Insistance N° 9
Art et psychanalyse, Janus à deux visages. Une même voie pour la création ?

Par : Jacques Barbier, Fabienne Ankaoua

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • Poids0.304 kg
  • Dimensions17,0 cm × 20,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-7492-4163-0
  • EAN9782749241630
  • Date de parution04/09/2014
  • ÉditeurErès

Résumé

L'art et la psychanalyse ont en commun un certain savoir sur le Réel. Si nous parlons habituellement de transfert pour dire le lien unissant l'analysant à son analyste, ne pourrions-nous pas évoquer aussi ce concept pour penser le rapport du psychanalyste et de l'artiste à l'oeuvre d'art ? En effet, ce qui permet à l'analyste d'entendre, au peintre, au sculpteur, au chanteur, au danseur ou au comédien de se mettre en mouvement et à un moment précis de faire oeuvre, n'est-ce pas la perception d'un champ qui nous échappe mais qui nous féconde ? L'oeuvre, ainsi que la cure, ne seraient-elles pas l'événement d'une véritable rencontre marquée là aussi sous le sceau du transfert, d'un transfert échappant à la Jouissance, mais source de désir ? De même, ne pourrions-nous pas penser la parole énoncée dans la cure comme une création, une recréation de soi-même par le truchement d'une altérité présente, bien que restant sous-jacente ?
L'art et la psychanalyse ont en commun un certain savoir sur le Réel. Si nous parlons habituellement de transfert pour dire le lien unissant l'analysant à son analyste, ne pourrions-nous pas évoquer aussi ce concept pour penser le rapport du psychanalyste et de l'artiste à l'oeuvre d'art ? En effet, ce qui permet à l'analyste d'entendre, au peintre, au sculpteur, au chanteur, au danseur ou au comédien de se mettre en mouvement et à un moment précis de faire oeuvre, n'est-ce pas la perception d'un champ qui nous échappe mais qui nous féconde ? L'oeuvre, ainsi que la cure, ne seraient-elles pas l'événement d'une véritable rencontre marquée là aussi sous le sceau du transfert, d'un transfert échappant à la Jouissance, mais source de désir ? De même, ne pourrions-nous pas penser la parole énoncée dans la cure comme une création, une recréation de soi-même par le truchement d'une altérité présente, bien que restant sous-jacente ?