Retour






Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 26
Eichmann à Buenos Aires
Avis posté le 2021-09-28
Un livre saisissant !
Eichmann à Buenos-Aires est un livre très intéressant à parcourir. le personnage de Ricardo Klement, autour duquel est évidemment centré l'intrigue, y est très finement saisi. Ariel Magnus parvient à éviter le double écueil de le représenter comme un monstre abominable ou bien comme le simple exécutant mécanique des consignes s'étant retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Eichmann apparait comme relativement anonyme et médiocre, mais capable de développer un mélange de cynisme, de mauvaise foi et d'aveuglement pour tenter de justifier ses actions passées. Il apparait comme un homme doté d'une morale à géométrie variable et à ce titre va mettre relativement mal à l'aise le lecteur à certains moments. Il apparait d'ailleurs totalement sidérant qu'un tel personnage ait pu vivre au vu et au su de tous sans être inquiété, indépendamment des régimes politiques qui ont pu se succéder en Argentine. le livre nous aide ainsi à mieux saisir comment des individus parviennent à se reconstruire en essayant de faire abstraction des évènements dramatiques de leur passé. Une quête malheureusement (ou heureusement, pourrait-on être tentés de penser dans le cas d'Eichmann) vaine.
Eichmann à Buenos-Aires est un livre très intéressant à parcourir. le personnage de Ricardo Klement, autour duquel est évidemment centré l'intrigue, y est très finement saisi. Ariel Magnus parvient à éviter le double écueil de le représenter comme un monstre abominable ou bien comme le simple exécutant mécanique des consignes s'étant retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Eichmann apparait comme relativement anonyme et médiocre, mais capable de développer un mélange de cynisme, de mauvaise foi et d'aveuglement pour tenter de justifier ses actions passées. Il apparait comme un homme doté d'une morale à géométrie variable et à ce titre va mettre relativement mal à l'aise le lecteur à certains moments. Il apparait d'ailleurs totalement sidérant qu'un tel personnage ait pu vivre au vu et au su de tous sans être inquiété, indépendamment des régimes politiques qui ont pu se succéder en Argentine. le livre nous aide ainsi à mieux saisir comment des individus parviennent à se reconstruire en essayant de faire abstraction des évènements dramatiques de leur passé. Une quête malheureusement (ou heureusement, pourrait-on être tentés de penser dans le cas d'Eichmann) vaine.

Les étoiles les plus filantes
Avis posté le 2021-09-28
Un livre à ne pas rater
« Nos étoiles les plus filantes » est un superbe roman qui immerge totalement le lecteur dans tout le processus de création du film. Il en suit les étapes successives au travers des regards de ses différents protagonistes : comédiens mais aussi musiciens ainsi que tous ceux qui ont pu graviter, de près ou de loin autour du tournage. La multiplication des points de vue ne nuit pas du tout à l'intrigue, bien au contraire. En effet, Estelle-Sarah Bulle parvient parfaitement à faire exister chaque personnage. Ainsi, le lecteur va découvrir le parcours de chacun mais également ses sentiments ainsi que ses attentes liées au film. L'ensemble sonne particulièrement juste et parvient à l'emporter avec lui. le livre illustre tout un pan de l'histoire du Brésil avec sa parenthèse démocratique et son désir de construction d'une nation menacée par l'influence néfaste et grandissante des militaires et des pressions extérieures. En parallèle, le lecteur assiste à la naissance et l'essor de la Bossa Nova mais également sa récupération commerciale par les Etats-Unis. Mais surtout en filigrane transparaissent le racisme et la ségrégation, présents dans toutes les sphères. Ainsi les autorités brésiliennes sont plus soucieuses de renvoyer une image de carte postale du pays, quitte pour cela à tenter de gommer la présence des favelas et des populations qui les habitent. La situation n'est pas meilleure dans le cinéma, aussi bien français qu'américain, où être une femme noire semble condamner votre carrière à se heurter à un plafond de verre. Car comme le dit le journaliste François Chalais à l'actrice principale, métis, du film : « Évidemment, vous ne pourrez jamais interpréter la Dame aux Camélias ».
Pour tous ses protagonistes, le film a constitué une sorte de parenthèse dans une période de bouillonnement artistique tant du point de vue cinématographique que musical. Et leurs espoirs d'ascension ne dépasseront pas, face aux réalités sociologiques et politiques de leur époque, le stade des étoiles filantes figurant au titre du livre. Un livre à ne pas rater lors de cette rentrée littéraire.
