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    Une relecture magistrale du Premier Testament
    Gustave Martelet était un homme de l’oral; ceux qui ont eu le bonheur de le connaître peuvent en témoigner. Maintenant qu’il est disparu, lire son dernier livre est d’autant plus précieux pour retrouver sa voix. Gustave Martelet avait deux passions : la personne de Jésus, et… la paléontologie. Cette combinaison l’a très tôt poussé à remettre en cause l’idée que le péché d’un premier Adam puisse avoir causé la mort physique, interprétation de la Genèse contraire à tout bon sens scientifique. De ce point de départ, et de sa recherche incessante sur la personne de Jésus, sont nés beaucoup de ses livres, dont celui-ci, posthume. Selon une théologie ascendante, c’est-à-dire partant non de dogmes, mais des textes, en toute confiance en eux, mais non sans intelligence, ce livre propose une relecture du Premier Testament (exclusivement, un autre tome était prévu sur le Nouveau) sous une double interrogation : pourquoi la souffrance et la mort ? Quid de la mort spirituelle du péché ? Ces interrogations, aussi vieilles que l’humanité, sont posées au fil des chapitres, de Moïse à Job et aux prophètes en passant par les livres de sagesse. Les méchants sont-ils punis ? Dieu a-t-il voulu la mort ? Qu’est que le Messie ? Si la lecture est parfois ardue, en particulier au début, elle devient de plus en plus jubilatoire, au fil des chapitres; on comprend que notre mortalité ne va pas sans la messianité d’un Dieu qui se donne, discute et argumente sans relâche. Et cette quête réciproque de Dieu et de son peuple élu prend une dimension universelle. On sort de ce livre heureux que ce Dieu que notre époque dit mort, ou, pire encore, détestable, puisse être digne d’être aimé de l’homme moderne « de tout son cœur, de toute son âme et de toute son intelligence ».
    Gustave Martelet était un homme de l’oral; ceux qui ont eu le bonheur de le connaître peuvent en témoigner. Maintenant qu’il est disparu, lire son dernier livre est d’autant plus précieux pour retrouver sa voix. Gustave Martelet avait deux passions : la personne de Jésus, et… la paléontologie. Cette combinaison l’a très tôt poussé à remettre en cause l’idée que le péché d’un premier Adam puisse avoir causé la mort physique, interprétation de la Genèse contraire à tout bon sens scientifique. De ce point de départ, et de sa recherche incessante sur la personne de Jésus, sont nés beaucoup de ses livres, dont celui-ci, posthume. Selon une théologie ascendante, c’est-à-dire partant non de dogmes, mais des textes, en toute confiance en eux, mais non sans intelligence, ce livre propose une relecture du Premier Testament (exclusivement, un autre tome était prévu sur le Nouveau) sous une double interrogation : pourquoi la souffrance et la mort ? Quid de la mort spirituelle du péché ? Ces interrogations, aussi vieilles que l’humanité, sont posées au fil des chapitres, de Moïse à Job et aux prophètes en passant par les livres de sagesse. Les méchants sont-ils punis ? Dieu a-t-il voulu la mort ? Qu’est que le Messie ? Si la lecture est parfois ardue, en particulier au début, elle devient de plus en plus jubilatoire, au fil des chapitres; on comprend que notre mortalité ne va pas sans la messianité d’un Dieu qui se donne, discute et argumente sans relâche. Et cette quête réciproque de Dieu et de son peuple élu prend une dimension universelle. On sort de ce livre heureux que ce Dieu que notre époque dit mort, ou, pire encore, détestable, puisse être digne d’être aimé de l’homme moderne « de tout son cœur, de toute son âme et de toute son intelligence ».
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