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Elsa Chataigner

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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 8 sur un total de 126
Ultramarins
Avis posté le 2021-10-02
  • liberté
  • envoutant
  • marins
  • pas de côté
"C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer..."
Les ultramarins, ce sont les ultras de la mer, ces marins au très très long court qui passent des mois sur des cargos, seuls, au milieu de l'eau. À bord, ils sont vingt, plus la commandante, réputée pour sa rigueur, son professionnalisme. Elle les a tous choisis, un par un. Elle connaît leurs visages, leurs histoires. Un jour, elle leur autorise l'inconcevable : une heure de baignade au milieu de nulle part. Cette heure de liberté, ils vont la savourer comme jamais ils n'ont savouré une heure... À leur retour, elle les compte. Et ce qui devait arriver arriva...il y en a un...en plus. À partir de ce moment, c'est le grand chambardement. Mariette Navarro nous offre une parenthèse enchanteresse, magnifiée par la délicatesse de son écriture qui sublime les sentiments humains.
Les ultramarins, ce sont les ultras de la mer, ces marins au très très long court qui passent des mois sur des cargos, seuls, au milieu de l'eau. À bord, ils sont vingt, plus la commandante, réputée pour sa rigueur, son professionnalisme. Elle les a tous choisis, un par un. Elle connaît leurs visages, leurs histoires. Un jour, elle leur autorise l'inconcevable : une heure de baignade au milieu de nulle part. Cette heure de liberté, ils vont la savourer comme jamais ils n'ont savouré une heure... À leur retour, elle les compte. Et ce qui devait arriver arriva...il y en a un...en plus. À partir de ce moment, c'est le grand chambardement. Mariette Navarro nous offre une parenthèse enchanteresse, magnifiée par la délicatesse de son écriture qui sublime les sentiments humains.
Et ils dansaient le dimanche
Avis posté le 2021-09-11
  • immigration
  • lyon
  • lutte
  • Antifascisme
  • Front populaire
  • Industrie de la soie
Le petit livre rouge
À travers le parcours d'immigrés venus à Lyon pour y trouver une vie meilleure, Paola Pigani explore des thèmes aussi variés que l'exil, l'espoir l'amour, l'amitié et la désillusion. Un roman percutant et engagé servi par par une plume d'une infinie douceur et éminemment poétique.
À travers le parcours d'immigrés venus à Lyon pour y trouver une vie meilleure, Paola Pigani explore des thèmes aussi variés que l'exil, l'espoir l'amour, l'amitié et la désillusion. Un roman percutant et engagé servi par par une plume d'une infinie douceur et éminemment poétique.
  • Vie-Monde
  • Tellurique
  • La claque de la rentrée
  • Mike Brant
Condensé de l'histoire du monde.
Qui d'autre mieux qu'un poète, aurait pu dire les vies et la mort de Mike Brant, né Moshe Brand, fruit d'exil et d'amour, de destruction et d'espoir ? Qui d'autre mieux qu'un alchimiste, pour changer en matière précieuse et en Totem du monde, la vie de celui qui n'est aujourd'hui, pour certain d'entre nous, plus que le vague souvenir d'un chanteur de variété ? Serge Airoldi a ce talent presque mystique du Mage qui se sert d'une vie pour nous parler du monde et de sa noirceur. " Et la lumière brille dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont pas comprise. " Un talent hors norme, un roman puissant.
Qui d'autre mieux qu'un poète, aurait pu dire les vies et la mort de Mike Brant, né Moshe Brand, fruit d'exil et d'amour, de destruction et d'espoir ? Qui d'autre mieux qu'un alchimiste, pour changer en matière précieuse et en Totem du monde, la vie de celui qui n'est aujourd'hui, pour certain d'entre nous, plus que le vague souvenir d'un chanteur de variété ? Serge Airoldi a ce talent presque mystique du Mage qui se sert d'une vie pour nous parler du monde et de sa noirceur. " Et la lumière brille dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont pas comprise. " Un talent hors norme, un roman puissant.
L'amour, c'est surcoté
Avis posté le 2021-08-21
  • Amour
  • humour
  • tendresse
  • langue
  • quête
  • cités
  • Vannes
L'amour, l'amour, l'amour
Ce n'est pas parce qu'on entre en littérature avec des Nike usées et en écrivant en verlan qu'on n'a rien à dire. Totalement irrévérencieux, drôle et triste à la fois, mais toujours touchant, Mourad Winter balaie tous nos préjugés. Son secret : la dérision. De tout, de tous-t-es, et surtout, de lui-même. Aussi haletant qu'une série Netflix, aussi déjanté qu'un film des Monty Python (rapport au phallus, qu'on se le dise) une vanne toutes les 10 secondes, des tas de réfs par page (les aurez-vous toutes ?) Mourad Winter signe la quête pour "ken" d'un anti-héros 2.0 qui va tomber sur un avion de chasse. Lorsque le vie n'a que de la "demer" à nous offrir, on en vient à se foutre de tout, on n'a plus peur de rien. C'est là sans aucun doute l'élégance du désespoir. Et sa puissance. La langue française est une langue vivante. Et pour ne pas qu'elle meure, faut bien la secouer. Sinon la pulpe, elle reste en bas. Vous l'avez ?
