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Notes et avis 1 à 8 sur un total de 52
Le réveil du coeur
Avis posté le 2014-03-17
  • Drôle
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • France
  • Attendrissant
humour et tendresse
Au départ, ils sont deux : le père, surnommé le Vieux, et Jean, son fils. le premier est allergique à la modernité, il est attaché à ses vieux films, à sa vieille télé et à une vie faite de petits bonheurs tout simples. Jean, lui, c'est plutôt le bobo parisien, mais la version sympa voire un peu molle du genou. Les deux hommes s'aiment mais ils passent leur temps à se chamailler sur leurs modes de vie respectifs. Un troisième homme, ou plutôt un bébé, va venir troubler ce duo bien installé dans sa routine. En devenant père pour l'un et en devenant grand-père pour l'autre, la vision du monde va doucement se modifier. Mon avis: Je l'ai adoré, je l'ai dévoré. La première partie est vraiment très drôle. François d'Epenoux nous offre quelques moments d'anthologie comme la première scène dans le métro ou les courses chez Ikea précédent l'arrivée de bébé. Un pur régal !!! La deuxième est beaucoup plus tendre et m'a touchée au point d'en user la moitié de mon paquet de mouchoirs. Les personnages sont aussi attachants qu'énervants mais au final, c'est leur gentillesse qui fait mouche. J'ai tout de suite imaginer ce livre transformé dans un film de jean Becker et ce que je ne savais pas, c'est qu'un des romans de François a été adapté par Jean Becker. En tout cas, je suis pour que ce livre devienne un beau film qui respectera l'esprit de ce texte. Allez zou chez votre libraire ou dans votre bibliothèque !!! Il fait tellement de bien ce roman ! Dernière petite remarque, je me suis délectée du personnage de la chef de Jean. Elle m'a rappelée quelques mauvaises rencontres dans des couloirs de bureau ...
Au départ, ils sont deux : le père, surnommé le Vieux, et Jean, son fils. le premier est allergique à la modernité, il est attaché à ses vieux films, à sa vieille télé et à une vie faite de petits bonheurs tout simples. Jean, lui, c'est plutôt le bobo parisien, mais la version sympa voire un peu molle du genou. Les deux hommes s'aiment mais ils passent leur temps à se chamailler sur leurs modes de vie respectifs. Un troisième homme, ou plutôt un bébé, va venir troubler ce duo bien installé dans sa routine. En devenant père pour l'un et en devenant grand-père pour l'autre, la vision du monde va doucement se modifier. Mon avis: Je l'ai adoré, je l'ai dévoré. La première partie est vraiment très drôle. François d'Epenoux nous offre quelques moments d'anthologie comme la première scène dans le métro ou les courses chez Ikea précédent l'arrivée de bébé. Un pur régal !!! La deuxième est beaucoup plus tendre et m'a touchée au point d'en user la moitié de mon paquet de mouchoirs. Les personnages sont aussi attachants qu'énervants mais au final, c'est leur gentillesse qui fait mouche. J'ai tout de suite imaginer ce livre transformé dans un film de jean Becker et ce que je ne savais pas, c'est qu'un des romans de François a été adapté par Jean Becker. En tout cas, je suis pour que ce livre devienne un beau film qui respectera l'esprit de ce texte. Allez zou chez votre libraire ou dans votre bibliothèque !!! Il fait tellement de bien ce roman ! Dernière petite remarque, je me suis délectée du personnage de la chef de Jean. Elle m'a rappelée quelques mauvaises rencontres dans des couloirs de bureau ...
