L'Homme N° 251-252, juillet-décembre 2024
Economies de la prédation. Ethnographies des destructions productives

Par : Adèle Blazquez, Martin Lamotte
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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.478 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7132-3347-0
  • EAN9782713233470
  • Date de parution10/01/2025
  • ÉditeurEHESS

Résumé

Les articles réunis par Adèle Blazquez et Martin Lamotte dans ce numéro double consacré aux "Economies de la prédation" s'attachent à décrire des situations singulières à travers le monde, dans lesquelles des pratiques d'extraction des ressources naturelles, d'accaparement des terres, de captation des soutiens financiers, de mise en dépendance, de dépossession et d'usages irréguliers et discrétionnaires du droit sont à l'oeuvre.
Quels que soient le cas étudié et l'objet convoité (du bois de santal en Inde du Sud aux palmiers à huile en Indonésie, du marbre de Carrare en Italie aux champs de fraises en Andalousie, en passant par des prélèvements biologiques au Mali et la spéculation foncière au Mexique), ces contributions s'inscrivent toutes dans une démarche ethnographique et pragmatique. Leurs auteurs et autrices donnent à voir non seulement la façon dont l'accumulation de richesses par les uns suppose la destruction des possibles des autres, mais aussi la réalité sociale des expériences vécues par les différents acteurs pris dans ces situations de prédation.
Une recension croisée d'ouvrages de Jaume Franquesa, Tania Murray Li et Amy Penfield vient compléter cette mise en perspective de dynamiques prédatrices inhérentes au capitalisme du xxie siècle. Enfin, dans un entretien conclusif, les éminents représentants de l'anthropologie politique contemporaine que sont Judith Scheele, Philippe Bourgois et Laurie Kain Hart ont été invités à échanger sur les tensions que renferme cette notion de prédation et sur l'emploi qu'ils en font dans leurs travaux respectifs.
Les articles réunis par Adèle Blazquez et Martin Lamotte dans ce numéro double consacré aux "Economies de la prédation" s'attachent à décrire des situations singulières à travers le monde, dans lesquelles des pratiques d'extraction des ressources naturelles, d'accaparement des terres, de captation des soutiens financiers, de mise en dépendance, de dépossession et d'usages irréguliers et discrétionnaires du droit sont à l'oeuvre.
Quels que soient le cas étudié et l'objet convoité (du bois de santal en Inde du Sud aux palmiers à huile en Indonésie, du marbre de Carrare en Italie aux champs de fraises en Andalousie, en passant par des prélèvements biologiques au Mali et la spéculation foncière au Mexique), ces contributions s'inscrivent toutes dans une démarche ethnographique et pragmatique. Leurs auteurs et autrices donnent à voir non seulement la façon dont l'accumulation de richesses par les uns suppose la destruction des possibles des autres, mais aussi la réalité sociale des expériences vécues par les différents acteurs pris dans ces situations de prédation.
Une recension croisée d'ouvrages de Jaume Franquesa, Tania Murray Li et Amy Penfield vient compléter cette mise en perspective de dynamiques prédatrices inhérentes au capitalisme du xxie siècle. Enfin, dans un entretien conclusif, les éminents représentants de l'anthropologie politique contemporaine que sont Judith Scheele, Philippe Bourgois et Laurie Kain Hart ont été invités à échanger sur les tensions que renferme cette notion de prédation et sur l'emploi qu'ils en font dans leurs travaux respectifs.