Cahiers de philosophie de l'Université de Caen N° 57/2020
Lectures de Cabanis au XIXe siècle

Par : Laurent Clauzade, Mariana Saad
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  • Nombre de pages197
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-38185-010-8
  • EAN9782381850108
  • Date de parution11/02/2021
  • ÉditeurPresses universitaires de Caen

Résumé

Ce numéro est consacré à la réception philosophique de l'oeuvre de Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808), qui fut, avec Destutt de Tracy (1754-1836), l'un des fondateurs de l'Idéologie, principal mouvement philosophique en France à l'époque de la Révolution. Au confluent des domaines politique, philosophique et médical, cette oeuvre aura un très grand retentissement durant tout le XIXe siècle. La lecture des Rapports du physique et du moral de l'homme (1802) a été déterminante pour la construction d'une nouvelle science de l'homme ; et des thèses telle l'affirmation de la nature cérébrale et organique de la pensée, tout comme l'idée que le moral n'est rien d'autre que le physique pris sous un autre point de vue, seront discutées tout au long du siècle, en France et à l'étranger.
L'ambition de ce dossier est d'affirmer l'importance de cette réception durant la première moitié du XIXe siècle, en évoquant aussi bien les lectures des philosophes majeurs de l'époque, comme Maine de Biran, Gérando, Bonald, Comte ou Schopenhauer, que l'accueil de l'oeuvre dans des aires nationales (Allemagne, Argentine) ou des domaines disciplinaires (psychologie, santé publique).
Ce numéro est consacré à la réception philosophique de l'oeuvre de Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808), qui fut, avec Destutt de Tracy (1754-1836), l'un des fondateurs de l'Idéologie, principal mouvement philosophique en France à l'époque de la Révolution. Au confluent des domaines politique, philosophique et médical, cette oeuvre aura un très grand retentissement durant tout le XIXe siècle. La lecture des Rapports du physique et du moral de l'homme (1802) a été déterminante pour la construction d'une nouvelle science de l'homme ; et des thèses telle l'affirmation de la nature cérébrale et organique de la pensée, tout comme l'idée que le moral n'est rien d'autre que le physique pris sous un autre point de vue, seront discutées tout au long du siècle, en France et à l'étranger.
L'ambition de ce dossier est d'affirmer l'importance de cette réception durant la première moitié du XIXe siècle, en évoquant aussi bien les lectures des philosophes majeurs de l'époque, comme Maine de Biran, Gérando, Bonald, Comte ou Schopenhauer, que l'accueil de l'oeuvre dans des aires nationales (Allemagne, Argentine) ou des domaines disciplinaires (psychologie, santé publique).