Diasporas N° 34/2019
Nations et empires

Par : Susanne Lachenicht, Mathilde Monge
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  • Nombre de pages156
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.268 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-8107-0658-7
  • EAN9782810706587
  • Date de parution03/01/2020
  • ÉditeurPresses universitaires du Midi

Résumé

Longtemps considéré à l'aune des modèles grecs et juifs, et des revendications que certains groupes portaient pour un Etat-nation aux XIXe et XXe siècles, le rapport entre diasporas, nations et Etat-nation a longtemps semblé évident. La prolifération des études diasporiques et la nouvelle histoire des empires a fini par rendre ce rapport plus complexe et compliqué. Ce volume met en perspective les époques modernes et contemporaines, les espace européens, américains et africains : comment imaginait-on "nation" et "Etat" dans l'Europe de l'époque moderne, puis avec les révolutions atlantiques et l'émergence de l'Etat-nation vers la fin du XVIIIe siècle ? A l'époque moderne, les empires utilisaient des groupes diasporiques, des "nations étrangères" , dans le processus d'expansion européenne.
Elles devenaient "des agents et des victimes des empires" (J. Israel). Qu'en est-il, pour les XIXe et XXe siècles, de l'exil des "nationalistes" italiens ou polonais à Paris et à Bruxelles qui produisent des "nationalismes" internationaux (M. Isabella) et mettent ainsi en avant l'aspect transnational des nationalismes ? Et qu'en est-il des contextes postcoloniaux de la deuxième moitié du XXe siècle ? Les contributions de ce numéro, qui envisage une approche chronologique large (du XVe au XXIe siècle), permettront de faire dialoguer des champs historiographiques, histoire de l'Europe moderne, histoire de l'Etat-nation du XIXe siècle, Etats africains postcoloniaux de la deuxième moitié du XXe siècle, qui ne se croisent que rarement.
Longtemps considéré à l'aune des modèles grecs et juifs, et des revendications que certains groupes portaient pour un Etat-nation aux XIXe et XXe siècles, le rapport entre diasporas, nations et Etat-nation a longtemps semblé évident. La prolifération des études diasporiques et la nouvelle histoire des empires a fini par rendre ce rapport plus complexe et compliqué. Ce volume met en perspective les époques modernes et contemporaines, les espace européens, américains et africains : comment imaginait-on "nation" et "Etat" dans l'Europe de l'époque moderne, puis avec les révolutions atlantiques et l'émergence de l'Etat-nation vers la fin du XVIIIe siècle ? A l'époque moderne, les empires utilisaient des groupes diasporiques, des "nations étrangères" , dans le processus d'expansion européenne.
Elles devenaient "des agents et des victimes des empires" (J. Israel). Qu'en est-il, pour les XIXe et XXe siècles, de l'exil des "nationalistes" italiens ou polonais à Paris et à Bruxelles qui produisent des "nationalismes" internationaux (M. Isabella) et mettent ainsi en avant l'aspect transnational des nationalismes ? Et qu'en est-il des contextes postcoloniaux de la deuxième moitié du XXe siècle ? Les contributions de ce numéro, qui envisage une approche chronologique large (du XVe au XXIe siècle), permettront de faire dialoguer des champs historiographiques, histoire de l'Europe moderne, histoire de l'Etat-nation du XIXe siècle, Etats africains postcoloniaux de la deuxième moitié du XXe siècle, qui ne se croisent que rarement.