Ce n'est pas parce qu'on entre en littérature avec des Nike usées et en écrivant en verlan qu'on n'a rien à dire. Totalement irrévérencieux, drôle et triste à la fois, mais toujours touchant, Mourad Winter balaie tous nos préjugés. Son secret : la dérision. De tout, de tous-t-es, et surtout, de lui-même. Aussi haletant qu'une série Netflix, aussi déjanté qu'un film des Monty Python (rapport au phallus, qu'on se le dise) une vanne toutes les 10 secondes, des tas de réfs par page (les aurez-vous toutes ?) Mourad Winter signe la quête pour "ken" d'un anti-héros 2.0 qui va tomber sur un avion de chasse. Lorsque le vie n'a que de la "demer" à nous offrir, on en vient à se foutre de tout, on n'a plus peur de rien. C'est là sans aucun doute l'élégance du désespoir. Et sa puissance. La langue française est une langue vivante. Et pour ne pas qu'elle meure, faut bien la secouer. Sinon la pulpe, elle reste en bas. Vous l'avez ?
Mon mari
Avis posté le 2021-08-19
  • Amour
  • humour
  • partage
  • Pur
Une semaine dans la vie d'une femme.
Il est coutume de dire que les femmes se divisent en trois catégories : les amoureuses, les maîtresses, et les mères. Notre héroïne n'a aucun goût pour les amours frivoles ou passagères, et n'a jamais ressenti le moindre soupçon d'empathie, d'instinct maternel pour ses deux enfants beaucoup trop encombrants. Elle, c'est une amoureuse. Elle, elle aime son mari. Éperdument, plus que tout elle l'aime, c'est beau comme elle l'aime, c'est fou comme elle l'aime. Aveuglément. Impatiemment. Le problème, c'est que son mari l'aime aussi. Posément. Naturellement. Calmement. Et ça, c'est pire que l'enfer ! Aucune notice nulle part, aucun roman pour apprendre à gérer un amour pur et partagé. Un roman à la fois drôle et presque oppressant sur l'amour et ses affres. Une Ode à l'écrit comme exutoire et à la présence salvatrice des mots.
Il est coutume de dire que les femmes se divisent en trois catégories : les amoureuses, les maîtresses, et les mères. Notre héroïne n'a aucun goût pour les amours frivoles ou passagères, et n'a jamais ressenti le moindre soupçon d'empathie, d'instinct maternel pour ses deux enfants beaucoup trop encombrants. Elle, c'est une amoureuse. Elle, elle aime son mari. Éperdument, plus que tout elle l'aime, c'est beau comme elle l'aime, c'est fou comme elle l'aime. Aveuglément. Impatiemment. Le problème, c'est que son mari l'aime aussi. Posément. Naturellement. Calmement. Et ça, c'est pire que l'enfer ! Aucune notice nulle part, aucun roman pour apprendre à gérer un amour pur et partagé. Un roman à la fois drôle et presque oppressant sur l'amour et ses affres. Une Ode à l'écrit comme exutoire et à la présence salvatrice des mots.
  • Drôle
  • litterature
  • finesse
  • Intelligent
  • edouard baer
Le scribe
En digne trublion des mots, Edouard Baer nous offre un moment de lecture doux et savoureux. Comédien au détour de soi, il se réfugie dans "Le dernier bar avant la fin du monde" pour s'abreuver à la source de vie : la littérature. À travers les textes de Malraux, Vian, Camus, Brassens et les voix de Rochefort, Marielle, Gabin, il nous fait revêtir le merveilleux costume de l'enfance, heureuse, de son honnêteté et de son instinct du bien. Un hommage vibrant aux grands Maîtres des mots, écrivains ou comédiens, à l'universalité des textes et à l'engagement.
En digne trublion des mots, Edouard Baer nous offre un moment de lecture doux et savoureux. Comédien au détour de soi, il se réfugie dans "Le dernier bar avant la fin du monde" pour s'abreuver à la source de vie : la littérature. À travers les textes de Malraux, Vian, Camus, Brassens et les voix de Rochefort, Marielle, Gabin, il nous fait revêtir le merveilleux costume de l'enfance, heureuse, de son honnêteté et de son instinct du bien. Un hommage vibrant aux grands Maîtres des mots, écrivains ou comédiens, à l'universalité des textes et à l'engagement.
L'eau-forte
Avis posté le 2021-04-28
  • expérience littéraire
  • auteur lyonnais
  • quête spirituelle
L'équilibre est une suite de désequilibres
Plonger dans l'univers de Robert Alexis, c'est retrouver l'amour des Belles Lettres, des mots choisis, triés sur le volet. C'est aussi briser les schémas, les habitudes. Se confronter à d'autres points de vues, à une autre manière d'expérimenter le monde. L'eau forte, c'est une quête spirituelle hors norme, de celles qui vous déforment, reforment, transforment à vie. L'eau forte, c'est le roman de ce qui ne nous tue pas. Celui qui nous fait trembler, vaciller, trébucher et nous relever. Puisque les habitudes nous avilissent, nous ramollissent, suivons Robert Alexis hors de notre de confort littéraire sur la piste de la réflexion et du changement de paradigme
Plonger dans l'univers de Robert Alexis, c'est retrouver l'amour des Belles Lettres, des mots choisis, triés sur le volet. C'est aussi briser les schémas, les habitudes. Se confronter à d'autres points de vues, à une autre manière d'expérimenter le monde. L'eau forte, c'est une quête spirituelle hors norme, de celles qui vous déforment, reforment, transforment à vie. L'eau forte, c'est le roman de ce qui ne nous tue pas. Celui qui nous fait trembler, vaciller, trébucher et nous relever. Puisque les habitudes nous avilissent, nous ramollissent, suivons Robert Alexis hors de notre de confort littéraire sur la piste de la réflexion et du changement de paradigme