SyD

Quand je découvre un auteur qui m'enthousiasme, je lis si possible plusieurs livres de lui d'affilée pour conforter mon opinion et pour prolonger mon plaisir de vivre dans ce nouvel univers littéraire. C'est ce que j'ai fait au cours de ce mois de juin avec Barbara Constantine. Il y a beaucoup d'espoir dans ses livres, même si la vie n'épargne pas ses personnages, bien au contraire. Beaucoup d'humanité aussi. Et quelques leçons, surtout pas à recevoir, ce n'est pas le style des personnages de porter des jugements, mais à prendre. Comme essayer de vivre sa vie, d'avancer. D'aucuns diront : c'est gentillet, ces histoires, mais ça ne se passe pas comme ça dans la vraie vie, et puis ce n'est pas de la grande littérature. Ceux-là n'ont rien compris : ils ne fréquentent pas la "vraie" vie.

On retrouve le même monde que celui où vit Paulette, un monde généreux et optimiste. On peut souffler un peu et y croire... On peut aussi se dire que les gens ont tous leur faiblesse et qu'il ne faut pas juger sans essayer de comprendre. La maman de Tom a du mal à avancer dans la vie, mais elle essaie. Quand aux anglais, je voudrais trop les avoir comme voisins, moi qui ne jardine pas, je leur emprunterais des légumes...

J'ai reçu ce livre en cadeau de mes filles et dès que j'ai commencé, j'ai dû le finir tout de suite. Heureusement que c'était un dimanche ! Les personnages sont formidables, banals pourtant, mais qui luttent pour conserver une vie meilleure au quotidien... et qui y arrivent ! Malgré les sautes d'humeur des uns et des autres, malgré le manque d'argent, malgré les différences d'âge. Grâce à un moyen tout simple : la solidarité. Associée au respect de l'autre.