Vincent Jahn

Qui compte acheter ce livre ? Gros coup dur pour F. Hollande !

Bruxelles, place d’Arezzo, XXIème siècle, le lieu est posé. Les personnages suivent avec leur diversité : plus ou moins riches, de différentes catégories socio-professionnelles, de différents styles. Un point commun : cette lettre reçue d’une colombe ou l’on peut lire « Ce mot simplement pour te signaler que je t’aime. Signé : tu sais qui ». Eric-Emmanuel Schmitt nous entraine dans un roman mélangeant les relations sentimentales entre ces protagonistes. Des relations parfois farfelues, des relations libérées voire libertines. Nous ne sommes pas habitués à ce type d’écriture venant d’E-E S qui peut employer un vocabulaire parfois vulgaire. Le livre reste très bien rédigé et on est dans l’attente de connaître le fin mot de l’histoire jusqu’au bout. Les perroquets de la place d’Arezzo débarque en pleine rentrée littéraire 2013 sur un registre encore peu exploité par Schmitt. Je recommande tout de même pour les personnes à l’esprit assez…ouvert !

On reconnait bien dans cet ouvrage le style d’écriture de Jean d’Ormesson. Pour moi, « Un jour je m’en irais sans en avoir tout dit » est un roman écrit un peu trop rapidement par l’auteur. Dans les trois parties de son livre, d’Ormesson nous emmène sur différentes thématiques, fortes. Des sujets parfois dur mais c’est toujours l’amour qui triomphe. L’auteur met en scène Marie, qui va faire naître des sentiments chez un homme riche et hagard. Un livre tourné aussi sur la religion : entre Pama, le personnage bouddhiste et les fortes allusions à Dieu, nous sommes transporté dans une histoire pleine de morale, pleine de philosophie. Un énième livre pour ce grand auteur français, mais certainement pas celui que l’on retiendra comme « Au plaisir de Dieu ».