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Willy Lefèvre

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Monsieur le Curé
Avis posté le 2012-05-13
  • Inattendu
  • Eblouissant
  • Ironique
  • XIXe siècle
les dessous des bénitiers.
Monsieur le Curé , avec ses théories personnelles justifiant ses débordements, reste une évocation poétique discrètement humoristique. Les personnages de l'auteur (M. Mouche, Béret et Casquette, Théocrite, M. le Curé…) ont toujours réponse à tout. Ils essaient de faire rire non par leur bêtise mais par leur intelligence. Monsieur le curé savait que Dieu était tout entier dans une pomme. Car la pomme, dans sa perfection, n’aurait souffert aucune modification susceptible de l’améliorer. Or, Monsieur le curé mordait dans la golden avec joie, la détruisait pour la transformer, en goûtait la savoureuse idées qu sa mort seule pouvait exprimer. Un homme, un jour, s’approcha de Monsieur le curé et s’étonna qu’il puisse commettre le sacrilège de consommer les fruits que les arbres, en toute confiance, laissaient pendre à leurs branches. « le divin étant partout, sous toutes les formes arborescentes ou animales que la nature produit, lui dit Monsieur le curé, il ne saurait être intouchable. Les nécessités de l’existence nous poussent à écraser sous nos pieds ou entre nos dents les luxueux montages de la vie. Cette sensualité refondratrice se retrouve tout naturellement dans le récit Monsieur le Curé, elle s’y épanouit avec une aisance qui n’est pas sans rappeler le goût des libertins et des Lumières. C’est un art de vivre qui se développe dans ce texte, on le sent fleurir au gré des aventures et des réflexions nourries par un M. le Curé bien particulier, mais tellement humain. Le lit de Monsieur le curé, très étroit, ne laissait pas de place pour le péché. Le manque de place ne fit qu’augmenter le péché. Monsieur le curé découvrit, ahuri, la subtile finition de la femme. Amandine se révéla une incroyable sœur des mains de Monsieur le curé, de sa conscience et aussi de ce sexe qu’il avait si longtemps privé de publicité... A découvrir...
Monsieur le Curé , avec ses théories personnelles justifiant ses débordements, reste une évocation poétique discrètement humoristique. Les personnages de l'auteur (M. Mouche, Béret et Casquette, Théocrite, M. le Curé…) ont toujours réponse à tout. Ils essaient de faire rire non par leur bêtise mais par leur intelligence. Monsieur le curé savait que Dieu était tout entier dans une pomme. Car la pomme, dans sa perfection, n’aurait souffert aucune modification susceptible de l’améliorer. Or, Monsieur le curé mordait dans la golden avec joie, la détruisait pour la transformer, en goûtait la savoureuse idées qu sa mort seule pouvait exprimer. Un homme, un jour, s’approcha de Monsieur le curé et s’étonna qu’il puisse commettre le sacrilège de consommer les fruits que les arbres, en toute confiance, laissaient pendre à leurs branches. « le divin étant partout, sous toutes les formes arborescentes ou animales que la nature produit, lui dit Monsieur le curé, il ne saurait être intouchable. Les nécessités de l’existence nous poussent à écraser sous nos pieds ou entre nos dents les luxueux montages de la vie. Cette sensualité refondratrice se retrouve tout naturellement dans le récit Monsieur le Curé, elle s’y épanouit avec une aisance qui n’est pas sans rappeler le goût des libertins et des Lumières. C’est un art de vivre qui se développe dans ce texte, on le sent fleurir au gré des aventures et des réflexions nourries par un M. le Curé bien particulier, mais tellement humain. Le lit de Monsieur le curé, très étroit, ne laissait pas de place pour le péché. Le manque de place ne fit qu’augmenter le péché. Monsieur le curé découvrit, ahuri, la subtile finition de la femme. Amandine se révéla une incroyable sœur des mains de Monsieur le curé, de sa conscience et aussi de ce sexe qu’il avait si longtemps privé de publicité... A découvrir...
    la persévérance dans la tradition.
    La persévérance dans la tradition est une ligne de conduite bien suivie par Gaston Gallimard. La recherche du bel écrit et du bel ouvrage a guidé cet homme tout au long de sa carrière. Faisant fi de toutes les critiques dues à la jalousie et à la convoitise de son bel outil de travail. Bien entouré par ses collaborateurs érudits et soucieux du travail bien accompli, il a gravé son siècle d'une empreinte remarquable par la transmission de la pensée des écrivains qu'il a eu le privilège de lancer. Ouvrage que tout bibliophile se doit de découvrir.
    La persévérance dans la tradition est une ligne de conduite bien suivie par Gaston Gallimard. La recherche du bel écrit et du bel ouvrage a guidé cet homme tout au long de sa carrière. Faisant fi de toutes les critiques dues à la jalousie et à la convoitise de son bel outil de travail. Bien entouré par ses collaborateurs érudits et soucieux du travail bien accompli, il a gravé son siècle d'une empreinte remarquable par la transmission de la pensée des écrivains qu'il a eu le privilège de lancer. Ouvrage que tout bibliophile se doit de découvrir.
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