« Nos étoiles les plus filantes » est un superbe roman qui immerge totalement le lecteur dans tout le processus de création du film. Il en suit les étapes successives au travers des regards de ses différents protagonistes : comédiens mais aussi musiciens ainsi que tous ceux qui ont pu graviter, de près ou de loin autour du tournage. La multiplication des points de vue ne nuit pas du tout à l'intrigue, bien au contraire. En effet, Estelle-Sarah Bulle parvient parfaitement à faire exister chaque personnage. Ainsi, le lecteur va découvrir le parcours de chacun mais également ses sentiments ainsi que ses attentes liées au film. L'ensemble sonne particulièrement juste et parvient à l'emporter avec lui. le livre illustre tout un pan de l'histoire du Brésil avec sa parenthèse démocratique et son désir de construction d'une nation menacée par l'influence néfaste et grandissante des militaires et des pressions extérieures. En parallèle, le lecteur assiste à la naissance et l'essor de la Bossa Nova mais également sa récupération commerciale par les Etats-Unis. Mais surtout en filigrane transparaissent le racisme et la ségrégation, présents dans toutes les sphères. Ainsi les autorités brésiliennes sont plus soucieuses de renvoyer une image de carte postale du pays, quitte pour cela à tenter de gommer la présence des favelas et des populations qui les habitent. La situation n'est pas meilleure dans le cinéma, aussi bien français qu'américain, où être une femme noire semble condamner votre carrière à se heurter à un plafond de verre. Car comme le dit le journaliste François Chalais à l'actrice principale, métis, du film : « Évidemment, vous ne pourrez jamais interpréter la Dame aux Camélias ».
Pour tous ses protagonistes, le film a constitué une sorte de parenthèse dans une période de bouillonnement artistique tant du point de vue cinématographique que musical. Et leurs espoirs d'ascension ne dépasseront pas, face aux réalités sociologiques et politiques de leur époque, le stade des étoiles filantes figurant au titre du livre. Un livre à ne pas rater lors de cette rentrée littéraire.

La splendeur et l'infamie
Avis posté le 2021-09-28
Un vrai coup de coeur !
« La splendeur et l'infamie » n'est ni une nouvelle biographie de Winston Churchill, ni un livre d'histoire sur la seconde guerre mondiale. le livre nous entraîne au plus proche de ce grand homme dans un récit intimiste qui nous donne l'impression de partager son quotidien on ne peut plus chaotique. On y découvre ainsi des moments-clés de l'histoire, bien sûr, mais également son lot de petits tracas, de moments de joie et de grande tristesse, d'intrigues sentimentales et d'instants totalement insolites voire improbables. Ces évènements qui, avec le recul, nous paraissent bien futiles, ramenés à cette période historique, nous montrent que la vie ne s'est pas arrêtée pour les différents protagonistes de cette époque. Ils nous renseignent aussi sur la manière dont ils ont pu vivre des événements qui nous semblent tellement inouïs aujourd'hui. L'ensemble constitue un récit fascinant, accessible aussi bien aux amateurs d'Histoire qu'aux amateurs d'histoires qui prendront beaucoup de plaisir à suivre cet homme hors du commun au caractère où la frivolité côtoie l'exigence extrême. Un travail colossal dont la fiction est totalement absente puisque le livre est entièrement fondé sur les journaux, correspondances, mémoires ou encore récits des différents acteurs qui en ont été témoins.
« La splendeur et l'infamie » n'est ni une nouvelle biographie de Winston Churchill, ni un livre d'histoire sur la seconde guerre mondiale. le livre nous entraîne au plus proche de ce grand homme dans un récit intimiste qui nous donne l'impression de partager son quotidien on ne peut plus chaotique. On y découvre ainsi des moments-clés de l'histoire, bien sûr, mais également son lot de petits tracas, de moments de joie et de grande tristesse, d'intrigues sentimentales et d'instants totalement insolites voire improbables. Ces évènements qui, avec le recul, nous paraissent bien futiles, ramenés à cette période historique, nous montrent que la vie ne s'est pas arrêtée pour les différents protagonistes de cette époque. Ils nous renseignent aussi sur la manière dont ils ont pu vivre des événements qui nous semblent tellement inouïs aujourd'hui. L'ensemble constitue un récit fascinant, accessible aussi bien aux amateurs d'Histoire qu'aux amateurs d'histoires qui prendront beaucoup de plaisir à suivre cet homme hors du commun au caractère où la frivolité côtoie l'exigence extrême. Un travail colossal dont la fiction est totalement absente puisque le livre est entièrement fondé sur les journaux, correspondances, mémoires ou encore récits des différents acteurs qui en ont été témoins.

