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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 274
Trois mille chevaux-vapeur
Avis posté le 2014-05-08
De la survie d'un soldat de la Compagnie des Indes
De la jungle birmane au nouveau-monde à conquérir en passant par une Londres gargantuesque asphyxiée par sa propre puantueur, le sergent Bowman traîne sa carcasse de soldat de la Compagnie des Indes. Cruel, brutal et efficace, il a porté une mission secrète dans la jungle birmane jusqu'à son point le plus dramatique. Hanté par les fantômes de cette guerre, il ne trouvera de raison de survivre qu'en poursuivant l'un de ses co-survivants qui se met à semer des cadavres où s'exprime la folie née de leur propre survie.
Un grand roman d'aventure, au rythme aussi houleux que son personnage principal, tantôt incisif en plein cœur de la campagne des Indes, tantôt noyé par les affres de l'alcoolisme et du syndromes des anciens combattants.
De la jungle birmane au nouveau-monde à conquérir en passant par une Londres gargantuesque asphyxiée par sa propre puantueur, le sergent Bowman traîne sa carcasse de soldat de la Compagnie des Indes. Cruel, brutal et efficace, il a porté une mission secrète dans la jungle birmane jusqu'à son point le plus dramatique. Hanté par les fantômes de cette guerre, il ne trouvera de raison de survivre qu'en poursuivant l'un de ses co-survivants qui se met à semer des cadavres où s'exprime la folie née de leur propre survie.
Un grand roman d'aventure, au rythme aussi houleux que son personnage principal, tantôt incisif en plein cœur de la campagne des Indes, tantôt noyé par les affres de l'alcoolisme et du syndromes des anciens combattants.

Du vide plein les yeux
Avis posté le 2014-05-08
C'est noir, c'est poignant, c'est du pur délice !
Idir vit au jour le jour, louant ses services de petites frappes à des bourgeois qui préfèrent faire leurs affaires dans l'ombre. Tombé pour avoir fracassé l'amant de la femme d'un ami, il vient d'en ressortir et s'apprête à reprendre ses affaires. Le fils d'un patron de presse à disparu, la voiture d'un grand magnat est introuvable, des affaires en apparence simple qui vont l'entraîner dans des affaires bien plus sales que prévues.
La sortie de prison, la désillusion des amitiés et la perte de sens de la vie moderne, Jérémie Guez porte un nouveau coup de semonce au polar français, dépoussiérant avec un style impeccable les codes du genre, avec un personnage de détective privé atypique.
Idir vit au jour le jour, louant ses services de petites frappes à des bourgeois qui préfèrent faire leurs affaires dans l'ombre. Tombé pour avoir fracassé l'amant de la femme d'un ami, il vient d'en ressortir et s'apprête à reprendre ses affaires. Le fils d'un patron de presse à disparu, la voiture d'un grand magnat est introuvable, des affaires en apparence simple qui vont l'entraîner dans des affaires bien plus sales que prévues.
La sortie de prison, la désillusion des amitiés et la perte de sens de la vie moderne, Jérémie Guez porte un nouveau coup de semonce au polar français, dépoussiérant avec un style impeccable les codes du genre, avec un personnage de détective privé atypique.

Balancé dans les cordes
Avis posté le 2014-05-08
Tout frais, tout bouillant, un grand talent !
La boxe. C'est ce qui fait tenir Tony à l'écart de ses potes de la rue et des problèmes de sa mère. Son oncle le soutient tant qu'il se tient à carreau, qu'il bosse au garage et qu'il porte les gants, oubliant dans ses moments la haine qu'il porte à travers lui à son père gitan.
Mais lorsque le compagnon de sa mère envoie celle-ci à l'hôpital, Tony ne peut taire son besoin de vengeance. Hors celle-ci ne peut s'exprimer sans l'aval des caïds de la cité.
Jérémie Guez porte un uppercut direct et sonnant au genre du polar. Avec une précision digne des grands et un sens aiguë de l'empathie pour ses personnages, il vous emporte au plus plus épuré et au plus sombre du roman noir français.
La boxe. C'est ce qui fait tenir Tony à l'écart de ses potes de la rue et des problèmes de sa mère. Son oncle le soutient tant qu'il se tient à carreau, qu'il bosse au garage et qu'il porte les gants, oubliant dans ses moments la haine qu'il porte à travers lui à son père gitan.
Mais lorsque le compagnon de sa mère envoie celle-ci à l'hôpital, Tony ne peut taire son besoin de vengeance. Hors celle-ci ne peut s'exprimer sans l'aval des caïds de la cité.
Jérémie Guez porte un uppercut direct et sonnant au genre du polar. Avec une précision digne des grands et un sens aiguë de l'empathie pour ses personnages, il vous emporte au plus plus épuré et au plus sombre du roman noir français.

Paris la nuit
Avis posté le 2014-04-03
- Paris
Le premier pas dans le crime est toujours celui de trop
Abraham, « Abe », comme de nombreux jeunes issus de la rue, ne compte que sur lui-même et les potes qui l'entourent. Il vadrouille, deal, drague des étudiantes, et cherche les embrouilles à la sortie des bars. Lorsqu'il entraperçoit dans une arrière salle plus de frics qu'il n'en souhaite, c'est le déclic. Désormais, il n'aura qu'une envie : mettre en place le braquage.
Court, vif et percutant, mené par les sensation à chaud du narrateur, ce roman ouvre à merveille un triptyque parisien aux grandes promesses.
Abraham, « Abe », comme de nombreux jeunes issus de la rue, ne compte que sur lui-même et les potes qui l'entourent. Il vadrouille, deal, drague des étudiantes, et cherche les embrouilles à la sortie des bars. Lorsqu'il entraperçoit dans une arrière salle plus de frics qu'il n'en souhaite, c'est le déclic. Désormais, il n'aura qu'une envie : mettre en place le braquage.
Court, vif et percutant, mené par les sensation à chaud du narrateur, ce roman ouvre à merveille un triptyque parisien aux grandes promesses.