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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 17
Avoir un corps
Avis posté le 2013-09-05
Un exercice de style
L’idée était belle et ambitieuse, suivre la vie d’une femme uniquement à travers les messages de son corps, à travers ses sensations physiques. Il y a tant à dire, trop sans doute : Les maladies, la fièvre et les injections, la fontanelle de son petit frère fraîchement né qui la dégoûte, le corps de son père aperçu dans la salle de bains, les règles, l’hostie pendant la messe, les gauloises que fumait son père dans la voiture, les gestes déplacés du médecin de famille, le premier baiser, le corps qui se modifie, son dégoût pour le boudin, etc…
Malheureusement on est plus ici dans l’exercice de style que dans le roman. C’est surtout l’écriture qui m’a gênée, des paragraphes très courts qui empêchent le lecteur de se laisser emporter, des anecdotes tronquées qui s’enchaînent sans transition, des bouts de ci, des bouts de ça collés ensemble, un style descriptif qui atteint vite ses limites. Le tout manque trop de fluidité pour que je puisse éprouver un quelconque plaisir à parcourir ce livre.
Et puis si l’on oublie le point de vue corporel, le fond de l'histoire n’a pas beaucoup d’intérêt, c’est le parcours assez banal d’une jeune femme, qui se veut sans doute universel mais que j'ai trouvé bien plat et qui ne m’a pas particulièrement touchée. C’est finalement un livre qui à trop se focaliser sur l'expérience de la chair en a éjecté toute trace d’émotion. J’ai jeté l’éponge au bout de la centième page, incapable d’aller au bout de cette lecture particulièrement indigeste.
L’idée était belle et ambitieuse, suivre la vie d’une femme uniquement à travers les messages de son corps, à travers ses sensations physiques. Il y a tant à dire, trop sans doute : Les maladies, la fièvre et les injections, la fontanelle de son petit frère fraîchement né qui la dégoûte, le corps de son père aperçu dans la salle de bains, les règles, l’hostie pendant la messe, les gauloises que fumait son père dans la voiture, les gestes déplacés du médecin de famille, le premier baiser, le corps qui se modifie, son dégoût pour le boudin, etc…
Malheureusement on est plus ici dans l’exercice de style que dans le roman. C’est surtout l’écriture qui m’a gênée, des paragraphes très courts qui empêchent le lecteur de se laisser emporter, des anecdotes tronquées qui s’enchaînent sans transition, des bouts de ci, des bouts de ça collés ensemble, un style descriptif qui atteint vite ses limites. Le tout manque trop de fluidité pour que je puisse éprouver un quelconque plaisir à parcourir ce livre.
Et puis si l’on oublie le point de vue corporel, le fond de l'histoire n’a pas beaucoup d’intérêt, c’est le parcours assez banal d’une jeune femme, qui se veut sans doute universel mais que j'ai trouvé bien plat et qui ne m’a pas particulièrement touchée. C’est finalement un livre qui à trop se focaliser sur l'expérience de la chair en a éjecté toute trace d’émotion. J’ai jeté l’éponge au bout de la centième page, incapable d’aller au bout de cette lecture particulièrement indigeste.

La Reine de la Baltique
Avis posté le 2013-09-04
- XXIe siècle
- Suède
- Stockholm
- Sandhamn
Une lecture agréable
L'essentiel dans ce type de polar est la personnalité de l'enquêteur: Bien qu'un peu fade Thomas est un personnage plutôt sympathique, et le récent drame familial auquel il a été confronté (le décès de sa fille) lui donne tout de suite un côté touchant. On suit donc d'un côté l'enquête menée par Thomas, et de l'autre Nora, son amie d'enfance, juriste en vacances sur l'île, mère de deux enfants, qui va jouer bien malgré elle un rôle dans la résolution de l'enquête. J'ai bien aimé cette alternance des points de vue qui permet d'apporter un certain rythme à l'histoire. J'ai trouvé en revanche les problèmes de couple de Nora et de son mari Henrik un peu redondants et envahissants.