  • Drôle
  • Emouvant
  • XXIe siècle
intelligent et drôle
L'histoire est très bien résumée dans le sous-titre : " Les histoires brutes et non romancées d'une jeune médecin généraliste ". Jaddo est médecin généraliste remplaçante et depuis quelques années, elle tient un blog où elle raconte son quotidien et revient sur ses années d'études (Jaddo). Avec ses yeux de jeune fille pleine d'humanité et d'humour, elle raconte ce monde médical dans lequel elle est entrée il y a une dizaine d'années. Alors ce bouquin là, je peux vous dire que j'ai failli l'acheter une bonne trentaine de fois mais c'est sa sortie en poche qui a définitivement bouclé l'affaire. Cette lecture m'a fait un drôle d'effet. Tout d'abord, ça m'a rappelé ma brillante première année de médecine. Je me suis revue congelée avec mes petits camarades devant la grille le matin, une heure avant l'ouverture, pour être sûre d'avoir une place dans l'amphi. Je me suis souvenue de ces dessins de cellules que j'essayais de reproduire avec un résultat plus qu'approximatif et de ces cours d'anatomie auxquels je ne comprenais rien. La différence c'est que Jaddo, elle l'a passée cette première année et qu'elle raconte la suite. Et là, je me suis dis, j'aurais sûrement ressemblé à cette étudiante sauf que je n'aurais pas tenu bon comme elle et que j'aurais probablement lâché l'affaire devant cette médecine qui oublie qu'elle a des humains en face d'elle. Jaddo utilise à merveille l'humour pour raconter l'égo démesuré de certains médecins et notamment des chirurgiens. Elle montre aussi qu'elle est attentive à ses patients, qu'elle n'est pas parfaite mais qu'elle essaie de les comprendre et de les écouter et que c'est quand même une bonne partie du boulot. Parfois certains tous petits gestes, comme mettre un drap pour couvrir une patiente dénudée peut tout changer pour elle, ne coûtent pas grand chose au médecin. On s'amuse, on s'indigne, on s'émeut à chaque histoire qu'elle raconte. On tourne les pages pour entendre l'histoire suivante et aussi pour voir quel médecin elle est en train de devenir. Elle raconte aussi à quel point il a été difficile de faire comprendre à son entourage qu'elle souhaitait de sa propre volonté devenir " simple " médecin généraliste. C'était un vrai choix et non le résultat d'un échec quelconque ; mais ça, c'est difficile de le comprendre. Il n'est pas inutile de vous dire que c'est Martin Winckler qui a rédigé la préface et qu'il y a comme une filiation évidente. Une bien belle lecture, je vous le jure !
L'histoire est très bien résumée dans le sous-titre : " Les histoires brutes et non romancées d'une jeune médecin généraliste ". Jaddo est médecin généraliste remplaçante et depuis quelques années, elle tient un blog où elle raconte son quotidien et revient sur ses années d'études (Jaddo). Avec ses yeux de jeune fille pleine d'humanité et d'humour, elle raconte ce monde médical dans lequel elle est entrée il y a une dizaine d'années. Alors ce bouquin là, je peux vous dire que j'ai failli l'acheter une bonne trentaine de fois mais c'est sa sortie en poche qui a définitivement bouclé l'affaire. Cette lecture m'a fait un drôle d'effet. Tout d'abord, ça m'a rappelé ma brillante première année de médecine. Je me suis revue congelée avec mes petits camarades devant la grille le matin, une heure avant l'ouverture, pour être sûre d'avoir une place dans l'amphi. Je me suis souvenue de ces dessins de cellules que j'essayais de reproduire avec un résultat plus qu'approximatif et de ces cours d'anatomie auxquels je ne comprenais rien. La différence c'est que Jaddo, elle l'a passée cette première année et qu'elle raconte la suite. Et là, je me suis dis, j'aurais sûrement ressemblé à cette étudiante sauf que je n'aurais pas tenu bon comme elle et que j'aurais probablement lâché l'affaire devant cette médecine qui oublie qu'elle a des humains en face d'elle. Jaddo utilise à merveille l'humour pour raconter l'égo démesuré de certains médecins et notamment des chirurgiens. Elle montre aussi qu'elle est attentive à ses patients, qu'elle n'est pas parfaite mais qu'elle essaie de les comprendre et de les écouter et que c'est quand même une bonne partie du boulot. Parfois certains tous petits gestes, comme mettre un drap pour couvrir une patiente dénudée peut tout changer pour elle, ne coûtent pas grand chose au médecin. On s'amuse, on s'indigne, on s'émeut à chaque histoire qu'elle raconte. On tourne les pages pour entendre l'histoire suivante et aussi pour voir quel médecin elle est en train de devenir. Elle raconte aussi à quel point il a été difficile de faire comprendre à son entourage qu'elle souhaitait de sa propre volonté devenir " simple " médecin généraliste. C'était un vrai choix et non le résultat d'un échec quelconque ; mais ça, c'est difficile de le comprendre. Il n'est pas inutile de vous dire que c'est Martin Winckler qui a rédigé la préface et qu'il y a comme une filiation évidente. Une bien belle lecture, je vous le jure !
