Empan N° 61, Mars 2006
Management et idéologie managériale
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- Nombre de pages171
- PrésentationBroché
- Poids0.31 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
- ISBN2-7492-0599-9
- EAN9782749205991
- Date de parution01/03/2006
- ÉditeurErès
Résumé
Management : un mot « branché « pour envoyer aux oubliettes le plus classique « direction « ? Dans le secteur social et médico-social, incontestablement la mode l’emporte à cette aune-là : se « mettre à l’heure du management « est un signal pour son environnement. Cela traduit une volonté de rationalisation organisationnelle et budgétaire : pratiquer une « saine gestion « pour répondre à l’exigence de qualité des prestations et des services aux publics dont on a la charge, devient la justification-clé de l’introduction de techniques importées de la grande entreprise.
Comment ne pas reconnaître l’intérêt et la pertinence de telles démarches ? Mais par ailleurs est défendue l’idée de leur parfaite neutralité, comme si elles n’opéraient pas de sélection dans la mise en forme des activités de l’organisation : ne glisse-t-on pas alors dans l’idéologie managériale ? Au nom de l’efficacité et de la performance doit-on envoyer au placard d’autres valeurs partagées par les professionnels du travail social ? Peut-on raison garder en mettant à distance et en interrogeant sa fascination ?
Comment ne pas reconnaître l’intérêt et la pertinence de telles démarches ? Mais par ailleurs est défendue l’idée de leur parfaite neutralité, comme si elles n’opéraient pas de sélection dans la mise en forme des activités de l’organisation : ne glisse-t-on pas alors dans l’idéologie managériale ? Au nom de l’efficacité et de la performance doit-on envoyer au placard d’autres valeurs partagées par les professionnels du travail social ? Peut-on raison garder en mettant à distance et en interrogeant sa fascination ?
Management : un mot « branché « pour envoyer aux oubliettes le plus classique « direction « ? Dans le secteur social et médico-social, incontestablement la mode l’emporte à cette aune-là : se « mettre à l’heure du management « est un signal pour son environnement. Cela traduit une volonté de rationalisation organisationnelle et budgétaire : pratiquer une « saine gestion « pour répondre à l’exigence de qualité des prestations et des services aux publics dont on a la charge, devient la justification-clé de l’introduction de techniques importées de la grande entreprise.
Comment ne pas reconnaître l’intérêt et la pertinence de telles démarches ? Mais par ailleurs est défendue l’idée de leur parfaite neutralité, comme si elles n’opéraient pas de sélection dans la mise en forme des activités de l’organisation : ne glisse-t-on pas alors dans l’idéologie managériale ? Au nom de l’efficacité et de la performance doit-on envoyer au placard d’autres valeurs partagées par les professionnels du travail social ? Peut-on raison garder en mettant à distance et en interrogeant sa fascination ?
Comment ne pas reconnaître l’intérêt et la pertinence de telles démarches ? Mais par ailleurs est défendue l’idée de leur parfaite neutralité, comme si elles n’opéraient pas de sélection dans la mise en forme des activités de l’organisation : ne glisse-t-on pas alors dans l’idéologie managériale ? Au nom de l’efficacité et de la performance doit-on envoyer au placard d’autres valeurs partagées par les professionnels du travail social ? Peut-on raison garder en mettant à distance et en interrogeant sa fascination ?