À paraître

Etudes françaises Volume 60 N° 2/2025
Créativités plurielles. Reflets de la littérature d'Haïti au féminin

Par : Christiane Ndiaye, Mylène Dorcé
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  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.246 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,4 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7606-5390-0
  • EAN9782760653900
  • Date de parution16/10/2025
  • ÉditeurPU Montréal

Résumé

La littérature écrite haïtienne est la plus ancienne des littératures francophones. Elle s'étend sur trois siècles, du XIXe au XXIe, avec une production croissante caractérisée par une inventivité remarquable qui ne se dément pas depuis le premier regroupement d'écrivains et de savants connu sous le nom d'Ecole de 1836. Cela est vrai également des écrits des femmes, dont les premiers textes publiés datent aussi du xixe siècle.
Cependant, même si quelques écrivaines haïtiennes jouissent aujourd'hui d'une renommée internationale, l'oeuvre d'un grand nombre d'auteures demeure peu lue et peu étudiée. Les écrivaines haïtiennes font pourtant preuve d'une grande audace sur le plan des formes et des thèmes, faisant régulièrement fi des conventions de la littérature dite lettrée et du discours sociopolitique admis pour traiter de sujets controversés : préjugés de race, de classe et de religion, sexualité féminine, sexisme, traumatismes de la vie intime, esclavage, maltraitance des enfants, par exemple.
En étudiant des oeuvres appartenant à plusieurs genres de quelques écrivaines connues et moins connues telles que Virginie Sampeur, Chantal Kénol, Ida Faubert, Jeanne Perez, Marie Vieux-Chauvet, Nadine Magloire, Kettly Mars, Marie-Célie Agnant et Evelyne Trouillot, ce dossier entend illustrer la richesse de ce volet de la littérature haïtienne resté encore largement dans l'ombre et qui pourtant confirme la grande inventivité de cette littérature francophone qui ne cesse de, se renouveler depuis plus de cent cinquante ans.
La littérature écrite haïtienne est la plus ancienne des littératures francophones. Elle s'étend sur trois siècles, du XIXe au XXIe, avec une production croissante caractérisée par une inventivité remarquable qui ne se dément pas depuis le premier regroupement d'écrivains et de savants connu sous le nom d'Ecole de 1836. Cela est vrai également des écrits des femmes, dont les premiers textes publiés datent aussi du xixe siècle.
Cependant, même si quelques écrivaines haïtiennes jouissent aujourd'hui d'une renommée internationale, l'oeuvre d'un grand nombre d'auteures demeure peu lue et peu étudiée. Les écrivaines haïtiennes font pourtant preuve d'une grande audace sur le plan des formes et des thèmes, faisant régulièrement fi des conventions de la littérature dite lettrée et du discours sociopolitique admis pour traiter de sujets controversés : préjugés de race, de classe et de religion, sexualité féminine, sexisme, traumatismes de la vie intime, esclavage, maltraitance des enfants, par exemple.
En étudiant des oeuvres appartenant à plusieurs genres de quelques écrivaines connues et moins connues telles que Virginie Sampeur, Chantal Kénol, Ida Faubert, Jeanne Perez, Marie Vieux-Chauvet, Nadine Magloire, Kettly Mars, Marie-Célie Agnant et Evelyne Trouillot, ce dossier entend illustrer la richesse de ce volet de la littérature haïtienne resté encore largement dans l'ombre et qui pourtant confirme la grande inventivité de cette littérature francophone qui ne cesse de, se renouveler depuis plus de cent cinquante ans.