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Les Kerns de l'oubli Tome 1
L'exil
Avis posté le 2013-09-30
  • Passionnant
  • Futuriste
  • aventure
  • dieux
  • batailles
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  • Erkan
  • Roch
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  • Pelmer
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  • fantasy épique
  • royaumes
Un livre haletant qui ne vous laissera pas indifférent
Ce roman est difficile à résumer tant l’action y est dense ! Tout tourne autour d’Erkan, jeune disciple exilé injustement à la suite d’un complot politique tramé par le roi de la cité d’Almenarc’h, Alkar , et son perfide conseiller Cataxak. Laissé sans mémoire par la caste des Veilleurs qui lui ont fait respirer les fumées de la plante de l’oubli, il erre à la recherche de sa vie perdue. Pendant ce temps, son père Roch, Grand Gardien de la cité, sa mère Siham, Guérisseuse, son maître Telleran, Sage-Guerrier, et le roi déchu Ulhnor, mettent tout en œuvre pour le retrouver, guidés par la mystérieuse Awana. Mais leur quête de vérité les mène plus loin, à la fois dans le temps et dans l’espace. Les révélations successives les font plonger dans une histoire inconnue jusqu’alors, où se mêlent complot divin, jeux de pouvoir et lignées abyssales. Le roman est la synthèse des visions de Siham sur des moments de vie de chaque personnage. Elle les retranscrit sous la forme d’un manuscrit légué à son fils Erkan (prologue). Vous trouverez dans ce texte des intrigues, des rebondissements, des combats terrestres, magiques et cosmiques, des paysages magnifiques et souvent habités par des esprits, des guerriers et magiciens valeureux, des femmes sensuelles et combattantes et des dieux à déchoir dans un univers où la vérité n’est pas forcément celle qu’on croit. La particularité du texte est que l’action est décrite à partir du point de vue de ses personnages avec une narration à la première personne et une langue propre à chacun (ex. Telleran et son phrasé moyenâgeux, Ulnhor et sa langue fleurie, Cataxak et ses expressions caustiques). On apprend, combat et souffre avec eux. Aucun manichéisme dans l’histoire, car personne n’est totalement propre ou sale et les petits ou grands secrets inavouables sont légions. L’écriture est belle et travaillée, le vocabulaire recherché, idéal pour le lecteur aimant les textes riches et bien écrits en français. J’ai adoré le fait que les descriptions passent par le prisme des personnages, leurs caractères bien trempés, les dialogues passant du grave au léger, la langue soignée pour un public de qualité. J’ai moins aimé la mort prématurée de certains personnages auxquels on s’était pourtant attaché ! Réplique d’Ulnhor à Tellleran : «Pars, vieille branche, et sans attendre. Almenarc’h est bouffée du ventre. Les temps ne sont plus aux croyances d’antan. L’ennemi avance masqué en nos murs. Pars, retrouve Erkan, et redonne espoir à un vieux compagnon. » p. 96 ? Cette nouvelle version du texte est tout simplement addictive, un vrai « page turner » pour employer un anglicisme. Un conseil, laissez-vous faire par l’auteur, tombez sans a priori dans le texte pour en savourer chaque passage. Comme il s’agit d’un livre très riche, un deuxième conseil, relisez-le y sont semés nombre de détails qui sont autant d’appels intra-texte et de références. Pour un public adulte lisant aussi du polar et de la SF et pas seulement de la fantasy. Sinon, à partir de 14-16 ans.
