Enfance Volume 64 N° 1, janv
le développement précoce des habilités manuelles

Par : Jacqueline Fagard

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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions15,9 cm × 24,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-35876-060-7
  • EAN9782358760607
  • Date de parution01/03/2012
  • ÉditeurNecPlus

Résumé

Si nos arrière-arrière-grand-mères lisaient aujourd'hui ce numéro d'Enfance regretteraient-elles d'avoir saucissonné, enveloppé les bébés comme des momies pendant des semaines ? N'y aurait-il pas intérêt à ne rien faire, à ne pas bouger, à se concentrer à regarder et à entendre, sans toucher, sans prendre ? La liberté du foetus que nous retirions au nouveau-né ; quelles conséquences sur le cerveau ? Lire l'article de Zoia, d'Ottavio, Blason, Biancotto, Bulgheroni et Castiello, c'est comprendre qu'existe déjà chez le foetus une forme primitive d'action intentionnelle.
On ne soupçonnait pas, qu'avant sa naissance, il s'était déjà exercé, qu'il avait un répertoire moteur et qu'il était en interaction dynamique avec l'environnement, comme nous l'apprend von Hofsten. Dès la naissance, même nés prématurés, O'Sullivan, Goubet et Berthier montrent qu'ils sont capables de faire des gestes, d'essayer d'atteindre des objets. Selon Streri, la première modalité sensorielle permet de différencier des formes, des textures d'objets, et de réaliser ces transferts extraordinaires entre le toucher et la vision qui font que l'on peut reconnaître ce que l'on n'a jamais vu juste parce qu'on l'a touché.
Corbetta, Guan et Williams nous expliquent bien que l'exploration visuelle est remaniée par l'expérience motrice. La vision va prendre le dessus mais que de relations intermodales, que de connections cérébrales auront d'abord été établies ! Fagard, Rat-Fisher et O'Regan décrivent un bébé bricoleur, déjà capable de se fabriquer des outils en inventant des utilisations des objets. Ce développement continu de l'utilisation d'outils est argumenté par Kahrs et Lockman.
Esseily et Fagard nous font rêver avec un bébé qui apprend à faire en voyant un autre bébé faire.
Si nos arrière-arrière-grand-mères lisaient aujourd'hui ce numéro d'Enfance regretteraient-elles d'avoir saucissonné, enveloppé les bébés comme des momies pendant des semaines ? N'y aurait-il pas intérêt à ne rien faire, à ne pas bouger, à se concentrer à regarder et à entendre, sans toucher, sans prendre ? La liberté du foetus que nous retirions au nouveau-né ; quelles conséquences sur le cerveau ? Lire l'article de Zoia, d'Ottavio, Blason, Biancotto, Bulgheroni et Castiello, c'est comprendre qu'existe déjà chez le foetus une forme primitive d'action intentionnelle.
On ne soupçonnait pas, qu'avant sa naissance, il s'était déjà exercé, qu'il avait un répertoire moteur et qu'il était en interaction dynamique avec l'environnement, comme nous l'apprend von Hofsten. Dès la naissance, même nés prématurés, O'Sullivan, Goubet et Berthier montrent qu'ils sont capables de faire des gestes, d'essayer d'atteindre des objets. Selon Streri, la première modalité sensorielle permet de différencier des formes, des textures d'objets, et de réaliser ces transferts extraordinaires entre le toucher et la vision qui font que l'on peut reconnaître ce que l'on n'a jamais vu juste parce qu'on l'a touché.
Corbetta, Guan et Williams nous expliquent bien que l'exploration visuelle est remaniée par l'expérience motrice. La vision va prendre le dessus mais que de relations intermodales, que de connections cérébrales auront d'abord été établies ! Fagard, Rat-Fisher et O'Regan décrivent un bébé bricoleur, déjà capable de se fabriquer des outils en inventant des utilisations des objets. Ce développement continu de l'utilisation d'outils est argumenté par Kahrs et Lockman.
Esseily et Fagard nous font rêver avec un bébé qui apprend à faire en voyant un autre bébé faire.