Europe N° 1017-1018, Janvier-février 2014
Vladimir Pozner ; Danièle Sallenave

Par : Jean-Baptiste Para

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages396
  • PrésentationBroché
  • Poids0.45 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-35150-061-3
  • EAN9782351500613
  • Date de parution09/01/2014
  • ÉditeurRevue Europe

Résumé

Il y a des vies qui ressemblent à des romans, des romans qui s'inspirent de la vie, mais aussi des vies qui sont des romans et des romans qui ne sont pas autre chose que la vie. C 'est bien le cas de la vie et de l'oeuvre de Vladimir Pozner (1905-1992). Ancrée au coeur de la réalité, enfoncée à pleine chair dans la vie, son oeuvre paraît suivre les détours de l'histoire comme ceux de sa vie avec une rigoureuse émotion.
Au commencement il y a eu ce petit garçon, né à Paris, d 'une famille de Russes émigrés. Emigrés des premières émigrations anti-tsaristes, dès avant 1905. En 1913, la famille rentre à Saint-Pétersbourg. Vladimir Pozner vivra en Russie les années de la Révolution et de la guerre civile et, dès l'âge de quinze ans, il fera partie du groupe d 'écrivains réunis à l'enseigne des Frères Sérapion. Il reviendra en France, et c'est dès lors en français qu'il écrira son oeuvre de romancier, de nouvelliste et de mémorialiste, d'une qualité et d'une force exceptionnelles, emportée au galop de toutes les passions, niais toujours précise, sobre et lucide.
Après la prise de pouvoir par Hitler en Allemagne, Pozner fût très actif sur le front de la solidarité avec les écrivains antifascistes en exil. Lui-même exilé aux Etats-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale, il travailla comme scénariste à Hollywood. Il fut en relation avec un nombre impressionnant d'écrivains et d 'artistes majeurs de son temps, de Bertolt Brecht à Heinrich Mann, d'Isaac Babel à Charlie Chaplin, de Blaise Cendrars à Chostakovitch et Fernand Léger...
En 1962, il réchappa d'un plastiquage de l'OAS. L 'un des premiers, des 1959 dans Le Lieu du supplice, il avait eu le courage de dire ce qui se passait en Algérie. A côté de quelques superbes aventuriers du XAXe siècle, qui ont bourlingué à travers le monde, un crayon à la main, pour raconter ce monde et l'insolite, le merveilleux, le fou, le délirant qu'ils croisaient tous les fous, il fallait un autre aventurier pour dire le même monde, mais en communion étroite avec ceux qui le taisaient, ce monde-là, insolite, merveilleux, fou, délirant ou désespéré...
Il y a des vies qui ressemblent à des romans, des romans qui s'inspirent de la vie, mais aussi des vies qui sont des romans et des romans qui ne sont pas autre chose que la vie. C 'est bien le cas de la vie et de l'oeuvre de Vladimir Pozner (1905-1992). Ancrée au coeur de la réalité, enfoncée à pleine chair dans la vie, son oeuvre paraît suivre les détours de l'histoire comme ceux de sa vie avec une rigoureuse émotion.
Au commencement il y a eu ce petit garçon, né à Paris, d 'une famille de Russes émigrés. Emigrés des premières émigrations anti-tsaristes, dès avant 1905. En 1913, la famille rentre à Saint-Pétersbourg. Vladimir Pozner vivra en Russie les années de la Révolution et de la guerre civile et, dès l'âge de quinze ans, il fera partie du groupe d 'écrivains réunis à l'enseigne des Frères Sérapion. Il reviendra en France, et c'est dès lors en français qu'il écrira son oeuvre de romancier, de nouvelliste et de mémorialiste, d'une qualité et d'une force exceptionnelles, emportée au galop de toutes les passions, niais toujours précise, sobre et lucide.
Après la prise de pouvoir par Hitler en Allemagne, Pozner fût très actif sur le front de la solidarité avec les écrivains antifascistes en exil. Lui-même exilé aux Etats-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale, il travailla comme scénariste à Hollywood. Il fut en relation avec un nombre impressionnant d'écrivains et d 'artistes majeurs de son temps, de Bertolt Brecht à Heinrich Mann, d'Isaac Babel à Charlie Chaplin, de Blaise Cendrars à Chostakovitch et Fernand Léger...
En 1962, il réchappa d'un plastiquage de l'OAS. L 'un des premiers, des 1959 dans Le Lieu du supplice, il avait eu le courage de dire ce qui se passait en Algérie. A côté de quelques superbes aventuriers du XAXe siècle, qui ont bourlingué à travers le monde, un crayon à la main, pour raconter ce monde et l'insolite, le merveilleux, le fou, le délirant qu'ils croisaient tous les fous, il fallait un autre aventurier pour dire le même monde, mais en communion étroite avec ceux qui le taisaient, ce monde-là, insolite, merveilleux, fou, délirant ou désespéré...
Les impardonnables
Cristina Campo
E-book
11,99 €
Cavale russe
Célestin de Meeûs, Jean-Baptiste Para
Grand Format
18,00 €
Atlantes
Jean-Baptiste Para
E-book
5,49 €