Les enfants de la Volga
Avis posté le 2021-09-28
Un roman foisonnant !
« Les enfants de la Volga » est un roman réellement foisonnant. Il entremêle roman, poésie et merveilleux du conte dans le cadre historique méconnu des Allemands de la Volga et de leur intégration à la Russie communiste. S’il peut dérouter dans ses premières pages, il parvient néanmoins à emporter le lecteur dans cette communauté si particulière, prise en étau entre Allemagne et Russie à une époque charnière du 20ème siècle. Le roman est porté par la plume magnifique de Gouzel Iakhina dont les évocations pleines de poésie de la nature et de ses évolutions au fil des saisons nous transportent aux côtés de Bach, Klara et Anntche. Un univers d’autant plus contemplatif et évocateur qu’il est marqué par le silence des personnages. L’autrice parvient à créer une atmosphère particulière à son livre, un peu dans la veine des contes que Bach va être amené à écrire, entre réel et merveilleux. Ainsi les habitants de Gnadenthal apparaissent tellement typés qu’ils pourraient constituer des personnages de contes. Celui de Bach n’est pas en reste, en ermite muet capable de se perdre dans des errances et divagations non dépourvues d’une dimension fantastique. Et le passage de la colonie sous le giron communiste et sa doxa si particulière et tournant le dos au passé ne va pas arranger les choses. À tel point que le lecteur n’en est pratiquement pas surpris quand les contes de Bach commencent à s’incarner dans la réalité. Une réalité bien sûr marquée du sceau de la propagande communiste, avec ses récoltes merveilleuses et sa prospérité merveilleuse, dignes d’un conte de fée, qui cache en fait la famine et la misère entrainées par les réquisitions, la collectivisation et les purges staliniennes.
« Les enfants de la Volga » est un roman réellement foisonnant. Il entremêle roman, poésie et merveilleux du conte dans le cadre historique méconnu des Allemands de la Volga et de leur intégration à la Russie communiste. S’il peut dérouter dans ses premières pages, il parvient néanmoins à emporter le lecteur dans cette communauté si particulière, prise en étau entre Allemagne et Russie à une époque charnière du 20ème siècle. Le roman est porté par la plume magnifique de Gouzel Iakhina dont les évocations pleines de poésie de la nature et de ses évolutions au fil des saisons nous transportent aux côtés de Bach, Klara et Anntche. Un univers d’autant plus contemplatif et évocateur qu’il est marqué par le silence des personnages. L’autrice parvient à créer une atmosphère particulière à son livre, un peu dans la veine des contes que Bach va être amené à écrire, entre réel et merveilleux. Ainsi les habitants de Gnadenthal apparaissent tellement typés qu’ils pourraient constituer des personnages de contes. Celui de Bach n’est pas en reste, en ermite muet capable de se perdre dans des errances et divagations non dépourvues d’une dimension fantastique. Et le passage de la colonie sous le giron communiste et sa doxa si particulière et tournant le dos au passé ne va pas arranger les choses. À tel point que le lecteur n’en est pratiquement pas surpris quand les contes de Bach commencent à s’incarner dans la réalité. Une réalité bien sûr marquée du sceau de la propagande communiste, avec ses récoltes merveilleuses et sa prospérité merveilleuse, dignes d’un conte de fée, qui cache en fait la famine et la misère entrainées par les réquisitions, la collectivisation et les purges staliniennes.

Les fidélités successives
Avis posté le 2021-03-13
Une vraie claque !
Guillaume Berkeley habite sur l'île anglo-normande de Maldeney où il vit en vase clos et hors des réalités du monde extérieur avec son frère Victor, sa mère et son beau-père, et surtout la fille de ce dernier, Pauline. Celle-ci devient rapidement l'objet de la discorde entre les deux frères. Forcé à l'exil et déraciné, Guillaume débarque à Paris en plein début de la seconde guerre mondiale. Là, il va tracer son destin, se laissant porter a gré des rencontres, des hasards, entre mensonges et vérités, collaboration et résistance. « le destin d'un homme à cheval entre deux cultures, deux mondes, deux pays, deux rives, deux aspirations, deux familles d'esprit, deux rêves de gloire, deux amours (celui de Pauline, celui de Victor ».
