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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 8 sur un total de 107
Aristote, mon père
Avis posté le 2014-08-25
    Mouais...
    Malheureusement je n'ai pas été tout à fait conquise par ce titre. Je n'ai pas lu le premier livre de Annabelle Lyon, qui traitait également de la vie d'Aristote, mais cela ne m'a pas posé de problème lors de ma lecture. Ce qui m'a posé problème c'est le style de l'auteur, certes fluide, mais justement un peu trop, pas assez travaillé. Et puis certaines répétitions volontaires laissent une sensation de style surfait... Ensuite je n'ai pas accroché à l'histoire, je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages, bref, ce livre m'a laissé de marbre. Je n'ai pas détesté pour autant, mais j'avais l'impression d'être spectatrice de ma propre lecture, je pense que je suis passée à côté, tout simplement, peut-être le contexte n'a-t-il pas facilité les choses. J'ai en effet étudié longtemps la Grèce antique, alors j'étais parfois plus attentive aux références historiques qu'à l'histoire elle-même. Je peux d'ailleurs dire que ces références furent très agréables à lire, bien intégrées dans le livre, mais elles ont, à mon sens, pris le dessus sur le fond. Cela s'explique peut-être par mon attachement à l'histoire de la Grèce antique. E, bref, je dirais que j'ai été quelque peu déçue, et qu'il a manqué ce petit plus qui aurait surement fait la différence.
    Malheureusement je n'ai pas été tout à fait conquise par ce titre. Je n'ai pas lu le premier livre de Annabelle Lyon, qui traitait également de la vie d'Aristote, mais cela ne m'a pas posé de problème lors de ma lecture. Ce qui m'a posé problème c'est le style de l'auteur, certes fluide, mais justement un peu trop, pas assez travaillé. Et puis certaines répétitions volontaires laissent une sensation de style surfait... Ensuite je n'ai pas accroché à l'histoire, je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages, bref, ce livre m'a laissé de marbre. Je n'ai pas détesté pour autant, mais j'avais l'impression d'être spectatrice de ma propre lecture, je pense que je suis passée à côté, tout simplement, peut-être le contexte n'a-t-il pas facilité les choses. J'ai en effet étudié longtemps la Grèce antique, alors j'étais parfois plus attentive aux références historiques qu'à l'histoire elle-même. Je peux d'ailleurs dire que ces références furent très agréables à lire, bien intégrées dans le livre, mais elles ont, à mon sens, pris le dessus sur le fond. Cela s'explique peut-être par mon attachement à l'histoire de la Grèce antique. E, bref, je dirais que j'ai été quelque peu déçue, et qu'il a manqué ce petit plus qui aurait surement fait la différence.
    Elle s'appelait Sarah
    Avis posté le 2014-07-13
      Émouvant
      Ça y est, je l'ai en enfin lu! Parfois il y a des lectures qui nous font envie tout en nous faisant un peu peur, car le sujet ne prête pas à rire. Très sensible, j'avais quelques réserves sur ma capacité à pouvoir lire cette histoire, en sachant bien sûr que la plus à plaindre ce n'est pas moi... Mais revenons à cette lecture. Dés les premières pages, on est plongé dans ce récit à deux voix. Il y a la petite fille, dont on découvre le prénom au milieu de notre lecture. Cette petite fille est juive et sa vie va basculer le 16 juillet 1942, lors de la tristement célèbre rafle du Vel d'Hiv. Et puis il y a Julia. Cette femme est américaine, elle est mariée à un français, vit à Paris et est journaliste. Pour préparer l'anniversaire de la rafle, son patron lui demande de rédiger un article sur cet événement. Deux récits, deux époques, et pourtant deux vies qui se trouveront mêlées l'une à l'autre. Tatiana de Rosnay ne nous propose pas une véritable enquête sur la vie d'une petite fille déportée, elle précise tout de suite que son histoire est totalement fictive. Peut-être est-ce la raison pour laquelle j'ai été émue sans être totalement bouleversée. Les personnages sont parfois antipathiques, parfois profondément humains. Ils ne peuvent laisser indifférent, tout comme cette histoire, dont le thème principal est la recherche de la vérité. Une lecture finalement agréable, facilitée par l'écriture plutôt juste de l'auteure. Toutefois, il ne faut pas oublier que ce livre est un roman, il a donc les défauts de ses qualités. Il est parfois "facile" de se faire un avis sur les comportements des gens de l'époque, même si je ne les comprends et ne les soutiens absolument pas. Qui sait ce que nous aurions nous-mêmes fait à leur place? Il ne faut présumer de rien, et ne pas juger trop facilement et rapidement. Nous pouvons et devons cependant travailler au devoir de mémoire, se rappeler des faits et faire en sorte que cela ne se reproduise pas.
