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Vincent - 1

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Confusion
Avis posté le 2013-05-20
  • XXe siècle
  • Dublin
Une belle découverte
Neil Jordan est un réalisateur, producteur, scénariste irlandais, connu pour la série à succès « Les Borgia ».Mais, en littérature, c’est un novice. Il nous livre ici son 1er roman. L’histoire se déroule à Dublin. Elle débute, de nos jours, à l’enterrement de Gérald. Dans la foule, se trouve Kévin qui ressemble étrangement au défunt et qui raconte toutes les péripéties causées ou provoquées volontairement par cette ressemblance. On plonge alors dans le Dublin des années 50 et l’on suit les parcours de ces 2 garçons, issus de milieux sociaux différents, qui se croisent souvent. Le roman relate des souvenirs drôles (Il est fréquent qu’ils partagent la même fille qui ne se doute de rien, tant les 2 hommes se ressemblent). Mais un drame va survenir qui va les éloigner à tout jamais. J’ai de suite accroché au roman. Les anecdotes, les seconds rôles (notamment la mère ou Darragh), le cadre (la maison voisine de celle de Kévin a appartenu à Bram Stoker, l’écrivain de Dracula), le rythme (une succession de chapitres courts) rendent la lecture très agréable. Et le thème du double est toujours fascinant ! Mais, ensuite, l’attrait diminue car il ne se passe pas grand-chose de nouveau (le coup de la fille revient à de multiples reprises !) et l’on attend longtemps le drame annoncé qui survient 50 pages avant la fin…un peu tard à mon goût ! Une belle découverte cependant.
Neil Jordan est un réalisateur, producteur, scénariste irlandais, connu pour la série à succès « Les Borgia ».Mais, en littérature, c’est un novice. Il nous livre ici son 1er roman. L’histoire se déroule à Dublin. Elle débute, de nos jours, à l’enterrement de Gérald. Dans la foule, se trouve Kévin qui ressemble étrangement au défunt et qui raconte toutes les péripéties causées ou provoquées volontairement par cette ressemblance. On plonge alors dans le Dublin des années 50 et l’on suit les parcours de ces 2 garçons, issus de milieux sociaux différents, qui se croisent souvent. Le roman relate des souvenirs drôles (Il est fréquent qu’ils partagent la même fille qui ne se doute de rien, tant les 2 hommes se ressemblent). Mais un drame va survenir qui va les éloigner à tout jamais. J’ai de suite accroché au roman. Les anecdotes, les seconds rôles (notamment la mère ou Darragh), le cadre (la maison voisine de celle de Kévin a appartenu à Bram Stoker, l’écrivain de Dracula), le rythme (une succession de chapitres courts) rendent la lecture très agréable. Et le thème du double est toujours fascinant ! Mais, ensuite, l’attrait diminue car il ne se passe pas grand-chose de nouveau (le coup de la fille revient à de multiples reprises !) et l’on attend longtemps le drame annoncé qui survient 50 pages avant la fin…un peu tard à mon goût ! Une belle découverte cependant.
Deux étrangers
Avis posté le 2013-05-20
  • XXIe siècle
Un temps nouveau
Elise, jeune mère de famille, reçoit un appel de son père qu’elle n’a plus vu depuis 7ans. « Elise, il faut que je te voie, je suis à Marrakech. Je t’attends avant la fin du mois » Et il raccroche… C’est le point de départ du livre, un « road-book » car Elise décide de s’y rendre, par des chemins de traverse, au volant d’une vieille R5, héritée de sa mère. Un voyage à travers la France, l’Espagne mais aussi dans les souvenirs d’enfance. Ce père autoritaire, égoïste, pervers … Elise n’a pas envie de le revoir ! Ils sont devenus 2 étrangers… Et pourtant, au fil des kilomètres, ce père m’est apparu de plus en plus touchant. Un voyage aussi qui survient au moment de sa rupture avec Simon, son mari. Un voyage, enfin, en mars 2011, au moment du « Printemps arabe ». Le Maroc qu’elle va parcourir s’agite de partout. Une période vraiment charnière à tous points de vue. « Un temps nouveau » écrit-elle. J’ai été très touché par ce livre et les rapports familiaux présentés. Comment pardonner pour toutes ces blessures d’enfance ? De belles rencontres jalonnent aussi le parcours. Forcément, un livre qui fait réfléchir au père que l’on a et au père que l’on est ! J’ai aussi, après celui-ci, envie de lire les autres romans d’Emilie Frèche car elle écrit très bien. Le roman commence par cette citation de François Truffaut « Un jour, vous aurez des enfants. Alors j’espère qu’ils vous aimeront. A vrai dire, ils vous aimeront si vous les aimez ».
Elise, jeune mère de famille, reçoit un appel de son père qu’elle n’a plus vu depuis 7ans. « Elise, il faut que je te voie, je suis à Marrakech. Je t’attends avant la fin du mois » Et il raccroche… C’est le point de départ du livre, un « road-book » car Elise décide de s’y rendre, par des chemins de traverse, au volant d’une vieille R5, héritée de sa mère. Un voyage à travers la France, l’Espagne mais aussi dans les souvenirs d’enfance. Ce père autoritaire, égoïste, pervers … Elise n’a pas envie de le revoir ! Ils sont devenus 2 étrangers… Et pourtant, au fil des kilomètres, ce père m’est apparu de plus en plus touchant. Un voyage aussi qui survient au moment de sa rupture avec Simon, son mari. Un voyage, enfin, en mars 2011, au moment du « Printemps arabe ». Le Maroc qu’elle va parcourir s’agite de partout. Une période vraiment charnière à tous points de vue. « Un temps nouveau » écrit-elle. J’ai été très touché par ce livre et les rapports familiaux présentés. Comment pardonner pour toutes ces blessures d’enfance ? De belles rencontres jalonnent aussi le parcours. Forcément, un livre qui fait réfléchir au père que l’on a et au père que l’on est ! J’ai aussi, après celui-ci, envie de lire les autres romans d’Emilie Frèche car elle écrit très bien. Le roman commence par cette citation de François Truffaut « Un jour, vous aurez des enfants. Alors j’espère qu’ils vous aimeront. A vrai dire, ils vous aimeront si vous les aimez ».
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