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Notes et avis 1 à 8 sur un total de 33
L'amour et les forêts
Avis posté le 2014-12-05
Trop long
J’aurais mis la moyenne, si on pouvait couper les étoiles en deux, parce qu’il y a du bon quand-même dans ce livre. Le scénario, le cheminement que suit le récit passant de bouche en bouche, donne du relief à l’histoire et évite (trop de) la lassitude.
Mais que cet auteur est bavard ! Il fait des phrases, plutôt jolies d’ailleurs, mais il les accumule, il n’arrive plus à s’arrêter. Du coup c’est lent, ça s’étire, s’étale, pendant qu’on attend la suite. Pour moi, la moitié du nombre de pages suffirait, il en sortirait une histoire plus dense, plus forte, et on serait plus touché.
L’émotion est difficile à naître aussi en raison du manque de réalisme des personnages, qu’on a du mal à se représenter en face de soi. Il existe certainement des hommes aussi minables et sordides que le mari de Bénédicte Ombredanne, mais son passé juste effleuré est un peu léger pour expliquer un caractère aussi entièrement nuisible. Et Bénédicte elle, on lui voit tant de facettes différentes selon les moments de son histoire et les personnes qui la racontent qu’on n’arrive pas à la connaitre, son image est floue. Quant à leurs enfants, on dirait des figurants, ébauchés au crayon, plantés là pour le récit, sans consistance.
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'amour, (ni beaucoup de forêts) dans ce roman.
J’aurais mis la moyenne, si on pouvait couper les étoiles en deux, parce qu’il y a du bon quand-même dans ce livre. Le scénario, le cheminement que suit le récit passant de bouche en bouche, donne du relief à l’histoire et évite (trop de) la lassitude.
Mais que cet auteur est bavard ! Il fait des phrases, plutôt jolies d’ailleurs, mais il les accumule, il n’arrive plus à s’arrêter. Du coup c’est lent, ça s’étire, s’étale, pendant qu’on attend la suite. Pour moi, la moitié du nombre de pages suffirait, il en sortirait une histoire plus dense, plus forte, et on serait plus touché.
L’émotion est difficile à naître aussi en raison du manque de réalisme des personnages, qu’on a du mal à se représenter en face de soi. Il existe certainement des hommes aussi minables et sordides que le mari de Bénédicte Ombredanne, mais son passé juste effleuré est un peu léger pour expliquer un caractère aussi entièrement nuisible. Et Bénédicte elle, on lui voit tant de facettes différentes selon les moments de son histoire et les personnes qui la racontent qu’on n’arrive pas à la connaitre, son image est floue. Quant à leurs enfants, on dirait des figurants, ébauchés au crayon, plantés là pour le récit, sans consistance.
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'amour, (ni beaucoup de forêts) dans ce roman.