Une claque. Je viens de prendre une claque en lisant ce livre qui m'a tenu en haleine d'un bout à l'autre (sur 750 pages quand même !). A la fois peinture des moeurs, fresque historique et chronique sociale de la France sous l'Occupation, il y en a pour tous les goûts ! Guillaume Berkeley en est un héros marquant, un peu pathétique, ballotté par des choix faits au gré des circonstances et des influences. Choix qui s'avèrent beaucoup moins évidents à faire qu'on ne pourrait le croire. Ainsi « avec le recul du temps, tout parait plus aisé et confortablement évident. Mais quand vous êtes plongé dedans, c'est beaucoup moins simple ». Cette absence de vision manichéenne de l'Occupation aboutit à des personnages et une intrigue passionnants et complexes, tout en niveau de gris, entre ombre et lumière, qui sait rebondir et nous surprendre.
Un livre à l'écriture fluide et rythmée qui saura vous tenir en haleine jusqu'à son dénouement. Vous ne regretterez pas de l'avoir lu !
Guillaume Berkeley habite sur l'île anglo-normande de Maldeney où il vit en vase clos et hors des réalités du monde extérieur avec son frère Victor, sa mère et son beau-père, et surtout la fille de ce dernier, Pauline. Celle-ci devient rapidement l'objet de la discorde entre les deux frères. Forcé à l'exil et déraciné, Guillaume débarque à Paris en plein début de la seconde guerre mondiale. Là, il va tracer son destin, se laissant porter a gré des rencontres, des hasards, entre mensonges et vérités, collaboration et résistance. « le destin d'un homme à cheval entre deux cultures, deux mondes, deux pays, deux rives, deux aspirations, deux familles d'esprit, deux rêves de gloire, deux amours (celui de Pauline, celui de Victor ».
Une claque. Je viens de prendre une claque en lisant ce livre qui m'a tenu en haleine d'un bout à l'autre (sur 750 pages quand même !). A la fois peinture des moeurs, fresque historique et chronique sociale de la France sous l'Occupation, il y en a pour tous les goûts ! Guillaume Berkeley en est un héros marquant, un peu pathétique, ballotté par des choix faits au gré des circonstances et des influences. Choix qui s'avèrent beaucoup moins évidents à faire qu'on ne pourrait le croire. Ainsi « avec le recul du temps, tout parait plus aisé et confortablement évident. Mais quand vous êtes plongé dedans, c'est beaucoup moins simple ». Cette absence de vision manichéenne de l'Occupation aboutit à des personnages et une intrigue passionnants et complexes, tout en niveau de gris, entre ombre et lumière, qui sait rebondir et nous surprendre.
Un livre à l'écriture fluide et rythmée qui saura vous tenir en haleine jusqu'à son dénouement. Vous ne regretterez pas de l'avoir lu !

Betty
Avis posté le 2021-03-13
Lisez-le, faites-le lire autour de vous, vous ne le regretterez pas une seconde !
Sixième des huit enfants de la famille Carpenter, Betty grandit dans l'Ohio des années 1960. Avec une mère blanche et un père indien Cherokee et dans une société où le racisme est ambiant, la famille vit en marge de la société. Après plusieurs années d'errance, elle se fixe finalement dans la petite ville de Breathed. Là, Betty et ses frères et soeurs grandissent entre une mère qui porte en elle sa souffrance et un père qui fait de son mieux pour les soutenir et leur transmettre la magie de son héritage. Mais face au racisme et aux lourds secrets de famille, le temps de l'innocence parait loin. Et Betty, qui trouve refuge dans l'écriture, pourra confier ses secrets et sa douleur à des bocaux qu'elle enfouira sous terre.
« Betty » est le magnifique roman de l'identité, de la transmission, de l'enfance et du passage vers l'âge adulte. Tour à tour attendrissant et émouvant, tragique et poétique, le roman constitue un véritable tourbillon émotionnel dans lequel est plongé le lecteur. Mais un tourbillon d'une intensité que j'ai très rarement connue dans un livre. J'avais un peu peur en voyant la taille du livre, mais Tiffany MacDaniel tient parfaitement la distance des plus de 700 pages que constitue le livre, gérant à la perfection son rythme et son intrigue. Il y aurait tellement à dire encore mais que je choisis volontairement de passer sous silence ici pour ne pas vous gâcher le plaisir de lecture, car il s'agit de choses que vous devrez vraiment découvrir par vous-même !
En bref, s'il ne fallait garder qu'un seul livre pour cette rentrée littéraire, c'est clairement celui-ci. Lisez-le, faites-le lire autour de vous, vous ne le regretterez pas une seconde !
