Que redoutent les dictatures dans les livres ? Leur silence, peut-être. Leur lenteur. Leur manière de faire germer, mot à mot, des pensées que rien ne contrôle. Face à l'uniformisation, à la surveillance, à l'effacement des voix singulières, la littérature demeure cet espace de trouble et d'insoumission. Les livres ont bien souvent offert les premières briques dans le mur du refus - que ce soit en s'opposant frontalement à la tyrannie, ou en rappelant simplement que d'autres mondes sont possibles, et pensables.
En seconde feuille, retour sur 1984, le roman par excellence sur l'emprise totalitaire. Une dystopie totale, incantatoire, prophétique, où chaque mot semble pesé pour résister à son propre effacement. Du novlangue à Big Brother, de la police de la Pensée à la réécriture de l'histoire. Avec une relecture inédite du roman par Kamel Daoud, et une affiche illustrée.
Que redoutent les dictatures dans les livres ? Leur silence, peut-être. Leur lenteur. Leur manière de faire germer, mot à mot, des pensées que rien ne contrôle. Face à l'uniformisation, à la surveillance, à l'effacement des voix singulières, la littérature demeure cet espace de trouble et d'insoumission. Les livres ont bien souvent offert les premières briques dans le mur du refus - que ce soit en s'opposant frontalement à la tyrannie, ou en rappelant simplement que d'autres mondes sont possibles, et pensables.
En seconde feuille, retour sur 1984, le roman par excellence sur l'emprise totalitaire. Une dystopie totale, incantatoire, prophétique, où chaque mot semble pesé pour résister à son propre effacement. Du novlangue à Big Brother, de la police de la Pensée à la réécriture de l'histoire. Avec une relecture inédite du roman par Kamel Daoud, et une affiche illustrée.