Cahiers du cinéma N° 750, décembre 2018

Par : Cahiers du cinéma
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  • Nombre de pages100
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.229 kg
  • Dimensions20,0 cm × 27,0 cm × 0,3 cm
  • ISBN978-2-37716-017-4
  • EAN9782377160174
  • Date de parution01/12/2018
  • ÉditeurCahiers du cinéma

Résumé

Avec ce n°750 qui ponctue l'année, nous avons voulu prendre de la hauteur. Dans quel monde entrons-nous ? Ce dossier part du constat qu'il devient impossible de penser le cinéma en dehors de l'accélération des avancées technologiques et du monde qu'elles dessinent (il faudrait dire ? : designent). Le cinéma entre dans un autre cycle qui pose des questions radicales. Mais on a le sentiment que les questions sont mal posées et très loin de ce qui est en train de se passer.
Parler des nouvelles pratiques, de streaming, d'écrans, de séries, ne suffit pas. On fabrique moins des films et des séries que du contenu, et ce contenu est moins déversé par des canaux que commandé par des dispositifs. Il faut donc commencer par comprendre ces dispositifs. Partir du constat que Netflix a plus à voir avec Facebook qu'avec le cinéma. Comprendre que c'est Amazon, vendeur de chaussures en série, qui se lance dans la production de shows en série.
Et qu'Apple se "fixe l'objectif de convertir un milliard de personnes à la VR" . Que la technologie produit le cinéma, les séries et la VR, que la Silicon Valley remplace Hollywood comme foyer imaginaire du cinéma. Le Dreamland de demain ne sera pas construit par des pionniers faisant rêver les foules, mais par des geeks manipulant les cerveaux. Il a toutes les chances de ressembler pour de vrai aux cauchemars de Ready Player One.
Cette critique de la Tech n'est pas une critique d'Internet, on a dit ici ses merveilles en termes d'archives ou de création (n°? 727, novembre 2016), mais le réseau disparaît sous la marchandisation, la concentration, et l'invasion vidéo. Adieu au langage ? : le rapport Sandvine du 2 octobre révèle que la vidéo occupe 58 ? % de la bande passante mondiale, dont 15 ? % rien que pour Netflix.
Avec ce n°750 qui ponctue l'année, nous avons voulu prendre de la hauteur. Dans quel monde entrons-nous ? Ce dossier part du constat qu'il devient impossible de penser le cinéma en dehors de l'accélération des avancées technologiques et du monde qu'elles dessinent (il faudrait dire ? : designent). Le cinéma entre dans un autre cycle qui pose des questions radicales. Mais on a le sentiment que les questions sont mal posées et très loin de ce qui est en train de se passer.
Parler des nouvelles pratiques, de streaming, d'écrans, de séries, ne suffit pas. On fabrique moins des films et des séries que du contenu, et ce contenu est moins déversé par des canaux que commandé par des dispositifs. Il faut donc commencer par comprendre ces dispositifs. Partir du constat que Netflix a plus à voir avec Facebook qu'avec le cinéma. Comprendre que c'est Amazon, vendeur de chaussures en série, qui se lance dans la production de shows en série.
Et qu'Apple se "fixe l'objectif de convertir un milliard de personnes à la VR" . Que la technologie produit le cinéma, les séries et la VR, que la Silicon Valley remplace Hollywood comme foyer imaginaire du cinéma. Le Dreamland de demain ne sera pas construit par des pionniers faisant rêver les foules, mais par des geeks manipulant les cerveaux. Il a toutes les chances de ressembler pour de vrai aux cauchemars de Ready Player One.
Cette critique de la Tech n'est pas une critique d'Internet, on a dit ici ses merveilles en termes d'archives ou de création (n°? 727, novembre 2016), mais le réseau disparaît sous la marchandisation, la concentration, et l'invasion vidéo. Adieu au langage ? : le rapport Sandvine du 2 octobre révèle que la vidéo occupe 58 ? % de la bande passante mondiale, dont 15 ? % rien que pour Netflix.
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Cahiers du cinéma
Grand Format
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