Espaces et sociétés N° 188, avril 2023
Ecologie populaire dans les périphéries urbaines

Par : Philippe Hamman, Laurence Costes
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages242
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.404 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,9 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-7492-7676-2
  • EAN9782749276762
  • Date de parution01/06/2023
  • ÉditeurErès

Résumé

Un certain nombre de politiques environnementales se sont développées ces dernières années à l'échelle urbaine : énergie, logement, transports, nature en ville, etc. Les habitants sont directement interpellés à travers leurs gestes courants, leurs modes de vie et d'habiter. Diverses initiatives dites éco-citoyennes ont émergé autour du bâti, de l'aménagement d'espaces collectifs, des modes de mobilité (covoiturage...), ainsi que de pratiques qualifiées d'" éco-gestes " (ressource en eau, jardins potagers, etc.).
Les sciences sociales font néanmoins état d'une capacité de mobilisation inégale entre les groupes sociaux. Là où une " écologie de l'abondance " ou " de standing " se manifeste dans des écoconstructions " performantes " mais réservées à des catégories aisées, des pratiques moins ostentatoires mais bien réelles peuvent se concrétiser dans une " écologie populaire ". Ce dossier d'Espaces et sociétés renouvelle les débats en pensant la " durabilité " dans la fabrique des territoires, à partir des couronnes urbaines périphériques qui se caractérisent par une forte hétérogénéité des classes moyennes et populaires, qu'il s'agisse d'espaces périurbains non-agglomérés, de grands ensembles de banlieue et même d'espaces périphériques de villes-centres.
Ces espaces révèlent un dynamisme sans cesse renouvelé d'engagements écologiques au quotidien, fruits d'initiatives citoyennes, en marge du discours dominant des politiques publiques, et de réappropriations de politiques impulsées " par le haut ".
Un certain nombre de politiques environnementales se sont développées ces dernières années à l'échelle urbaine : énergie, logement, transports, nature en ville, etc. Les habitants sont directement interpellés à travers leurs gestes courants, leurs modes de vie et d'habiter. Diverses initiatives dites éco-citoyennes ont émergé autour du bâti, de l'aménagement d'espaces collectifs, des modes de mobilité (covoiturage...), ainsi que de pratiques qualifiées d'" éco-gestes " (ressource en eau, jardins potagers, etc.).
Les sciences sociales font néanmoins état d'une capacité de mobilisation inégale entre les groupes sociaux. Là où une " écologie de l'abondance " ou " de standing " se manifeste dans des écoconstructions " performantes " mais réservées à des catégories aisées, des pratiques moins ostentatoires mais bien réelles peuvent se concrétiser dans une " écologie populaire ". Ce dossier d'Espaces et sociétés renouvelle les débats en pensant la " durabilité " dans la fabrique des territoires, à partir des couronnes urbaines périphériques qui se caractérisent par une forte hétérogénéité des classes moyennes et populaires, qu'il s'agisse d'espaces périurbains non-agglomérés, de grands ensembles de banlieue et même d'espaces périphériques de villes-centres.
Ces espaces révèlent un dynamisme sans cesse renouvelé d'engagements écologiques au quotidien, fruits d'initiatives citoyennes, en marge du discours dominant des politiques publiques, et de réappropriations de politiques impulsées " par le haut ".