L'étrangère N° 46
Frontières et limites
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- Nombre de pages244
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.34 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-87317-512-2
- EAN9782873175122
- Date de parution09/06/2018
- ÉditeurLa lettre volée
Résumé
Consacré au thème "Poésie : frontières et limites", thème emblématique de l'époque, où tout bouge sans que nous ayons prise sur les bouleversements que nous connaissons, que nous vivons, les diverses contributions à ce nouveau numéro posent la question de la création, celle de la poésie, sous ses divers angles et diverses relations avec les autres champs de la création artistique. On pourra s'étonner du mot de l'écrivain italien halo Calvino : "Le lieu idéal [...] est le lieu où il est le plus naturel de vivre en étranger".
Dépaysement total, délaissement du lieu, sans doute, mais à partir duquel, aussi indéterminé soit-il, il s'agit de faire surgir la parole. Où en sommes-nous avec ce qui sépare et polarise la relation entre celui qui parle et ce dont il parle ? Si la poésie a pour ferment le refus de se refermer sur quelque lieu, c'est que son motif paraît sans-frontière : refus de la limite, réelle ou anticipées, philosophiques ou théoriques, symboliques ou institutionnelles, que nous traversons, et auxquelles nous consentons, que nous refusons, et répudions si souvent.
Combien d'exemples peut-on pointer pour signaler la permanence des écarts, des lisières et des limites, et plus encore peut-être, de leur mobilité : frontières politiques, frontières linguistiques, frontières culturelles, frontières au coeur du temps entre passé et avenir, frontières sujettes à la multiplicité des espaces. Frontières foisonnantes au coeur du quotidien, entre le privé et le public, entre le proche et le lointain, entre soi et l'autre ; mais aussi entre les divers modes d'expression, genres littéraires, artistiques, autant de lignes de partage entre le réel et l'imaginaire.
Dépaysement total, délaissement du lieu, sans doute, mais à partir duquel, aussi indéterminé soit-il, il s'agit de faire surgir la parole. Où en sommes-nous avec ce qui sépare et polarise la relation entre celui qui parle et ce dont il parle ? Si la poésie a pour ferment le refus de se refermer sur quelque lieu, c'est que son motif paraît sans-frontière : refus de la limite, réelle ou anticipées, philosophiques ou théoriques, symboliques ou institutionnelles, que nous traversons, et auxquelles nous consentons, que nous refusons, et répudions si souvent.
Combien d'exemples peut-on pointer pour signaler la permanence des écarts, des lisières et des limites, et plus encore peut-être, de leur mobilité : frontières politiques, frontières linguistiques, frontières culturelles, frontières au coeur du temps entre passé et avenir, frontières sujettes à la multiplicité des espaces. Frontières foisonnantes au coeur du quotidien, entre le privé et le public, entre le proche et le lointain, entre soi et l'autre ; mais aussi entre les divers modes d'expression, genres littéraires, artistiques, autant de lignes de partage entre le réel et l'imaginaire.
Consacré au thème "Poésie : frontières et limites", thème emblématique de l'époque, où tout bouge sans que nous ayons prise sur les bouleversements que nous connaissons, que nous vivons, les diverses contributions à ce nouveau numéro posent la question de la création, celle de la poésie, sous ses divers angles et diverses relations avec les autres champs de la création artistique. On pourra s'étonner du mot de l'écrivain italien halo Calvino : "Le lieu idéal [...] est le lieu où il est le plus naturel de vivre en étranger".
Dépaysement total, délaissement du lieu, sans doute, mais à partir duquel, aussi indéterminé soit-il, il s'agit de faire surgir la parole. Où en sommes-nous avec ce qui sépare et polarise la relation entre celui qui parle et ce dont il parle ? Si la poésie a pour ferment le refus de se refermer sur quelque lieu, c'est que son motif paraît sans-frontière : refus de la limite, réelle ou anticipées, philosophiques ou théoriques, symboliques ou institutionnelles, que nous traversons, et auxquelles nous consentons, que nous refusons, et répudions si souvent.
Combien d'exemples peut-on pointer pour signaler la permanence des écarts, des lisières et des limites, et plus encore peut-être, de leur mobilité : frontières politiques, frontières linguistiques, frontières culturelles, frontières au coeur du temps entre passé et avenir, frontières sujettes à la multiplicité des espaces. Frontières foisonnantes au coeur du quotidien, entre le privé et le public, entre le proche et le lointain, entre soi et l'autre ; mais aussi entre les divers modes d'expression, genres littéraires, artistiques, autant de lignes de partage entre le réel et l'imaginaire.
Dépaysement total, délaissement du lieu, sans doute, mais à partir duquel, aussi indéterminé soit-il, il s'agit de faire surgir la parole. Où en sommes-nous avec ce qui sépare et polarise la relation entre celui qui parle et ce dont il parle ? Si la poésie a pour ferment le refus de se refermer sur quelque lieu, c'est que son motif paraît sans-frontière : refus de la limite, réelle ou anticipées, philosophiques ou théoriques, symboliques ou institutionnelles, que nous traversons, et auxquelles nous consentons, que nous refusons, et répudions si souvent.
Combien d'exemples peut-on pointer pour signaler la permanence des écarts, des lisières et des limites, et plus encore peut-être, de leur mobilité : frontières politiques, frontières linguistiques, frontières culturelles, frontières au coeur du temps entre passé et avenir, frontières sujettes à la multiplicité des espaces. Frontières foisonnantes au coeur du quotidien, entre le privé et le public, entre le proche et le lointain, entre soi et l'autre ; mais aussi entre les divers modes d'expression, genres littéraires, artistiques, autant de lignes de partage entre le réel et l'imaginaire.