Critique N° 783-784, août-sep
Penser la catastrophe

Par : Françoise Balibar, Patrizia Lombardo, Philippe Roger

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  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • Poids0.212 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7073-2255-5
  • EAN9782707322555
  • Date de parution06/09/2012
  • ÉditeurMinuit (Les Editions de)

Résumé

La catastrophe semble faire partie de notre horizon d’attente et si le calendrier maya n’existait pas, il aurait fallu l’inventer pour habiller d’un peu de romanesque une angoisse diffuse, mais entretenue par des événements très concrets. Ces événements sont-ils véritablement devenus plus fréquents, plus dramatiques, plus dévastateurs ? Ou seulement plus visibles, justement parce qu’ils se découpent sur cet horizon d’attente ? Tremblements de terre, tsunamis, accidents nucléaires, inondations, chambardements climatiques : la planète, les corps, l’histoire même subissent des secousses incessantes.
Chacune prise en particulier est plus ou moins bouleversante. Mais bouleversant à coup sûr pour la conscience contemporaine est le sentiment de leur multiplication et de leur enchaînement. La catastrophe, une idée neuve en Europe ? L’idée peut faire sourire. Le mot, après tout, date des Grecs. Dans l’Antiquité, Catastrôphè désignait déjà le renversement, le bouleversement, la fin – et en particulier celle de la tragédie.
Deux bons millénaires plus tard, quand Littré compose son Dictionnaire, le sens n’a guère changé : renversement, grand malheur, fin déplorable – et bien sûr dénouement. Mais aujourd’hui ? La réponse ne se trouve pas dans les dictionnaires… Quand sommes-nous sortis de l’âge des désastres – celui de Lisbonne, en 1755, avait bouleversé les consciences européennes – pour entrer dans l’ère des catastrophes ? Avec l’arrivée des catastrophes dites industrielles ? Avec la théorie des catastrophes – dont c’est le quarantième anniversaire cette année ? Avec la déferlante des « films-catastrophe », qui ont envahi l’imaginaire mental des moins cinéphiles ? Faut-il pour comprendre ce « renversement » dans les têtes, nous tourner vers la science ou les millénarismes ? Vers les dangers réels ou les menaces fantasmagoriques ? Ce numéro de Critique tente de suivre toutes ces pistes à la fois.
La catastrophe semble faire partie de notre horizon d’attente et si le calendrier maya n’existait pas, il aurait fallu l’inventer pour habiller d’un peu de romanesque une angoisse diffuse, mais entretenue par des événements très concrets. Ces événements sont-ils véritablement devenus plus fréquents, plus dramatiques, plus dévastateurs ? Ou seulement plus visibles, justement parce qu’ils se découpent sur cet horizon d’attente ? Tremblements de terre, tsunamis, accidents nucléaires, inondations, chambardements climatiques : la planète, les corps, l’histoire même subissent des secousses incessantes.
Chacune prise en particulier est plus ou moins bouleversante. Mais bouleversant à coup sûr pour la conscience contemporaine est le sentiment de leur multiplication et de leur enchaînement. La catastrophe, une idée neuve en Europe ? L’idée peut faire sourire. Le mot, après tout, date des Grecs. Dans l’Antiquité, Catastrôphè désignait déjà le renversement, le bouleversement, la fin – et en particulier celle de la tragédie.
Deux bons millénaires plus tard, quand Littré compose son Dictionnaire, le sens n’a guère changé : renversement, grand malheur, fin déplorable – et bien sûr dénouement. Mais aujourd’hui ? La réponse ne se trouve pas dans les dictionnaires… Quand sommes-nous sortis de l’âge des désastres – celui de Lisbonne, en 1755, avait bouleversé les consciences européennes – pour entrer dans l’ère des catastrophes ? Avec l’arrivée des catastrophes dites industrielles ? Avec la théorie des catastrophes – dont c’est le quarantième anniversaire cette année ? Avec la déferlante des « films-catastrophe », qui ont envahi l’imaginaire mental des moins cinéphiles ? Faut-il pour comprendre ce « renversement » dans les têtes, nous tourner vers la science ou les millénarismes ? Vers les dangers réels ou les menaces fantasmagoriques ? Ce numéro de Critique tente de suivre toutes ces pistes à la fois.
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