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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 8 sur un total de 21
Parabole du failli
Avis posté le 2013-09-04
  • Haïti
  • Port-au-Prince
Ode au disparu
Parabole du failli raconte l’absence de Pedro qui vivait avec deux amis dans un quartier populaire de Port-au-Prince. Il s’est jeté du douzième étage d’un immeuble d’une grande ville étrangère. L’un de ses amis prend la parole et ce roman est une ode adressée au disparu. On y découvre la vie de Pedro qui a grandi dans un milieu privilégié et qui suite à la perte de sa mère, rompra avec ses proches et les codes de son milieu. Il choisira une vie de poète de rue, de comédien, d’artiste bohème. Outre Pedro Lyonel Trouillot décrit les autres personnages gravitant autour de lui avec beaucoup de sensibilité. Les destins un peu brisés, les chemins tortueux, tous portent des souffrances que la vie impose souvent. Le milieu pauvre de Haïti est décrit avec beaucoup de finesse, les scènes se déroulant principalement dans les quartiers populaires de Port-au Prince. Pour ce texte l’auteur s’est inspiré d’un comédien haïtien qui a existé, Karl Marcel Casséus, mort en 1997 mais il précise que “cette oeuvre de fiction ne raconte pas sa vie. Ni sa mort.” C’est un texte sensible que j’ai pris plaisir à lire même si la tristesse ambiante m’a parfois semblé un peu longue.
Parabole du failli raconte l’absence de Pedro qui vivait avec deux amis dans un quartier populaire de Port-au-Prince. Il s’est jeté du douzième étage d’un immeuble d’une grande ville étrangère. L’un de ses amis prend la parole et ce roman est une ode adressée au disparu. On y découvre la vie de Pedro qui a grandi dans un milieu privilégié et qui suite à la perte de sa mère, rompra avec ses proches et les codes de son milieu. Il choisira une vie de poète de rue, de comédien, d’artiste bohème. Outre Pedro Lyonel Trouillot décrit les autres personnages gravitant autour de lui avec beaucoup de sensibilité. Les destins un peu brisés, les chemins tortueux, tous portent des souffrances que la vie impose souvent. Le milieu pauvre de Haïti est décrit avec beaucoup de finesse, les scènes se déroulant principalement dans les quartiers populaires de Port-au Prince. Pour ce texte l’auteur s’est inspiré d’un comédien haïtien qui a existé, Karl Marcel Casséus, mort en 1997 mais il précise que “cette oeuvre de fiction ne raconte pas sa vie. Ni sa mort.” C’est un texte sensible que j’ai pris plaisir à lire même si la tristesse ambiante m’a parfois semblé un peu longue.
Outre - atlantique
Avis posté le 2013-09-04
    Sensibilité et humanité
    J’y allais un peu à reculons pour celui-là. A cause du contexte de guerre. je n’aime pas beaucoup les romans qui racontent la guerre. Mais ce n’est pas du tout ce que j’y ai trouvé. C’est une histoire de familles et de générations, de rencontres qui changent le cours d’une vie comme un effet papillon. Des années 1940 aux années 2010 les chapitres alternent les personnages qui, on le découvre au fur et à mesure, ont tous un lien les uns envers les autres. De John qui a combattu à la guerre à sa petite-fille, la galerie de portraits a quelque chose de doux, d’attendrissant. Bourrée de tendresse et d’humanité, l’écriture de Simon Van Booy touche dans sa simplicité et son roman est de ceux qui apaisent. Je recommande.
    J’y allais un peu à reculons pour celui-là. A cause du contexte de guerre. je n’aime pas beaucoup les romans qui racontent la guerre. Mais ce n’est pas du tout ce que j’y ai trouvé. C’est une histoire de familles et de générations, de rencontres qui changent le cours d’une vie comme un effet papillon. Des années 1940 aux années 2010 les chapitres alternent les personnages qui, on le découvre au fur et à mesure, ont tous un lien les uns envers les autres. De John qui a combattu à la guerre à sa petite-fille, la galerie de portraits a quelque chose de doux, d’attendrissant. Bourrée de tendresse et d’humanité, l’écriture de Simon Van Booy touche dans sa simplicité et son roman est de ceux qui apaisent. Je recommande.
    La servante du Seigneur
    Avis posté le 2013-09-04
    • XXIe siècle
    • famille
    • histoire de famille
    Affaire de famille...
    Puisqu’il faisait partie de la sélection reçue par Entrée Livre, j’ai dû m’y coller. Mais j’aurais pu m’en passer. J’ai lu il y a quelques années le titre “Où on va, Papa ?” dans lequel monsieur Fournier racontait sa vie en compagnie de ses deux fils handicapés et je n’avais pas aimé. Pire, son texte m’avait heurtée. Et j’ai préféré la plume de son ex-épouse qui a utilisé son droit de réponse via un blog (toujours consultable). Ici monsieur Fournier raconte sa fille qui se consacre à une vie pieuse. Je conçois que ce ne soit pas facile pour un père, dans le fond ce texte est touchant : l’enfant perdu, l’enfant qui change, l’enfant qui choisit un autre chemin que celui souhaité par ses parents. Son récit/roman est truffé de tendresse, de souffrance et d’amertume mêlées. Mais moi ça me gêne et ça m’agace et puis ça m’ennuie aussi. Juste avant la sortie officielle en librairie je disais attendre une réponse de la concernée. Et bien le livre est maintenant vendu en version augmentée. Sa fille, personnage principal, a pris la parole comme on pouvait s’y attendre et clôt le texte de sa réponse. Alors bon je m’interroge sur l’utilité pour nous lecteurs d’une telle publication en pleine rentrée littéraire. Que ça touche les personnes qui vivent la même situation, soit. Mais que ça génère beaucoup d’argent parce que beaucoup médiatisé et publié au meilleur moment, mouais.
