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La percée de la psychologie politique depuis une quinzaine d'années est importante dans le monde anglophone, ainsi que dans le monde hispanophone.
En France, la progression est moins rapide. Il est assez étonnant de constater que la tradition française qui fut prestigieuse (Renan, Michelet, Taine, Hamon, Le Bon, Tarde) ait fait aussi peu d'émules. Néanmoins, après la crise de la psychologie sociale des années soixante-dix, l'intérêt revient lentement.
Les diverses contributions retenues dans ce numéro font le point sur l'état de la discipline dans le monde francophone, américain et espagnol.
L'engagement politique des travaux latino-américains contraste avec l'académisme méthodologique des Américains. Quant à l'apport francophone, c'est autour des questions discursives qu'on peut le retrouver.
Par ailleurs, les questions posées à des psychologues (R. ARDILA, J.-L. BEAUVOIS, M. BILLIG, R. GORI, T. IBANEZ, J.-F. LE NY, B. MATALON, S. MOSCOVICI, A. TROGNON) et à quelques hommes politiques (A.
HENRY, J.-F. HORY, F. SAINT-ELLIER, A. SANTINI) apportent des témoignages intéressants et vivants.