2-02-097138-6
- EAN9782020971386
- Date de parution24/04/2008
- ÉditeurSeuil
Résumé
Comment distinguer le poétique des autres expériences fondamentales de l'existence et de la pensée ? Comment en comprendre l'autonomie ? Qu'en est-il de ses rapports avec la religion, la croyance ? En quoi peut-il être la pensée critique qui délivrera la société de sa propension aux idéologies qui aiment la mort et veulent le meurtre. Dans ce volume, anthologique, il s'agit de La conscience de soi de la poésie: de l'idée que ceux qui l'écrivent se font, plus ou moins consciemment, de leur vocation et des conséquences de celle-ci dans leur rapport à la société et à eux-mêmes.
Mais il y est question aussi du rapport que la poésie a entretenu en Europe, et depuis Dante et Pétrarque, avec son propre projet, qui fut abordé de diverses façons à travers l'histoire. La poésie ? Ce n'est nullement pour nous, est-il besoin de le dire, une activité littéraire, une production de textes qu'on aurait à examiner du dehors avec les instruments directement ou indirectement formalistes de la critique contemporaine.
Mais une expérience où l'être moral et le rêve métaphysique s'engagent également, au prix de conflits, de relations ambiguës qu'il est utile de démêler. Quelque chose de complexe mais également de très simple. Un vouloir toujours contrarié mais qui s'obstine. Une obstination qui peut offrir au siècle en quête de soi moins une quelconque leçon que l'exemple d'une recherche de vérité.
Mais il y est question aussi du rapport que la poésie a entretenu en Europe, et depuis Dante et Pétrarque, avec son propre projet, qui fut abordé de diverses façons à travers l'histoire. La poésie ? Ce n'est nullement pour nous, est-il besoin de le dire, une activité littéraire, une production de textes qu'on aurait à examiner du dehors avec les instruments directement ou indirectement formalistes de la critique contemporaine.
Mais une expérience où l'être moral et le rêve métaphysique s'engagent également, au prix de conflits, de relations ambiguës qu'il est utile de démêler. Quelque chose de complexe mais également de très simple. Un vouloir toujours contrarié mais qui s'obstine. Une obstination qui peut offrir au siècle en quête de soi moins une quelconque leçon que l'exemple d'une recherche de vérité.
Comment distinguer le poétique des autres expériences fondamentales de l'existence et de la pensée ? Comment en comprendre l'autonomie ? Qu'en est-il de ses rapports avec la religion, la croyance ? En quoi peut-il être la pensée critique qui délivrera la société de sa propension aux idéologies qui aiment la mort et veulent le meurtre. Dans ce volume, anthologique, il s'agit de La conscience de soi de la poésie: de l'idée que ceux qui l'écrivent se font, plus ou moins consciemment, de leur vocation et des conséquences de celle-ci dans leur rapport à la société et à eux-mêmes.
Mais il y est question aussi du rapport que la poésie a entretenu en Europe, et depuis Dante et Pétrarque, avec son propre projet, qui fut abordé de diverses façons à travers l'histoire. La poésie ? Ce n'est nullement pour nous, est-il besoin de le dire, une activité littéraire, une production de textes qu'on aurait à examiner du dehors avec les instruments directement ou indirectement formalistes de la critique contemporaine.
Mais une expérience où l'être moral et le rêve métaphysique s'engagent également, au prix de conflits, de relations ambiguës qu'il est utile de démêler. Quelque chose de complexe mais également de très simple. Un vouloir toujours contrarié mais qui s'obstine. Une obstination qui peut offrir au siècle en quête de soi moins une quelconque leçon que l'exemple d'une recherche de vérité.
Mais il y est question aussi du rapport que la poésie a entretenu en Europe, et depuis Dante et Pétrarque, avec son propre projet, qui fut abordé de diverses façons à travers l'histoire. La poésie ? Ce n'est nullement pour nous, est-il besoin de le dire, une activité littéraire, une production de textes qu'on aurait à examiner du dehors avec les instruments directement ou indirectement formalistes de la critique contemporaine.
Mais une expérience où l'être moral et le rêve métaphysique s'engagent également, au prix de conflits, de relations ambiguës qu'il est utile de démêler. Quelque chose de complexe mais également de très simple. Un vouloir toujours contrarié mais qui s'obstine. Une obstination qui peut offrir au siècle en quête de soi moins une quelconque leçon que l'exemple d'une recherche de vérité.