Le chant de Dolorès
Avis posté le 2013-04-06
  • Passionnant
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • Etats-Unis
Magnifique roman !
Alors que Dolorès n'est encore qu'une enfant, ses parents se séparent. Sa mère, déjà instable suite à la perte d'un bébé, ira quelques temps en hôpital psychiatrique. Pendant ce temps, Dolorès est hébergée par sa grand-mère, femme pieuse et peu sympathique. C'est là qu'elle commence à se réfugier dans la nourriture ; très vite, sa courbe de poids grimpe en flèche. La lueur d'espoir, que pouvait alors représenter le nouveau voisin, va se transformer en cauchemar le jour où il abuse d'elle. Dolorès se replie dès lors complètement et ne vit plus que dans sa chambre entre les feuilletons télé et ses paquets de gateaux. Mais Dolorès est pleine de ressources et elle va, grâce à sa volonté, affronter tous ses démons. Mon avis : coa Vu mon résumé de l'histoire, vous pourriez avoir envie de vous enfuir en courant... et bien surtout, ne le faites pas car vous passeriez à côté d'un sublime roman ! Chaque soir, j'avais hâte de retrouver Dolorès pour l'écouter me raconter sa vie, ses peurs, ses envies et ses doutes. Passionnant de la première à la dernière page, ce roman écrit à la première personne du singulier m'a touché par sa sincérité et son réalisme. J'ai eu l'impression de me lier d'amitié avec Dolorès et je n'avais du coup pas envie de la quitter car elle nous raconte tout. Un roman de 700 pages, d'une vie, de l'enfance à l'âge adulte, faite d'épreuves mais aussi de joie, dur et beau à la fois, qui ne laisse pas indifférent et qui devient un ami pendant quelques jours. Les larmes aux yeux, j'ai tourné les dernières pages car je n'avais pas envie de la laisser, cette Dolorès. Pas du tout envie ! A noter impérativement en rouge dans vos LAL !!!
Alors que Dolorès n'est encore qu'une enfant, ses parents se séparent. Sa mère, déjà instable suite à la perte d'un bébé, ira quelques temps en hôpital psychiatrique. Pendant ce temps, Dolorès est hébergée par sa grand-mère, femme pieuse et peu sympathique. C'est là qu'elle commence à se réfugier dans la nourriture ; très vite, sa courbe de poids grimpe en flèche. La lueur d'espoir, que pouvait alors représenter le nouveau voisin, va se transformer en cauchemar le jour où il abuse d'elle. Dolorès se replie dès lors complètement et ne vit plus que dans sa chambre entre les feuilletons télé et ses paquets de gateaux. Mais Dolorès est pleine de ressources et elle va, grâce à sa volonté, affronter tous ses démons. Mon avis : coa Vu mon résumé de l'histoire, vous pourriez avoir envie de vous enfuir en courant... et bien surtout, ne le faites pas car vous passeriez à côté d'un sublime roman ! Chaque soir, j'avais hâte de retrouver Dolorès pour l'écouter me raconter sa vie, ses peurs, ses envies et ses doutes. Passionnant de la première à la dernière page, ce roman écrit à la première personne du singulier m'a touché par sa sincérité et son réalisme. J'ai eu l'impression de me lier d'amitié avec Dolorès et je n'avais du coup pas envie de la quitter car elle nous raconte tout. Un roman de 700 pages, d'une vie, de l'enfance à l'âge adulte, faite d'épreuves mais aussi de joie, dur et beau à la fois, qui ne laisse pas indifférent et qui devient un ami pendant quelques jours. Les larmes aux yeux, j'ai tourné les dernières pages car je n'avais pas envie de la laisser, cette Dolorès. Pas du tout envie ! A noter impérativement en rouge dans vos LAL !!!
