Genèses N° 124
(Se) convertir. Les ressorts institutionnels de la transformation biographique

Par : CNRS
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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions17,0 cm × 22,8 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-410-02268-1
  • EAN9782410022681
  • Date de parution22/09/2021
  • ÉditeurBelin

Résumé

Le dossier souhaite rouvrir et renouveler la discussion autour de l'articulation entre deux concepts classiques des sciences sociales : institution et conversion. La conversion est ici entendue comme " un enchaînement de transformations subjectives qui accompagnent et conditionnent, dans l'illusion de la liberté, la transformation du statut social objectif des recrues " (Suaud, 1978). Si la conversion est généralement présentée par les intéressés eux-mêmes avant tout sur le registre de l'événement, elle ne peut en effet être pensée, du point de vue des sciences sociales, indépendamment des structures qui contribuent à en faire une " illusion bien fondée ".
L'étude des conditions pratiques de la conversion conduit donc à s'intéresser à l'institution (Lagroye et Offerlé, 2011) et à considérer que le travail de conversion n'est pas détaché de tout dispositif de pouvoir (Darmon 2011). Ce sont en effet des institutions qui, bien souvent, encadrent la conversion de l'individu, balisent son parcours, corrigent ses " égarements " et permettent le maintien de son engagement sur le temps long.
Les contributions réunies entendent donc répondre, sur la base d'enquêtes empiriques, aux questions suivantes : Comment fonctionnent ces dispositifs ? Quels types de socialisations exercent-ils sur les individus ? Comment ces formes " invisibilisées " de travail institutionnel assurent-elles la transformation des dispositions individuelles ? Assiste-t-on à l'avènement de nouvelles formes d'institutions, liées à la mondialisation, qui engendreraient des modes de socialisation particuliers ?
Le dossier souhaite rouvrir et renouveler la discussion autour de l'articulation entre deux concepts classiques des sciences sociales : institution et conversion. La conversion est ici entendue comme " un enchaînement de transformations subjectives qui accompagnent et conditionnent, dans l'illusion de la liberté, la transformation du statut social objectif des recrues " (Suaud, 1978). Si la conversion est généralement présentée par les intéressés eux-mêmes avant tout sur le registre de l'événement, elle ne peut en effet être pensée, du point de vue des sciences sociales, indépendamment des structures qui contribuent à en faire une " illusion bien fondée ".
L'étude des conditions pratiques de la conversion conduit donc à s'intéresser à l'institution (Lagroye et Offerlé, 2011) et à considérer que le travail de conversion n'est pas détaché de tout dispositif de pouvoir (Darmon 2011). Ce sont en effet des institutions qui, bien souvent, encadrent la conversion de l'individu, balisent son parcours, corrigent ses " égarements " et permettent le maintien de son engagement sur le temps long.
Les contributions réunies entendent donc répondre, sur la base d'enquêtes empiriques, aux questions suivantes : Comment fonctionnent ces dispositifs ? Quels types de socialisations exercent-ils sur les individus ? Comment ces formes " invisibilisées " de travail institutionnel assurent-elles la transformation des dispositions individuelles ? Assiste-t-on à l'avènement de nouvelles formes d'institutions, liées à la mondialisation, qui engendreraient des modes de socialisation particuliers ?