Islam & sociétés au sud du Sahara N° 5
Afrique subsaharienne et langue arabe

Par : Constant Hamès, Jean-Louis Triaud
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  • Nombre de pages223
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions15,6 cm × 22,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-84654-520-4
  • EAN9782846545204
  • Date de parution19/09/2019
  • CollectionRivages des Xantons
  • ÉditeurIndes savantes (Les)

Résumé

La langue arabe a suivi l'islam dans sa diffusion vers l'Afrique sahélienne. L'arabisation des enseignants musulmans a permis un premier usage de l'écrit dans cette partie de l'Afrique. Le besoin est ensuite apparu de transmettre en langues africaines les fondamentaux de l'islam. On s'est alors servi des caractères arabes pour transcrire ces langues. Ainsi la littérature en wolofal, c'est-à-dire en langue wolof écrite en caractères arabes.
Le concept d'ajamisation a été appliqué à ce processus, le mot `ajamî désignant, en arabe, une langue étrangère, et, par extension, un texte écrit dans une telle langue en caractères arabes. Existe également la traduction par voie orale du texte arabo-islamique dans une langue africaine, ici le bambara du Mali. La diffusion de la culture arabo-islamique s'est aussi accompagnée de la production de manuscrits, copies d'ouvrages arabes ou commentaires et traités locaux.
La culture savante démontre, à contre courant des représentations habituelles, que Tombouctou n'occupe pas la première place dans la production régionale par le nombre, la profondeur historique et l'ampleur du champ disciplinaire.
La langue arabe a suivi l'islam dans sa diffusion vers l'Afrique sahélienne. L'arabisation des enseignants musulmans a permis un premier usage de l'écrit dans cette partie de l'Afrique. Le besoin est ensuite apparu de transmettre en langues africaines les fondamentaux de l'islam. On s'est alors servi des caractères arabes pour transcrire ces langues. Ainsi la littérature en wolofal, c'est-à-dire en langue wolof écrite en caractères arabes.
Le concept d'ajamisation a été appliqué à ce processus, le mot `ajamî désignant, en arabe, une langue étrangère, et, par extension, un texte écrit dans une telle langue en caractères arabes. Existe également la traduction par voie orale du texte arabo-islamique dans une langue africaine, ici le bambara du Mali. La diffusion de la culture arabo-islamique s'est aussi accompagnée de la production de manuscrits, copies d'ouvrages arabes ou commentaires et traités locaux.
La culture savante démontre, à contre courant des représentations habituelles, que Tombouctou n'occupe pas la première place dans la production régionale par le nombre, la profondeur historique et l'ampleur du champ disciplinaire.