La petite marchande de souvenirs
Avis posté le 2013-03-24
  • XXIe siècle
dépaysant
Nous sommes en 1995 et Julien, jeune médecin français, travaille à Hanoï. Cet exil est pour lui l'occasion de belles rencontres. Il y a Fleur l'étudiante, qui lui donne des cours de Vietnamien, Wallace et Margaret, un couple d'américains dont l'histoire est profondément liée à celle de ce pays, et puis il y a Lumière d'automne, la petite marchande de souvenirs, qui vend ses bibelots aux touristes pour survivre... Mais le début d'une épidémie va bouleverser la vie de Julien. Tout d'abord, le service où il travaille va être mis en quarantaine, puis il voit débarquer Cléa une spécialiste en bactériologie et par ailleurs ancienne amoureuse. Dans la chaleur du Vietnam, les histoires s'entrelacent... Mon avis : Il y énormément de choses dans ce roman, bien plus que mon pauvre résumé le laisse paraître. C'est un enchantement de lire les descriptions des payasages et des gens. J'ai eu l'impression que François Lelord a écrit ce roman avec une plume asiatique. Il a vraiment fait la part belle à la nature sans en livrer un portrait de carte postale. Quand Julien va boire son café au bord du lac, j'y étais et je savourais comme lui cet instant de paix et de contemplation. Je me suis complètement immergée dans cette lecture et c'est bien à regrets que j'ai tourné la dernière page. Malgré toutes ses qualités, je ne mets cependant pas de coup de coeur car j'ai trouvé que le sujet de l'épidémie n'était pas très bien mené.
Nous sommes en 1995 et Julien, jeune médecin français, travaille à Hanoï. Cet exil est pour lui l'occasion de belles rencontres. Il y a Fleur l'étudiante, qui lui donne des cours de Vietnamien, Wallace et Margaret, un couple d'américains dont l'histoire est profondément liée à celle de ce pays, et puis il y a Lumière d'automne, la petite marchande de souvenirs, qui vend ses bibelots aux touristes pour survivre... Mais le début d'une épidémie va bouleverser la vie de Julien. Tout d'abord, le service où il travaille va être mis en quarantaine, puis il voit débarquer Cléa une spécialiste en bactériologie et par ailleurs ancienne amoureuse. Dans la chaleur du Vietnam, les histoires s'entrelacent... Mon avis : Il y énormément de choses dans ce roman, bien plus que mon pauvre résumé le laisse paraître. C'est un enchantement de lire les descriptions des payasages et des gens. J'ai eu l'impression que François Lelord a écrit ce roman avec une plume asiatique. Il a vraiment fait la part belle à la nature sans en livrer un portrait de carte postale. Quand Julien va boire son café au bord du lac, j'y étais et je savourais comme lui cet instant de paix et de contemplation. Je me suis complètement immergée dans cette lecture et c'est bien à regrets que j'ai tourné la dernière page. Malgré toutes ses qualités, je ne mets cependant pas de coup de coeur car j'ai trouvé que le sujet de l'épidémie n'était pas très bien mené.