      Ça y est, je l'ai en enfin lu! Parfois il y a des lectures qui nous font envie tout en nous faisant un peu peur, car le sujet ne prête pas à rire. Très sensible, j'avais quelques réserves sur ma capacité à pouvoir lire cette histoire, en sachant bien sûr que la plus à plaindre ce n'est pas moi... Mais revenons à cette lecture. Dés les premières pages, on est plongé dans ce récit à deux voix. Il y a la petite fille, dont on découvre le prénom au milieu de notre lecture. Cette petite fille est juive et sa vie va basculer le 16 juillet 1942, lors de la tristement célèbre rafle du Vel d'Hiv. Et puis il y a Julia. Cette femme est américaine, elle est mariée à un français, vit à Paris et est journaliste. Pour préparer l'anniversaire de la rafle, son patron lui demande de rédiger un article sur cet événement. Deux récits, deux époques, et pourtant deux vies qui se trouveront mêlées l'une à l'autre. Tatiana de Rosnay ne nous propose pas une véritable enquête sur la vie d'une petite fille déportée, elle précise tout de suite que son histoire est totalement fictive. Peut-être est-ce la raison pour laquelle j'ai été émue sans être totalement bouleversée. Les personnages sont parfois antipathiques, parfois profondément humains. Ils ne peuvent laisser indifférent, tout comme cette histoire, dont le thème principal est la recherche de la vérité. Une lecture finalement agréable, facilitée par l'écriture plutôt juste de l'auteure. Toutefois, il ne faut pas oublier que ce livre est un roman, il a donc les défauts de ses qualités. Il est parfois "facile" de se faire un avis sur les comportements des gens de l'époque, même si je ne les comprends et ne les soutiens absolument pas. Qui sait ce que nous aurions nous-mêmes fait à leur place? Il ne faut présumer de rien, et ne pas juger trop facilement et rapidement. Nous pouvons et devons cependant travailler au devoir de mémoire, se rappeler des faits et faire en sorte que cela ne se reproduise pas.
      Le confident
      Avis posté le 2014-07-08
        belle surprise
        Voici un livre que je lorgnais depuis longtemps sur les présentoirs des librairies et que j'ai enfin eu le courage d'acheter. Je peux d'ores et déjà dire que je ne regrette pas cet achat. J'ai beaucoup apprécié la plume de cette auteure, dont c'est le premier roman. La construction du livre ressemble à un puzzle, chacun des personnages apportant, par leurs récits, des éléments de compréhension de l'histoire. Le changement de police permet de connaître l'auteur de chacun des chapitres, faisant ainsi évoluer l'histoire et ainsi maintenir une tension psychologique constante. Le contexte historique est au service de cette histoire machiavélique. J'ai pu apprécier les détails apportés sur le contexte, tout autant que l'histoire elle-même. Concernant les personnages, on se prend d'affection pour certains d'entre eux, devinant les aspects tragiques de leur vie. Pour d'autres, on aime les détester, tout en percevant les nuances, importantes, apportées par l'auteure. En résumé, un livre qui m'a beaucoup plu, et que je ne regrette pas d'avoir lu. Je suivrais maintenant la parution des romans d'Hélène Grémillon.
        Voici un livre que je lorgnais depuis longtemps sur les présentoirs des librairies et que j'ai enfin eu le courage d'acheter. Je peux d'ores et déjà dire que je ne regrette pas cet achat. J'ai beaucoup apprécié la plume de cette auteure, dont c'est le premier roman. La construction du livre ressemble à un puzzle, chacun des personnages apportant, par leurs récits, des éléments de compréhension de l'histoire. Le changement de police permet de connaître l'auteur de chacun des chapitres, faisant ainsi évoluer l'histoire et ainsi maintenir une tension psychologique constante. Le contexte historique est au service de cette histoire machiavélique. J'ai pu apprécier les détails apportés sur le contexte, tout autant que l'histoire elle-même. Concernant les personnages, on se prend d'affection pour certains d'entre eux, devinant les aspects tragiques de leur vie. Pour d'autres, on aime les détester, tout en percevant les nuances, importantes, apportées par l'auteure. En résumé, un livre qui m'a beaucoup plu, et que je ne regrette pas d'avoir lu. Je suivrais maintenant la parution des romans d'Hélène Grémillon.