    Puisqu’il faisait partie de la sélection reçue par Entrée Livre, j’ai dû m’y coller. Mais j’aurais pu m’en passer. J’ai lu il y a quelques années le titre “Où on va, Papa ?” dans lequel monsieur Fournier racontait sa vie en compagnie de ses deux fils handicapés et je n’avais pas aimé. Pire, son texte m’avait heurtée. Et j’ai préféré la plume de son ex-épouse qui a utilisé son droit de réponse via un blog (toujours consultable). Ici monsieur Fournier raconte sa fille qui se consacre à une vie pieuse. Je conçois que ce ne soit pas facile pour un père, dans le fond ce texte est touchant : l’enfant perdu, l’enfant qui change, l’enfant qui choisit un autre chemin que celui souhaité par ses parents. Son récit/roman est truffé de tendresse, de souffrance et d’amertume mêlées. Mais moi ça me gêne et ça m’agace et puis ça m’ennuie aussi. Juste avant la sortie officielle en librairie je disais attendre une réponse de la concernée. Et bien le livre est maintenant vendu en version augmentée. Sa fille, personnage principal, a pris la parole comme on pouvait s’y attendre et clôt le texte de sa réponse. Alors bon je m’interroge sur l’utilité pour nous lecteurs d’une telle publication en pleine rentrée littéraire. Que ça touche les personnes qui vivent la même situation, soit. Mais que ça génère beaucoup d’argent parce que beaucoup médiatisé et publié au meilleur moment, mouais.
    La Reine de la Baltique
    Avis posté le 2013-08-18
    • XXIe siècle
    • Suède
    • Sandhamn
    • Thomas Andreasson
    • Nora Linde
    Sympa mais... sans plus
    C'est le premier roman d'une série mettant en scène l'inspecteur Andreasson et son amie Nora Linde. Selon l'éditeur elle connaît un grand succès en Suède et vient d'être adaptée à la télé suédoise. Le quotidien Politiken déclare que "Sten est bien supérieure à Läckberg" mais personnellement je n'ai jamais lu cette dernière. Ce roman n'est pas désagréable et serait même tout à fait plaisant dans le cadre d'une lecture de vacances mais il reste somme toute vraiment trop classique par rapport à mes attentes d'aujourd'hui. Le topo est simple : Thomas Andreasson (inspecteur) qui a perdu sa fille de trois mois subitement se voit confier une enquête en pleine période estivale. Des corps sont retrouvés dans les eaux de la mer Baltique. Les touristes affluent et un drame dans les journaux entacherait la saison. Il est attaché à l'archipel de Stockholm - où a été retrouvé un premier cadavre - depuis l'enfance où il a connu Nora, juriste, mariée, deux enfants, qui possède une résidence de vacances sur l'île de Sandhamn. L'enquête prend de l'importance, Thomas se voit privé de ses vacances et l'aide de Nora est la bienvenue. On suit beaucoup le quotidien des personnages et notamment celui de Nora en vacances avec sa famille sur l'île. Elle a des problèmes de communication avec son mari tandis que Thomas est un homme qui a tout perdu dans sa vie privée. Pendant que l'enquête avance, les deux amis doivent jongler avec leur vie privée. Le tout est assez plan-plan et ordinaire. Les protagonistes ont des aspects attachants mais stéréotypés et j'ai découvert le coupable dès les premiers chapitres ce qui me fait penser à un manque d'originalité... L'aspect le plus positif que je retire de ma lecture est qu'elle m'a donné envie de visiter l'archipel de Stockholm... Je garde donc cette destination en tête pour d'hypothétiques vacances... Bref, sympa mais bof quoi.
    C'est le premier roman d'une série mettant en scène l'inspecteur Andreasson et son amie Nora Linde. Selon l'éditeur elle connaît un grand succès en Suède et vient d'être adaptée à la télé suédoise. Le quotidien Politiken déclare que "Sten est bien supérieure à Läckberg" mais personnellement je n'ai jamais lu cette dernière. Ce roman n'est pas désagréable et serait même tout à fait plaisant dans le cadre d'une lecture de vacances mais il reste somme toute vraiment trop classique par rapport à mes attentes d'aujourd'hui. Le topo est simple : Thomas Andreasson (inspecteur) qui a perdu sa fille de trois mois subitement se voit confier une enquête en pleine période estivale. Des corps sont retrouvés dans les eaux de la mer Baltique. Les touristes affluent et un drame dans les journaux entacherait la saison. Il est attaché à l'archipel de Stockholm - où a été retrouvé un premier cadavre - depuis l'enfance où il a connu Nora, juriste, mariée, deux enfants, qui possède une résidence de vacances sur l'île de Sandhamn. L'enquête prend de l'importance, Thomas se voit privé de ses vacances et l'aide de Nora est la bienvenue. On suit beaucoup le quotidien des personnages et notamment celui de Nora en vacances avec sa famille sur l'île. Elle a des problèmes de communication avec son mari tandis que Thomas est un homme qui a tout perdu dans sa vie privée. Pendant que l'enquête avance, les deux amis doivent jongler avec leur vie privée. Le tout est assez plan-plan et ordinaire. Les protagonistes ont des aspects attachants mais stéréotypés et j'ai découvert le coupable dès les premiers chapitres ce qui me fait penser à un manque d'originalité... L'aspect le plus positif que je retire de ma lecture est qu'elle m'a donné envie de visiter l'archipel de Stockholm... Je garde donc cette destination en tête pour d'hypothétiques vacances... Bref, sympa mais bof quoi.
    Dôme Tome 1
    Note donnée le 2013-08-06
    Le parfum
    Note donnée le 2013-08-06