Ce roman est difficile à résumer tant l’action y est dense ! Tout tourne autour d’Erkan, jeune disciple exilé injustement à la suite d’un complot politique tramé par le roi de la cité d’Almenarc’h, Alkar , et son perfide conseiller Cataxak. Laissé sans mémoire par la caste des Veilleurs qui lui ont fait respirer les fumées de la plante de l’oubli, il erre à la recherche de sa vie perdue. Pendant ce temps, son père Roch, Grand Gardien de la cité, sa mère Siham, Guérisseuse, son maître Telleran, Sage-Guerrier, et le roi déchu Ulhnor, mettent tout en œuvre pour le retrouver, guidés par la mystérieuse Awana. Mais leur quête de vérité les mène plus loin, à la fois dans le temps et dans l’espace. Les révélations successives les font plonger dans une histoire inconnue jusqu’alors, où se mêlent complot divin, jeux de pouvoir et lignées abyssales. Le roman est la synthèse des visions de Siham sur des moments de vie de chaque personnage. Elle les retranscrit sous la forme d’un manuscrit légué à son fils Erkan (prologue). Vous trouverez dans ce texte des intrigues, des rebondissements, des combats terrestres, magiques et cosmiques, des paysages magnifiques et souvent habités par des esprits, des guerriers et magiciens valeureux, des femmes sensuelles et combattantes et des dieux à déchoir dans un univers où la vérité n’est pas forcément celle qu’on croit. La particularité du texte est que l’action est décrite à partir du point de vue de ses personnages avec une narration à la première personne et une langue propre à chacun (ex. Telleran et son phrasé moyenâgeux, Ulnhor et sa langue fleurie, Cataxak et ses expressions caustiques). On apprend, combat et souffre avec eux. Aucun manichéisme dans l’histoire, car personne n’est totalement propre ou sale et les petits ou grands secrets inavouables sont légions. L’écriture est belle et travaillée, le vocabulaire recherché, idéal pour le lecteur aimant les textes riches et bien écrits en français. J’ai adoré le fait que les descriptions passent par le prisme des personnages, leurs caractères bien trempés, les dialogues passant du grave au léger, la langue soignée pour un public de qualité. J’ai moins aimé la mort prématurée de certains personnages auxquels on s’était pourtant attaché ! Réplique d’Ulnhor à Tellleran : «Pars, vieille branche, et sans attendre. Almenarc’h est bouffée du ventre. Les temps ne sont plus aux croyances d’antan. L’ennemi avance masqué en nos murs. Pars, retrouve Erkan, et redonne espoir à un vieux compagnon. » p. 96 ? Cette nouvelle version du texte est tout simplement addictive, un vrai « page turner » pour employer un anglicisme. Un conseil, laissez-vous faire par l’auteur, tombez sans a priori dans le texte pour en savourer chaque passage. Comme il s’agit d’un livre très riche, un deuxième conseil, relisez-le y sont semés nombre de détails qui sont autant d’appels intra-texte et de références. Pour un public adulte lisant aussi du polar et de la SF et pas seulement de la fantasy. Sinon, à partir de 14-16 ans.
  • Drôle
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  • Lotens
  • roman d'initiation
Roman que j’aurais adoré lire à 14 ans !
Résumé : Nous suivons les aventures de trois jeunes gens, Klaod, Feäsil (frères jumeaux) et leur amie Imenel à la découverte du monde de Gaeria situé au-delà du Rixis où se trouve la capitale Iluvendan. Leur objectif est de démontrer que l’utilisation excessive de la source d’énergie primordiale, l’Iolthän, par Iluvendan conduira le monde entier à sa perte (guerres fratricides, dissimulations de la part du pouvoir en place, despotisme). Cette quête pousse les adolescents à rencontrer d’autres personnages fascinants et à découvrir un monde où les utilisations du Iolthän sont multiples. Ce voyage leur permet de développer leurs compétences physiques et magiques et surtout de devenir adultes. Les premiers pas des jeunes gens dans la capitale du Rixis, Iluvendan, sont longuement décrits et rappellent très bien ce qu’on peut ressentir à la période charnière entre le bac et le début des études : le stress des examens, la découverte d’une nouvelle ville et les premières amours. Puis tout bascule quand les deux frères sont séparés, projetés dans un monde d’adultes cruel. L’histoire alterne alors entre deux groupes de personnages voyageant dans des parties du monde différentes à la recherche des autres cités du Iolthän. L’univers qu’ils découvrent est tout en contrastes et la magie est palpable dans chaque brin d’herbe. L’écriture est fluide, le vocabulaire est suffisamment recherché pour que le lecteur, même adulte, ne se sente pas lésé, mais pas trop élevé pour permettre aux plus jeunes de plonger facilement dans l’histoire. Les personnages sont bien typés et attachants. On adore les joutes verbales entre Klaod, Feäsil et Imenel. L’univers est très bien décrit, par touches, si bien qu’on ne s’ennuie jamais. On a plutôt envie de connaître la suite car les rebondissements sont omniprésents. J’ai adoré les relations entre les personnages, les décors grandioses et les contrastes entre les villes, l’alternance entre les passages de réflexion et ceux d’action. Il y a aussi un lexique, termes de l’univers et personnages, et une carte à la fin du volume. J’ai moins aimé les éléments de fantasy classiques, tels que centaures et dryades. Mais là, c’est vraiment une question de goûts personnels. Citation sur les feuilles, qui a réveillé la biologiste en moi : « La sculpture peut paraître simple, mais lorsqu’on y regarde de plus près on ne cesse de découvrir de nouvelles structures plus minces ; certaines reproduisent les plus grands dessins, d’autres innovent toujours dans une variété de formes infinie. » p. 380. Avis : J’ai tout simplement dévoré ce roman. Si vous ne savez pas quoi offrir à votre enfant à Noël, courez acheter Iluvendan. C’est un roman initiatique intelligent, une vraie aventure humaine dans un très bel univers. Typiquement ce que j’aurais aimé lire plus jeune mais qui reste néanmoins excellent même pour les adultes. À partir de 12 ans, pour les filles comme pour les garçons.
