Alter N° 21/2013
La vie

Par : Alter

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  • Nombre de pages367
  • PrésentationBroché
  • Poids0.53 kg
  • Dimensions16,0 cm × 22,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-9522374-9-9
  • EAN9782952237499
  • Date de parution14/11/2013
  • ÉditeurAlter

Résumé

Qu'il s'agisse des vécus de conscience (Erlebnisse), du corps vivant et vécu (Leib), du monde de la vie (Lebenswelt), du présent vivant (lebendige Gegenwart), la thématique de la vie est sans aucun doute au coeur de la pensée du fondateur de la phénoménologie. La phénoménologie est-elle pour autant un avatar de la Lebensphilosophie ou philosophie de la vie, dont on sait l'importance au temps même de Husserl et comme semble le suggérer l'oeuvre ultérieure de Michel Henry ? Il suffit pour en douter de prendre en compte le courant qui, d'une manière ou d'une autre, à partir de Heidegger et de Sein und Zeit, oppose radicalement au vivant saisi dans son environnement l'existant en tant qu'ouverture à l'être.
Mais ces considérations relatives à l'histoire de la phénoménologie n'offrent d'intérêt que si elles permettent de poser, d'une manière générale, la question décisive du statut phénoménologique du concept de vie voire, avec une majuscule, du concept de Vie. Dans cette perspective, on peut se demander s'il revient au même de parler de la "vie de la conscience", de la "vie animale", de la "vie végétale" voire de la "vie divine", et si ce qu'on appelle parfois l'existence animale abolit pour autant la nécessité de poser un écart entre la vie et l'existence.
Qu'il s'agisse des vécus de conscience (Erlebnisse), du corps vivant et vécu (Leib), du monde de la vie (Lebenswelt), du présent vivant (lebendige Gegenwart), la thématique de la vie est sans aucun doute au coeur de la pensée du fondateur de la phénoménologie. La phénoménologie est-elle pour autant un avatar de la Lebensphilosophie ou philosophie de la vie, dont on sait l'importance au temps même de Husserl et comme semble le suggérer l'oeuvre ultérieure de Michel Henry ? Il suffit pour en douter de prendre en compte le courant qui, d'une manière ou d'une autre, à partir de Heidegger et de Sein und Zeit, oppose radicalement au vivant saisi dans son environnement l'existant en tant qu'ouverture à l'être.
Mais ces considérations relatives à l'histoire de la phénoménologie n'offrent d'intérêt que si elles permettent de poser, d'une manière générale, la question décisive du statut phénoménologique du concept de vie voire, avec une majuscule, du concept de Vie. Dans cette perspective, on peut se demander s'il revient au même de parler de la "vie de la conscience", de la "vie animale", de la "vie végétale" voire de la "vie divine", et si ce qu'on appelle parfois l'existence animale abolit pour autant la nécessité de poser un écart entre la vie et l'existence.