Critique N° 768, Mai 2011
Terrorisme et globalisation

Par : Jean-Louis Poirier, Riva Kastoryano, Christophe Jaffrelot

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  • Nombre de pages90
  • PrésentationBroché
  • Poids0.113 kg
  • Dimensions13,4 cm × 21,5 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-7073-2178-7
  • EAN9782707321787
  • Date de parution05/05/2011
  • ÉditeurMinuit (Les Editions de)

Résumé

« La petite guerre » imaginée par Clausewitz suscite l’effroi : guerre qui échappe aux Etats ; guerre de partisans où les terroristes, ces lointains héritiers des nihilistes russes dont la mort n’est pas « le maître absolu », méconnaissant la mort, ne reculent pas devant l’extrême violence. Le terrorisme relève en cela d’« une région originaire et obscure », comme le rappelle Jean-Louis Poirier à propos d’un récent ouvrage d’Hélène L’Heuillet : quelque chose en lui reste « incompréhensible ».
L’analyse des formes contemporaines du terrorisme n’en est pas moins devenue, dans le sillage du 11 septembre, un champ d’études à part entière et son aspect le plus débattu, aujourd’hui, réside sans doute dans l’ambiguïté de son fonctionnement, entre territorialisation et transnationalité : c’est le paradoxe exploré dans notre dossier par Riva Kastoryano. Mais le terrorisme, qui apparaît souvent solitaire et toujours clandestin, peut aussi être le fidèle allié d’un État.
Ainsi du Pakistan qui, à travers des actions spectaculaires et meurtrières comme l’attaque commise à Mumbai en novembre 2008, entend « saigner l’Inde ». Christophe Jaffrelot examine ici le cas singulier du groupe responsable de ces attentats, le Lashkar-e-Taiba. Il y a un autre effet « global » de l’extrême violence terroriste, qui est de pousser les Etats à adopter, en retour, des politiques sécuritaires et à instaurer des régimes d’exception qui bafouent les libertés, portant du même coup atteinte à l’universalisme des normes juridiques internationales.
Le terrorisme s’invite ainsi dans le débat juridique : on en trouvera l’écho dans l’entretien que Mireille Delmas-Marty nous a accordé, au moment où paraît Vers une communauté de valeurs, quatrième et dernier volet de son vaste polyptique de théorie du droit.
« La petite guerre » imaginée par Clausewitz suscite l’effroi : guerre qui échappe aux Etats ; guerre de partisans où les terroristes, ces lointains héritiers des nihilistes russes dont la mort n’est pas « le maître absolu », méconnaissant la mort, ne reculent pas devant l’extrême violence. Le terrorisme relève en cela d’« une région originaire et obscure », comme le rappelle Jean-Louis Poirier à propos d’un récent ouvrage d’Hélène L’Heuillet : quelque chose en lui reste « incompréhensible ».
L’analyse des formes contemporaines du terrorisme n’en est pas moins devenue, dans le sillage du 11 septembre, un champ d’études à part entière et son aspect le plus débattu, aujourd’hui, réside sans doute dans l’ambiguïté de son fonctionnement, entre territorialisation et transnationalité : c’est le paradoxe exploré dans notre dossier par Riva Kastoryano. Mais le terrorisme, qui apparaît souvent solitaire et toujours clandestin, peut aussi être le fidèle allié d’un État.
Ainsi du Pakistan qui, à travers des actions spectaculaires et meurtrières comme l’attaque commise à Mumbai en novembre 2008, entend « saigner l’Inde ». Christophe Jaffrelot examine ici le cas singulier du groupe responsable de ces attentats, le Lashkar-e-Taiba. Il y a un autre effet « global » de l’extrême violence terroriste, qui est de pousser les Etats à adopter, en retour, des politiques sécuritaires et à instaurer des régimes d’exception qui bafouent les libertés, portant du même coup atteinte à l’universalisme des normes juridiques internationales.
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