L'un des grands points positifs de ce roman c'est le décor et l'ambiance, je ne connaissais pas du tout cette île de Sandhman, située dans l'archipel de Stockholm, et où beaucoup de Suédois vont passer leurs vacances. L'intrigue se déroule en pleine période estivale, autant dire que ce n'est vraiment pas le moment que des cadavres viennent s'échouer sur les plages!
Pour le reste c'est un polar plutôt classique, avec une enquête plaisante à suivre mais qui ne recèle pas de grandes surprises (à part la résolution de l'énigme qui m'a paru pour le coup un peu tirée par les cheveux). Dommage aussi qu'il s'agisse d'une série, il faudra attendre le volume suivant pour savoir si Thomas conclura avec la jolie Carina, et si Nora acceptera le nouveau poste de juriste qui lui a été proposé malgré les réticences de son mari.
L'essentiel dans ce type de polar est la personnalité de l'enquêteur: Bien qu'un peu fade Thomas est un personnage plutôt sympathique, et le récent drame familial auquel il a été confronté (le décès de sa fille) lui donne tout de suite un côté touchant. On suit donc d'un côté l'enquête menée par Thomas, et de l'autre Nora, son amie d'enfance, juriste en vacances sur l'île, mère de deux enfants, qui va jouer bien malgré elle un rôle dans la résolution de l'enquête. J'ai bien aimé cette alternance des points de vue qui permet d'apporter un certain rythme à l'histoire. J'ai trouvé en revanche les problèmes de couple de Nora et de son mari Henrik un peu redondants et envahissants.
L'un des grands points positifs de ce roman c'est le décor et l'ambiance, je ne connaissais pas du tout cette île de Sandhman, située dans l'archipel de Stockholm, et où beaucoup de Suédois vont passer leurs vacances. L'intrigue se déroule en pleine période estivale, autant dire que ce n'est vraiment pas le moment que des cadavres viennent s'échouer sur les plages!
Pour le reste c'est un polar plutôt classique, avec une enquête plaisante à suivre mais qui ne recèle pas de grandes surprises (à part la résolution de l'énigme qui m'a paru pour le coup un peu tirée par les cheveux). Dommage aussi qu'il s'agisse d'une série, il faudra attendre le volume suivant pour savoir si Thomas conclura avec la jolie Carina, et si Nora acceptera le nouveau poste de juriste qui lui a été proposé malgré les réticences de son mari.

Voir du pays
Avis posté le 2013-09-03
- XXIe siècle
- Afghanistan
- Chypre
Un sujet intéressant mais un livre bancal.
Ce roman m’a d’abord permis de découvrir l’existence de ce SAS de décompression mis en place à Chypre depuis 2009, où sont envoyés les soldats revenant d’Afghanistan ou plus récemment du Mali. Un sujet en or!
Malheureusement une grande partie du roman se contente d'enchaîner les platitudes (la guerre, c’est terrible) et les clichés, avec d’un côté les touristes qui sont forcément de riches abrutis qui ne se rendent pas compte de leur chance, de l’autre les militaires qui sont à de rares exceptions près des imbéciles mal dégrossis. Je ne parle même pas de l’infirmière militaire Fanny, amie d’Aurore et Marine, qui ne pense qu'à se trouver un homme (le fameux cliché de l’infirmière, il fallait oser!). Aurore et Marine sont des personnages plutôt froids pour lesquels j’ai eu du mal à éprouver de l’empathie malgré toutes les épreuves qu'elles ont du traverser.
J’ai souvent eu l’impression que l’auteur ne savait finalement pas trop quoi faire de son sujet, hésitant entre critique sociale, politique, et fiction pure. La dernière partie est plus réussie et sauve un peu le livre, les personnages et l'histoire commencent enfin à prendre un peu de consistance, dommage que cela arrive si tard.