Sixième des huit enfants de la famille Carpenter, Betty grandit dans l'Ohio des années 1960. Avec une mère blanche et un père indien Cherokee et dans une société où le racisme est ambiant, la famille vit en marge de la société. Après plusieurs années d'errance, elle se fixe finalement dans la petite ville de Breathed. Là, Betty et ses frères et soeurs grandissent entre une mère qui porte en elle sa souffrance et un père qui fait de son mieux pour les soutenir et leur transmettre la magie de son héritage. Mais face au racisme et aux lourds secrets de famille, le temps de l'innocence parait loin. Et Betty, qui trouve refuge dans l'écriture, pourra confier ses secrets et sa douleur à des bocaux qu'elle enfouira sous terre.
« Betty » est le magnifique roman de l'identité, de la transmission, de l'enfance et du passage vers l'âge adulte. Tour à tour attendrissant et émouvant, tragique et poétique, le roman constitue un véritable tourbillon émotionnel dans lequel est plongé le lecteur. Mais un tourbillon d'une intensité que j'ai très rarement connue dans un livre. J'avais un peu peur en voyant la taille du livre, mais Tiffany MacDaniel tient parfaitement la distance des plus de 700 pages que constitue le livre, gérant à la perfection son rythme et son intrigue. Il y aurait tellement à dire encore mais que je choisis volontairement de passer sous silence ici pour ne pas vous gâcher le plaisir de lecture, car il s'agit de choses que vous devrez vraiment découvrir par vous-même !
En bref, s'il ne fallait garder qu'un seul livre pour cette rentrée littéraire, c'est clairement celui-ci. Lisez-le, faites-le lire autour de vous, vous ne le regretterez pas une seconde !

Watership Down
Avis posté le 2021-03-13
A découvrir absolument !
Alors que le danger menace la garenne, plusieurs lapins décident de la quitter pour trouver un nouveau logis. Emmené par le courageux Hazel et son frère aux étranges pouvoirs de prémonition, Fyveer, le groupe de lapins va devoir rivaliser de courage, de ruse et d'entraide pour espérer triompher des éléments, des prédateurs mais aussi des autres groupes de lapins. Parviendront-ils à atteindre leur terre promise ?
« Watership down « est assez déroutant dans ses premières pages, notamment au travers du grand nombre de personnages à intégrer ou du langage des lapins, qui demande un temps d'adaptation. du coup j'ai eu du mal à rentrer dans le livre. Mais petit à petit, les pièces s'assemblent, le lecteur prend ses marques et les pages défilent. Je ne connais pas grand-chose aux habitudes de vie ou à la psychologie des lapins, mais le roman parait extrêmement réaliste. A croire que Richard Adams a été un lapin dans une vie antérieure ! La galerie des personnages qu'il nous propose est vraiment intéressante, chaque lapin ayant ses caractéristiques et son identité propre et étant tour à tour mis en avant. Je me demandais un peu comment l'intrigue pourrait nous tenir en haleine pendant plus de 500 pages mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle contient exactement ce qu'il faut d'action et de rebondissements pour fonctionner parfaitement. Et le point de vue du monde à hauteur de lapin est très intéressant et agréable à suivre.
Une immersion avec les lapins aussi originale qu'intéressante à vivre. A découvrir absolument si vous ne connaissez pas encore le livre !
Alors que le danger menace la garenne, plusieurs lapins décident de la quitter pour trouver un nouveau logis. Emmené par le courageux Hazel et son frère aux étranges pouvoirs de prémonition, Fyveer, le groupe de lapins va devoir rivaliser de courage, de ruse et d'entraide pour espérer triompher des éléments, des prédateurs mais aussi des autres groupes de lapins. Parviendront-ils à atteindre leur terre promise ?
« Watership down « est assez déroutant dans ses premières pages, notamment au travers du grand nombre de personnages à intégrer ou du langage des lapins, qui demande un temps d'adaptation. du coup j'ai eu du mal à rentrer dans le livre. Mais petit à petit, les pièces s'assemblent, le lecteur prend ses marques et les pages défilent. Je ne connais pas grand-chose aux habitudes de vie ou à la psychologie des lapins, mais le roman parait extrêmement réaliste. A croire que Richard Adams a été un lapin dans une vie antérieure ! La galerie des personnages qu'il nous propose est vraiment intéressante, chaque lapin ayant ses caractéristiques et son identité propre et étant tour à tour mis en avant. Je me demandais un peu comment l'intrigue pourrait nous tenir en haleine pendant plus de 500 pages mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle contient exactement ce qu'il faut d'action et de rebondissements pour fonctionner parfaitement. Et le point de vue du monde à hauteur de lapin est très intéressant et agréable à suivre.
Une immersion avec les lapins aussi originale qu'intéressante à vivre. A découvrir absolument si vous ne connaissez pas encore le livre !