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L'envie. Une passion démocratique au XIXe siècle
Avis posté le 2015-03-06
- Eblouissant
- ego
- littérature française
Avoir envie d'avoir envie d'avoir envie
L'envie n'est plus ce qu'elle était. Celle des sept du jeu de famille qui a le moins réussi.
Luxure pour les riches, les péchés capiteux. Avarice pour les gendelettres, les avaricieux. L'orgueil - mot francique - est d'un autre temps. Gourmandise, colère, paresse, voilà qui est bien de chez nous, de notre enfance, presque de nos rêves d'enfance.
Et l'envie, tiens donc ? On a tellement 'envie de' que ce capital de tous les péchés est le plus banal, le plus courant. Dépéchisé de chez dépéchisé. Comme on s'exprime de nos jours.
Fabrice Wilhelm sait avec brio redonner à l'envie toutes ses lettres de noirceurs. Moteur de toutes les moiteurs. Envie ou non, lisons ce livre qui place très haut ce boutefeu, jeu de tous les enjeux. Démocratiques. D'Ancien Régime. C'est dire que l'auteur qui convoque histoire du mot et acteurs du concept se place sur des hauteurs que l'on envie, certes. Rappelons nous. Ne pas se réjouir du malheur de l'outrage. Se réjouir du bonheur de l'ouvrage.
L'envie n'est plus ce qu'elle était. Celle des sept du jeu de famille qui a le moins réussi.
Luxure pour les riches, les péchés capiteux. Avarice pour les gendelettres, les avaricieux. L'orgueil - mot francique - est d'un autre temps. Gourmandise, colère, paresse, voilà qui est bien de chez nous, de notre enfance, presque de nos rêves d'enfance.
Et l'envie, tiens donc ? On a tellement 'envie de' que ce capital de tous les péchés est le plus banal, le plus courant. Dépéchisé de chez dépéchisé. Comme on s'exprime de nos jours.
Fabrice Wilhelm sait avec brio redonner à l'envie toutes ses lettres de noirceurs. Moteur de toutes les moiteurs. Envie ou non, lisons ce livre qui place très haut ce boutefeu, jeu de tous les enjeux. Démocratiques. D'Ancien Régime. C'est dire que l'auteur qui convoque histoire du mot et acteurs du concept se place sur des hauteurs que l'on envie, certes. Rappelons nous. Ne pas se réjouir du malheur de l'outrage. Se réjouir du bonheur de l'ouvrage.

Le club des Lyonnais
Avis posté le 2015-02-18
- Triste
Le titre peut être trompeur : ce n'est pas un livre lyonnais :
Le pauvre Georges Duhamel ne l'avait pas prévu et il n'y est pour rien. Son livre 'Le Club des Lyonnais' n'a en fait absolument rien de lyonnais ! Il ne concerne ni Lyon, ni le Lyonnais, ni le parler lyonnais ! "Tout le monde peuvent pas être de Lyon", selon le plaisant adage... lyonnais. Une occasion - peut-être - de lire un autre roman - un peu plus costaud s'il en est - d'un auteur oublié d'une littérature de l'ennui qui a longtemps prévalu quand il était chic et de bon ton d'être ennuyeux sans trop l'afficher cependant, question de retenue et d'éducation.
Le pauvre Georges Duhamel ne l'avait pas prévu et il n'y est pour rien. Son livre 'Le Club des Lyonnais' n'a en fait absolument rien de lyonnais ! Il ne concerne ni Lyon, ni le Lyonnais, ni le parler lyonnais ! "Tout le monde peuvent pas être de Lyon", selon le plaisant adage... lyonnais. Une occasion - peut-être - de lire un autre roman - un peu plus costaud s'il en est - d'un auteur oublié d'une littérature de l'ennui qui a longtemps prévalu quand il était chic et de bon ton d'être ennuyeux sans trop l'afficher cependant, question de retenue et d'éducation.