Un sujet intéressant mais un livre inégal et impersonnel qui ne m’a pas vraiment convaincu.
Ce roman m’a d’abord permis de découvrir l’existence de ce SAS de décompression mis en place à Chypre depuis 2009, où sont envoyés les soldats revenant d’Afghanistan ou plus récemment du Mali. Un sujet en or!
Malheureusement une grande partie du roman se contente d'enchaîner les platitudes (la guerre, c’est terrible) et les clichés, avec d’un côté les touristes qui sont forcément de riches abrutis qui ne se rendent pas compte de leur chance, de l’autre les militaires qui sont à de rares exceptions près des imbéciles mal dégrossis. Je ne parle même pas de l’infirmière militaire Fanny, amie d’Aurore et Marine, qui ne pense qu'à se trouver un homme (le fameux cliché de l’infirmière, il fallait oser!). Aurore et Marine sont des personnages plutôt froids pour lesquels j’ai eu du mal à éprouver de l’empathie malgré toutes les épreuves qu'elles ont du traverser.
J’ai souvent eu l’impression que l’auteur ne savait finalement pas trop quoi faire de son sujet, hésitant entre critique sociale, politique, et fiction pure. La dernière partie est plus réussie et sauve un peu le livre, les personnages et l'histoire commencent enfin à prendre un peu de consistance, dommage que cela arrive si tard.
Un sujet intéressant mais un livre inégal et impersonnel qui ne m’a pas vraiment convaincu.

L'éternel
Avis posté le 2013-05-27
- Ennuyant
Quelle déception!
1917, Ionas et Caïn sont deux frères juifs très proches l’un de l’autre, malgré leurs différences : Ionas est un homme sensible et droit, fidèle à sa fiancée Hiéléna. Caïn est une forte tête, un pleutre qui va s’enfuir dès la première occasion, laissant mourir son frère sur un champ de bataille, et sa propre compagne, enceinte, sans un geste pour les aider. Après la mort de son frère il n’hésite pas à épouser la douce et belle fiancée de celui-ci. Mais Ionas renaît sous la forme d'un vampire, bien décidé à retrouver Hiéléna.
Après la BD ("Le chat du rabbin" notamment) et le cinéma ("Gainsbourg vie héroïque"), Joann Sfar ajoute une nouvelle corde à son arc avec ce premier roman. J’étais plutôt impatiente d’entamer cette lecture, mais j'ai tout de suite eu du mal à entrer dans l'histoire, d’abord à cause de l’extrême violence des premiers chapitres (associée à une certaine complaisance, l'auteur se vautre dans les détails gores) : les scènes d’éviscération s’enchaînent, le sang coule à flots. La scène de viol dans laquelle la jeune Mérij finit par arracher à coup de dents les attributs de son agresseur est sans doute celle que j’ai trouvée le plus pénible à lire.
Le tout manque de nerf et d'un fil directeur, c’est trop bavard, l’histoire s’enlise autour du personnage un peu fade de Ionas, et l’auteur se contente de juxtaposer des scènes sans que l’ensemble prenne jamais sens. Quel ennui ! Je refermais le livre au bout de deux pages, je m’endormais dessus, je sautais des paragraphes entiers… Aucun personnage ne m’a intéressé, et je n’avais vraiment aucune envie de savoir ce qu’il allait advenir d’eux. Finalement je n'ai pas réussi à aller au bout de cette lecture, et ça a été vraiment un soulagement de passer à autre chose. On sent une réelle ambition derrière ce récit, Joann Sfar s'est inspiré plus ici du Comte Dracula et du roman gothique que du romantisme mièvre d’Edward Cullen, mais je n’ai clairement pas adhéré à cet univers glauque et à cette écriture trop lourde.
