Adeline - 2

C’est une auteure que j’ai découverte au Salon du Polar, et le fait qu’elle ait fait carrière dans la police m’a convaincue d’essayer un de ses ouvrages car je me suis dit que sa profession initiale donnerait plus de crédibilité au récit. Et je n’ai pas été déçue, c’est un roman agréable à lire, bien construit, bien ficelé, malgré les différentes affaires. Le suspense est présent, les chapitres sont courts et il y a de nombreux rebondissements. Les personnages ne sont pas « clichés » et l’on éprouve de l’empathie pour eux. Le point négatif est qu’il n’y a pas vraiment de surprise, on se doute bien de qui est derrière toute cette histoire. Mais j’ai apprécié les rapports d’enquête à la fin du livre qui récapitulent les faits et qui donnent une explication claire et précise à chaque affaire. J’ai bien envie de me laisser tenter par d’autres de ses ouvrages !

Un livre assez sympathique, facile à lire, sans prise de tête. Pourtant ce n’était pas gagné d’avance, à l’instar de Myron, le golf ce n’est pas vraiment mon domaine de prédilection. Alors comme je ne m’y connais pas du tout, il y a certains termes que j’ai eu du mal à comprendre, ça m’a été assez désagréable. De plus, il y a beaucoup trop de descriptions, trop de fioritures, trop de dialogues inutiles… et au final peu d’action. L’intrigue aurait pu tenir en 200 pages. Et puis, plus j’avance dans cette série, plus je me dis que Myron a plus l’étoffe d’un looser que d’un héros… J’ai vraiment du mal à adhérer, je préfère de loin les hors-série. Mais bon, on arrive quand même à se prendre au jeu et à s’intéresser à l’histoire. Le dénouement est un peu farfelu mais tient debout. Dommage qu'on ne sait pas vraiment comment Myron en est arrivé à cette déduction.

J’avoue que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Déjà, j’ai vraiment du mal à cerner le personnage de Myron Bolitar, pourtant c’est déjà le troisième roman de la série, mais rien n’y fait… Je le trouve nonchalant, maladroit, bref il n’a pas l’étoffe d’un héros… En plus, après avoir lu un thriller avec autant de personnalité que « Play » (de Franck Parisot), j’ai eu du mal à faire la transition et à retrouver cette adrénaline dans « Faux rebond ». Je n’irai pas jusqu’à dire que je ne le recommanderai pas, mais je l’ai trouvé un peu fade, plat, sans relief. Bon, il n’y a pas que des mauvais côtés, il se lit quand même facilement et rapidement, et l’élément de résolution qui donne une explication et un mobile à toute cette histoire m’a quand même surprise.

Ça, c’est le genre de roman que j’aime ! Du suspense du début à la fin, la tension qui monte au fil des pages, des énigmes qui poussent à la réflexion, une enquête bien construite, des personnages attachants, un serial killer gore et terrifiant, un mobile complètement dément mais toutefois crédible, une mise en scène et un contexte intriguant… Le rythme est soutenu et l’auteur ne plombe pas le récit de descriptions inintéressantes et inutiles ; de ce fait, on reste plongé dans ce thriller du début à la fin… Un livre passionnant qui se dévore et qu’on ne peut lâcher avant de l’avoir terminé ! Je le recommande vivement pour ceux qui n’ont pas l’âme sensible, c’est un de mes coups de cœur !

C’est celui que j’ai le plus apprécié. Les pages se tournent sans effort, l’auteur sait faire monter le suspense, nous procure aussi de l’émotion ce qui fait que l’on s’attache facilement aux personnages. La chute est surprenante, et l’on parvient à répondre à toutes nos questions