Chimères N° 106
Guerres et croyances

Par : Jean-Claude Polack, Zorka Domic, Elias Jabres
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  • Nombre de pages269
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7492-8340-1
  • EAN9782749283401
  • Date de parution22/05/2025
  • ÉditeurErès

Résumé

Les chiens sont lâchés, l'époque est à la guerre et la planète brûle. Et les cessez-le-feu ou les accords de paix ne nous rassurent pas mieux. Sil faut lâcher les noms, ça s'empile... Trump-Musk, Milei. Poutine, Xi Jinping, Kim Jong-un. Modi. Netanyahou, Khameney, Erdogan. Le Pen, Orhan, Méloni. Autant de projets nationalistes qui polluent l'atmosphère... Pour conjurer le sort, à "Chimères", on mise sur d'autres noms, Deleuze, Guattari et quelques autres, comme sur la schizoanalyse ou l'écosophie, par exemple.
Ca ne pèse pas lourd le minoritaire... Comment rivaliser avec les noms qui mènent le monde à la baguette en précipitant les catastrophes humaines et écologiques ? On pourrait entonner des ritournelles, préférer not to, décliner des façons de fuir, mais en fuyant je cherche une arme, déployer des espaces alternatifs ou à venir, et on le fera. Mais on a également choisi de tâter les murs et d'étudier la résistance des matériaux.
Autrement dit, d'éprouver nos concepts qui mêlent politique et inconscient pour évaluer nos capacités à altérer ces croyances identitaires et même théocratiques qui détricotent ou réécrivent le droit international en durcissant les frontières. Comment ne pas sonder nos propres forces pour ne pas finir emmurés en nous-mêmes, cryptés dans un cri coulé dans le béton armé qui ne parvient plus à nos propres oreilles, dans un monde oublieux que d'autres modes de subjectivation sont possibles, qu'ils peinent à voir le jour, mais qu'ils ne sont pas que des chimères où l'on se contente de la beauté du geste en attendant la semelle qui nous aplatira.
Guattari appelait les années 1980 "les années d'hiver" quand Deleuze annonçait que ça n'allait pas fort en philosophie à des étudiants en cinéma. Puisque nous sommes plus de quarante ans plus tard à y croire encore, c'est qu'il y a quelque chose qui nous plaît à répéter leurs gestes, même s'il faut multiplier les pas de côté en cherchant des lézardes dans les murs. Une compulsion à ouvrir une autre voie comme à raconter d'autres histoires que la rengaine de la souveraineté du peuple restaurée dans un Etat national.
Les chiens sont lâchés, l'époque est à la guerre et la planète brûle. Et les cessez-le-feu ou les accords de paix ne nous rassurent pas mieux. Sil faut lâcher les noms, ça s'empile... Trump-Musk, Milei. Poutine, Xi Jinping, Kim Jong-un. Modi. Netanyahou, Khameney, Erdogan. Le Pen, Orhan, Méloni. Autant de projets nationalistes qui polluent l'atmosphère... Pour conjurer le sort, à "Chimères", on mise sur d'autres noms, Deleuze, Guattari et quelques autres, comme sur la schizoanalyse ou l'écosophie, par exemple.
Ca ne pèse pas lourd le minoritaire... Comment rivaliser avec les noms qui mènent le monde à la baguette en précipitant les catastrophes humaines et écologiques ? On pourrait entonner des ritournelles, préférer not to, décliner des façons de fuir, mais en fuyant je cherche une arme, déployer des espaces alternatifs ou à venir, et on le fera. Mais on a également choisi de tâter les murs et d'étudier la résistance des matériaux.
Autrement dit, d'éprouver nos concepts qui mêlent politique et inconscient pour évaluer nos capacités à altérer ces croyances identitaires et même théocratiques qui détricotent ou réécrivent le droit international en durcissant les frontières. Comment ne pas sonder nos propres forces pour ne pas finir emmurés en nous-mêmes, cryptés dans un cri coulé dans le béton armé qui ne parvient plus à nos propres oreilles, dans un monde oublieux que d'autres modes de subjectivation sont possibles, qu'ils peinent à voir le jour, mais qu'ils ne sont pas que des chimères où l'on se contente de la beauté du geste en attendant la semelle qui nous aplatira.
Guattari appelait les années 1980 "les années d'hiver" quand Deleuze annonçait que ça n'allait pas fort en philosophie à des étudiants en cinéma. Puisque nous sommes plus de quarante ans plus tard à y croire encore, c'est qu'il y a quelque chose qui nous plaît à répéter leurs gestes, même s'il faut multiplier les pas de côté en cherchant des lézardes dans les murs. Une compulsion à ouvrir une autre voie comme à raconter d'autres histoires que la rengaine de la souveraineté du peuple restaurée dans un Etat national.
La médecine du capital
Jean-Claude Polack
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