Résumé : Nous suivons les aventures de trois jeunes gens, Klaod, Feäsil (frères jumeaux) et leur amie Imenel à la découverte du monde de Gaeria situé au-delà du Rixis où se trouve la capitale Iluvendan. Leur objectif est de démontrer que l’utilisation excessive de la source d’énergie primordiale, l’Iolthän, par Iluvendan conduira le monde entier à sa perte (guerres fratricides, dissimulations de la part du pouvoir en place, despotisme). Cette quête pousse les adolescents à rencontrer d’autres personnages fascinants et à découvrir un monde où les utilisations du Iolthän sont multiples. Ce voyage leur permet de développer leurs compétences physiques et magiques et surtout de devenir adultes. Les premiers pas des jeunes gens dans la capitale du Rixis, Iluvendan, sont longuement décrits et rappellent très bien ce qu’on peut ressentir à la période charnière entre le bac et le début des études : le stress des examens, la découverte d’une nouvelle ville et les premières amours. Puis tout bascule quand les deux frères sont séparés, projetés dans un monde d’adultes cruel. L’histoire alterne alors entre deux groupes de personnages voyageant dans des parties du monde différentes à la recherche des autres cités du Iolthän. L’univers qu’ils découvrent est tout en contrastes et la magie est palpable dans chaque brin d’herbe. L’écriture est fluide, le vocabulaire est suffisamment recherché pour que le lecteur, même adulte, ne se sente pas lésé, mais pas trop élevé pour permettre aux plus jeunes de plonger facilement dans l’histoire. Les personnages sont bien typés et attachants. On adore les joutes verbales entre Klaod, Feäsil et Imenel. L’univers est très bien décrit, par touches, si bien qu’on ne s’ennuie jamais. On a plutôt envie de connaître la suite car les rebondissements sont omniprésents. J’ai adoré les relations entre les personnages, les décors grandioses et les contrastes entre les villes, l’alternance entre les passages de réflexion et ceux d’action. Il y a aussi un lexique, termes de l’univers et personnages, et une carte à la fin du volume. J’ai moins aimé les éléments de fantasy classiques, tels que centaures et dryades. Mais là, c’est vraiment une question de goûts personnels. Citation sur les feuilles, qui a réveillé la biologiste en moi : « La sculpture peut paraître simple, mais lorsqu’on y regarde de plus près on ne cesse de découvrir de nouvelles structures plus minces ; certaines reproduisent les plus grands dessins, d’autres innovent toujours dans une variété de formes infinie. » p. 380. Avis : J’ai tout simplement dévoré ce roman. Si vous ne savez pas quoi offrir à votre enfant à Noël, courez acheter Iluvendan. C’est un roman initiatique intelligent, une vraie aventure humaine dans un très bel univers. Typiquement ce que j’aurais aimé lire plus jeune mais qui reste néanmoins excellent même pour les adultes. À partir de 12 ans, pour les filles comme pour les garçons.
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