1917, Ionas et Caïn sont deux frères juifs très proches l’un de l’autre, malgré leurs différences : Ionas est un homme sensible et droit, fidèle à sa fiancée Hiéléna. Caïn est une forte tête, un pleutre qui va s’enfuir dès la première occasion, laissant mourir son frère sur un champ de bataille, et sa propre compagne, enceinte, sans un geste pour les aider. Après la mort de son frère il n’hésite pas à épouser la douce et belle fiancée de celui-ci. Mais Ionas renaît sous la forme d'un vampire, bien décidé à retrouver Hiéléna.
Après la BD ("Le chat du rabbin" notamment) et le cinéma ("Gainsbourg vie héroïque"), Joann Sfar ajoute une nouvelle corde à son arc avec ce premier roman. J’étais plutôt impatiente d’entamer cette lecture, mais j'ai tout de suite eu du mal à entrer dans l'histoire, d’abord à cause de l’extrême violence des premiers chapitres (associée à une certaine complaisance, l'auteur se vautre dans les détails gores) : les scènes d’éviscération s’enchaînent, le sang coule à flots. La scène de viol dans laquelle la jeune Mérij finit par arracher à coup de dents les attributs de son agresseur est sans doute celle que j’ai trouvée le plus pénible à lire.
Le tout manque de nerf et d'un fil directeur, c’est trop bavard, l’histoire s’enlise autour du personnage un peu fade de Ionas, et l’auteur se contente de juxtaposer des scènes sans que l’ensemble prenne jamais sens. Quel ennui ! Je refermais le livre au bout de deux pages, je m’endormais dessus, je sautais des paragraphes entiers… Aucun personnage ne m’a intéressé, et je n’avais vraiment aucune envie de savoir ce qu’il allait advenir d’eux. Finalement je n'ai pas réussi à aller au bout de cette lecture, et ça a été vraiment un soulagement de passer à autre chose. On sent une réelle ambition derrière ce récit, Joann Sfar s'est inspiré plus ici du Comte Dracula et du roman gothique que du romantisme mièvre d’Edward Cullen, mais je n’ai clairement pas adhéré à cet univers glauque et à cette écriture trop lourde.

La preuve du Paradis. Voyage d'un neurochirurgien dans l'après - vie...
Avis posté le 2013-05-13
- Ennuyant
Plein de clichés et de bons sentiments
Je suis profondément athée (je n’ai reçu aucune éducation religieuse), et je suis convaincue qu’il n’y a rien après la mort. Je suis aussi prompte à considérer tous ceux qui prétendent le contraire comme des charlatans ou des illuminés. Malgré tout quand le site Entrée Livre m’a proposé de lire « La preuve du Paradis : Voyage d’un neurochirurgien dans l’après-vie » du Dr Eben Alexander, j’ai accepté et essayé d’aborder cette lecture sans a-priori.
Brillant chirurgien américain, le docteur Eben Alexander a frôlé la mort suite à une méningite. Durant les 7 jours de coma qu’il a connu, il prétend avoir franchi les portes d’un autre monde.
En ce qui concerne son fameux voyage dans l’au-delà, Eben Alexander a donc vu une grande lumière, une ouverture vers une autre réalité, il s’est soudain senti rempli d’amour et s’est mis à voler en compagnie d’une magnifique jeune femme au milieu des nuages, des papillons et d’êtres scintillants. Il a la gentillesse de nous traduire en « langage terrestre » (!) le message que lui a alors transmis sa jolie compagne : « tu es aimé et chéri, totalement, pour toujours » « Il n’y a rien dont tu doives avoir peur » « Il n’y a rien que tu puisses faire mal ».
Arrivé à ce stade, le fou rire me guette. Je vous épargne le reste qui est du même acabit. La 4ème de couverture me parlait de "faits précis", là où je ne vois qu’une grande fumisterie hallucinatoire, nourrie par l’éducation religieuse de l’auteur (Et il a beau nous affirmer s’être beaucoup éloigné de la religion en vieillissant, ses derniers mots avant se sombrer dans le coma sont quand même « Dieu, aide moi »)
L’auteur et l’éditeur mettent beaucoup en avant le fait qu’Eben Alexander est un éminent scientifique, et que cela donne une autre dimension à cette expérience. J’ai trouvé pour ma part que le profil de l’auteur n’apportait pas grand-chose de plus aux autres récits de ce type, ses fantasmes religieux prenant le plus souvent le pas sur ses connaissances objectives. Il y a bien un court chapitre sur les éventuelles explications physiques et rationnelles de ce qu’il a vécu, mais que l’auteur écarte très vite, trop vite à mon goût.
