Le fait divers sanglant fascine. Non résolu, il passionne. Rien d'étonnant à ce que les écrivains s'en inspirent ou s'en emparent : de Stendhal à Truman Capote, ils ont été nombreux à mettre cet atout dans leur jeu. Mais le jeu lui-même est en train de changer. Qu'elle "fictionnalise" des crimes bien réels ou qu'elle rouvre des dossiers que l'on croyait depuis longtemps classés, toute une littérature d'aujourd'hui s'adonne à la contre-enquête.
Simple perpétuation, par d'autres moyens, d'une connivence invétérée ? Ou émergence d'une nouvelle relation entre écrivains et assassins - ce qu'on pourrait appeler, en souvenir de Borges, un "tournant inquisitorial"? L'affaire est instruite, dans cette livraison de Critique, par Blanche Cerquiglini, Pierre Judet de la Combe et Thierry Hoquet, avec l'aide de Pierre Bayard, orfèvre en "critique policière".
Le fait divers sanglant fascine. Non résolu, il passionne. Rien d'étonnant à ce que les écrivains s'en inspirent ou s'en emparent : de Stendhal à Truman Capote, ils ont été nombreux à mettre cet atout dans leur jeu. Mais le jeu lui-même est en train de changer. Qu'elle "fictionnalise" des crimes bien réels ou qu'elle rouvre des dossiers que l'on croyait depuis longtemps classés, toute une littérature d'aujourd'hui s'adonne à la contre-enquête.
Simple perpétuation, par d'autres moyens, d'une connivence invétérée ? Ou émergence d'une nouvelle relation entre écrivains et assassins - ce qu'on pourrait appeler, en souvenir de Borges, un "tournant inquisitorial"? L'affaire est instruite, dans cette livraison de Critique, par Blanche Cerquiglini, Pierre Judet de la Combe et Thierry Hoquet, avec l'aide de Pierre Bayard, orfèvre en "critique policière".