Le divan familial N° 54, printemps 2025
Histoires de violence

Par : Laurence Knera, Matthieu Bureau
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  • Nombre de pages235
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.398 kg
  • Dimensions16,4 cm × 23,9 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-38642-531-8
  • EAN9782386425318
  • Date de parution23/04/2025
  • ÉditeurIn press

Résumé

La violence s'infiltre dans tout type de Lien : de couple, de famille, institutionnel... Elle est multiforme : physique, psychologique, verbale, visible ou invisible, souterraine, légitime ou illégale. Que dire, par exemple, de la violence potentielle des éducateurs ou des parents ? Que dire de "l'éducation positive" d'où la violence doit être éradiquée comme s'il s'agissait d'une maladie, dans la négation de son omniprésence en famille, à l'école ou dans les lieux de soins ? Une certaine dose de violence, inhérente à la conflictualité psychique, est structurante.
Conjuguée à des sentiments d'amour, elle contribue à générer l'ambivalence, parallèlement aux processus de subjectivation. Le lieu de cette conjugaison est avant tout la famille, où l'enfant expérimente les interdits fondamentaux, où les processus nécessaires à la croissance de sa vie psychique sont contenus et accompagnés. Si les fonctions parentales sont défaillantes, des modalités pathologiques de lien peuvent préluder à des situations d'aliénation.
Les histoires de violence émaillent les parcours thérapeutiques. Le dispositif et le cadre mobilisent une part de violence qui transite par le transfert, se dépose dans le contretransfert, affectant parfois durement les thérapeutes. Repérer et analyser ces processus est décisif, car leur surgissement va aussi ébranler le générationnel, souvent au bénéfice de la thérapie. Dans ces situations, comment ne passe laisser déborder, paralyser ? Comment persévérer dans la contenance et la pensée ?
La violence s'infiltre dans tout type de Lien : de couple, de famille, institutionnel... Elle est multiforme : physique, psychologique, verbale, visible ou invisible, souterraine, légitime ou illégale. Que dire, par exemple, de la violence potentielle des éducateurs ou des parents ? Que dire de "l'éducation positive" d'où la violence doit être éradiquée comme s'il s'agissait d'une maladie, dans la négation de son omniprésence en famille, à l'école ou dans les lieux de soins ? Une certaine dose de violence, inhérente à la conflictualité psychique, est structurante.
Conjuguée à des sentiments d'amour, elle contribue à générer l'ambivalence, parallèlement aux processus de subjectivation. Le lieu de cette conjugaison est avant tout la famille, où l'enfant expérimente les interdits fondamentaux, où les processus nécessaires à la croissance de sa vie psychique sont contenus et accompagnés. Si les fonctions parentales sont défaillantes, des modalités pathologiques de lien peuvent préluder à des situations d'aliénation.
Les histoires de violence émaillent les parcours thérapeutiques. Le dispositif et le cadre mobilisent une part de violence qui transite par le transfert, se dépose dans le contretransfert, affectant parfois durement les thérapeutes. Repérer et analyser ces processus est décisif, car leur surgissement va aussi ébranler le générationnel, souvent au bénéfice de la thérapie. Dans ces situations, comment ne passe laisser déborder, paralyser ? Comment persévérer dans la contenance et la pensée ?