Eben Alexander ne se contente pas de raconter son EMI (expérience de mort imminente), il parle aussi de sa vie de famille (idyllique), son adoption, son travail, ses vacances… Beaucoup de « moi je », de détails inutiles et inintéressants, servi par un style globalement assez mauvais.
Malgré tout le respect que je peux avoir sur l’expérience dramatique qu’a connu le docteur Eben Alexander, j’ai trouvé ce récit grotesque et j’ai eu l’impression de regarder un mauvais téléfilm américain, plein de clichés et de bons sentiments, qui n’a entamé en rien mon scepticisme sur le sujet.
Je suis profondément athée (je n’ai reçu aucune éducation religieuse), et je suis convaincue qu’il n’y a rien après la mort. Je suis aussi prompte à considérer tous ceux qui prétendent le contraire comme des charlatans ou des illuminés. Malgré tout quand le site Entrée Livre m’a proposé de lire « La preuve du Paradis : Voyage d’un neurochirurgien dans l’après-vie » du Dr Eben Alexander, j’ai accepté et essayé d’aborder cette lecture sans a-priori.
Brillant chirurgien américain, le docteur Eben Alexander a frôlé la mort suite à une méningite. Durant les 7 jours de coma qu’il a connu, il prétend avoir franchi les portes d’un autre monde.
En ce qui concerne son fameux voyage dans l’au-delà, Eben Alexander a donc vu une grande lumière, une ouverture vers une autre réalité, il s’est soudain senti rempli d’amour et s’est mis à voler en compagnie d’une magnifique jeune femme au milieu des nuages, des papillons et d’êtres scintillants. Il a la gentillesse de nous traduire en « langage terrestre » (!) le message que lui a alors transmis sa jolie compagne : « tu es aimé et chéri, totalement, pour toujours » « Il n’y a rien dont tu doives avoir peur » « Il n’y a rien que tu puisses faire mal ».
Arrivé à ce stade, le fou rire me guette. Je vous épargne le reste qui est du même acabit. La 4ème de couverture me parlait de "faits précis", là où je ne vois qu’une grande fumisterie hallucinatoire, nourrie par l’éducation religieuse de l’auteur (Et il a beau nous affirmer s’être beaucoup éloigné de la religion en vieillissant, ses derniers mots avant se sombrer dans le coma sont quand même « Dieu, aide moi »)
L’auteur et l’éditeur mettent beaucoup en avant le fait qu’Eben Alexander est un éminent scientifique, et que cela donne une autre dimension à cette expérience. J’ai trouvé pour ma part que le profil de l’auteur n’apportait pas grand-chose de plus aux autres récits de ce type, ses fantasmes religieux prenant le plus souvent le pas sur ses connaissances objectives. Il y a bien un court chapitre sur les éventuelles explications physiques et rationnelles de ce qu’il a vécu, mais que l’auteur écarte très vite, trop vite à mon goût.
Eben Alexander ne se contente pas de raconter son EMI (expérience de mort imminente), il parle aussi de sa vie de famille (idyllique), son adoption, son travail, ses vacances… Beaucoup de « moi je », de détails inutiles et inintéressants, servi par un style globalement assez mauvais.
Malgré tout le respect que je peux avoir sur l’expérience dramatique qu’a connu le docteur Eben Alexander, j’ai trouvé ce récit grotesque et j’ai eu l’impression de regarder un mauvais téléfilm américain, plein de clichés et de bons sentiments, qui n’a entamé en rien mon scepticisme sur le sujet.