Hermès N° 54
La bande dessinée. Art reconnu, média méconnu
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- Nombre de pages269
- PrésentationBroché
- Poids0.55 kg
- Dimensions22,0 cm × 22,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-271-06837-8
- EAN9782271068378
- Date de parution27/08/2009
- ÉditeurCNRS
Résumé
La bande dessinée est un art, un média, un plaisir. Un art reconnu puisqu'il existe des musées de la BD et que les planches de Bilal ou Hergé s'arrachent à prix d'or dans les galeries d'art. La BD est un média : c'est un support de communication aux caractéristiques techniques spécifiques, une industrie culturelle particulière et une médiation singulière entre des auteurs et des publics. La BD est, enfin, un plaisir : elle produit une " jouissance esthétique " due à la plongée individuelle au coeur d'une oeuvre sensible ; mais c'est aussi un divertissement, une mise à distance d'une réalité sociale souvent difficile.
Ces trois dimensions fondamentales de la bande dessinée permettent d'insister sur un point essentiel : la réception. Effectivement, la BD est un art de l'ellipse qui réclame la participation consciente du lecteur ; un média qui permet au public de fabriquer ses héros ; un plaisir potentiel qui ne devient effectif que dans le cerveau du lecteur. La BD est le révélateur le plus puissant de ce qui constitue l'essence de la communication humaine : l'écart créateur entre production et réception.
C'est en cela qu'elle devrait être un objet central des recherches en communication. Ce qui est encore loin d'être le cas... Pour ouvrir des pistes scientifiques inédites, ce volume propose des éclairages d'acteurs et de chercheurs, d'experts et de novices. Il se décompose en trois temps : comprendre la BD, offrir un regard communicationnel sur le neuvième art, montrer comment la BD nourrit et reflète le lien social.
Toutefois, ce point de vue des sciences de la communication sur la BD ne constitue que la partie visible de l'iceberg. Comme pour la bande dessinée, l'essentiel est sans doute dans ce qui n'est pas dit, dans la créativité et l'imagination du lecteur. Puisse ce numéro d'Hermès stimuler la réflexion de chacun et donner à tous l'envie d'en savoir plus.
Ces trois dimensions fondamentales de la bande dessinée permettent d'insister sur un point essentiel : la réception. Effectivement, la BD est un art de l'ellipse qui réclame la participation consciente du lecteur ; un média qui permet au public de fabriquer ses héros ; un plaisir potentiel qui ne devient effectif que dans le cerveau du lecteur. La BD est le révélateur le plus puissant de ce qui constitue l'essence de la communication humaine : l'écart créateur entre production et réception.
C'est en cela qu'elle devrait être un objet central des recherches en communication. Ce qui est encore loin d'être le cas... Pour ouvrir des pistes scientifiques inédites, ce volume propose des éclairages d'acteurs et de chercheurs, d'experts et de novices. Il se décompose en trois temps : comprendre la BD, offrir un regard communicationnel sur le neuvième art, montrer comment la BD nourrit et reflète le lien social.
Toutefois, ce point de vue des sciences de la communication sur la BD ne constitue que la partie visible de l'iceberg. Comme pour la bande dessinée, l'essentiel est sans doute dans ce qui n'est pas dit, dans la créativité et l'imagination du lecteur. Puisse ce numéro d'Hermès stimuler la réflexion de chacun et donner à tous l'envie d'en savoir plus.
La bande dessinée est un art, un média, un plaisir. Un art reconnu puisqu'il existe des musées de la BD et que les planches de Bilal ou Hergé s'arrachent à prix d'or dans les galeries d'art. La BD est un média : c'est un support de communication aux caractéristiques techniques spécifiques, une industrie culturelle particulière et une médiation singulière entre des auteurs et des publics. La BD est, enfin, un plaisir : elle produit une " jouissance esthétique " due à la plongée individuelle au coeur d'une oeuvre sensible ; mais c'est aussi un divertissement, une mise à distance d'une réalité sociale souvent difficile.
Ces trois dimensions fondamentales de la bande dessinée permettent d'insister sur un point essentiel : la réception. Effectivement, la BD est un art de l'ellipse qui réclame la participation consciente du lecteur ; un média qui permet au public de fabriquer ses héros ; un plaisir potentiel qui ne devient effectif que dans le cerveau du lecteur. La BD est le révélateur le plus puissant de ce qui constitue l'essence de la communication humaine : l'écart créateur entre production et réception.
C'est en cela qu'elle devrait être un objet central des recherches en communication. Ce qui est encore loin d'être le cas... Pour ouvrir des pistes scientifiques inédites, ce volume propose des éclairages d'acteurs et de chercheurs, d'experts et de novices. Il se décompose en trois temps : comprendre la BD, offrir un regard communicationnel sur le neuvième art, montrer comment la BD nourrit et reflète le lien social.
Toutefois, ce point de vue des sciences de la communication sur la BD ne constitue que la partie visible de l'iceberg. Comme pour la bande dessinée, l'essentiel est sans doute dans ce qui n'est pas dit, dans la créativité et l'imagination du lecteur. Puisse ce numéro d'Hermès stimuler la réflexion de chacun et donner à tous l'envie d'en savoir plus.
Ces trois dimensions fondamentales de la bande dessinée permettent d'insister sur un point essentiel : la réception. Effectivement, la BD est un art de l'ellipse qui réclame la participation consciente du lecteur ; un média qui permet au public de fabriquer ses héros ; un plaisir potentiel qui ne devient effectif que dans le cerveau du lecteur. La BD est le révélateur le plus puissant de ce qui constitue l'essence de la communication humaine : l'écart créateur entre production et réception.
C'est en cela qu'elle devrait être un objet central des recherches en communication. Ce qui est encore loin d'être le cas... Pour ouvrir des pistes scientifiques inédites, ce volume propose des éclairages d'acteurs et de chercheurs, d'experts et de novices. Il se décompose en trois temps : comprendre la BD, offrir un regard communicationnel sur le neuvième art, montrer comment la BD nourrit et reflète le lien social.
Toutefois, ce point de vue des sciences de la communication sur la BD ne constitue que la partie visible de l'iceberg. Comme pour la bande dessinée, l'essentiel est sans doute dans ce qui n'est pas dit, dans la créativité et l'imagination du lecteur. Puisse ce numéro d'Hermès stimuler la réflexion de chacun et donner à tous l'envie d'en savoir plus.