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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 225
Réparer les vivants
Avis posté le 2014-05-25
Générosité d’une mort encéphalique
Cruel destin que celui d’un accident routier d’une rare violence pour Simon, 20 ans, surfeur, qui revient d’une « surf session » dans le petit matin froid avec ses deux potes et dont la vie va s’arrêter à l’hôpital du Havre, lui dont le futur était grand ouvert.
Maylis de Kerangal raconte 24 heures de temps qui traversent plusieurs vies : Sean et Marianne - les parents, Juliette - son amoureuse, les médecins, les infirmières, Claire et tous les autres. Les émotions et les tensions des intimités, les bonheurs enfouis et enfuis dans le passé, le professionnalisme qui efface toutes pensées parasites sont à fleur d’écriture.
Accepter de donner pour que la vie d’un autre corps ne s’arrête pas.
Belle leçon de vie.
Cruel destin que celui d’un accident routier d’une rare violence pour Simon, 20 ans, surfeur, qui revient d’une « surf session » dans le petit matin froid avec ses deux potes et dont la vie va s’arrêter à l’hôpital du Havre, lui dont le futur était grand ouvert.
Maylis de Kerangal raconte 24 heures de temps qui traversent plusieurs vies : Sean et Marianne - les parents, Juliette - son amoureuse, les médecins, les infirmières, Claire et tous les autres. Les émotions et les tensions des intimités, les bonheurs enfouis et enfuis dans le passé, le professionnalisme qui efface toutes pensées parasites sont à fleur d’écriture.
Accepter de donner pour que la vie d’un autre corps ne s’arrête pas.
Belle leçon de vie.

Confiteor
Avis posté le 2014-05-25
Écriture d'un genre chaotique
Fallait oser et Jaume Cabré l’a osé (mais peut-être qu’il ne s’est même pas posé la question de oserai-je ?). Oser quoi ? Démarrer une phrase, un paragraphe dans un lieu temporel et des personnages pour la, le poursuivre dans un autre ailleurs de lieu et de temps et d’autres personnages.
Narration qui certainement en a surpris, dérouté plus d’un lecteur, lectrice. Narration que j’ai adorée (je n’ai pas lâché ce monument de 760 pages).
On traverse comme dans une marelle les époques et leurs intrigues. Les objets ne sont pas anodins. Ils ont une histoire bien à eux. Les humains ne sont pas inoffensifs. Ils ont un destin qu’ils écrivent de leurs actes.
Une fin surprenante.
Fallait oser et Jaume Cabré l’a osé (mais peut-être qu’il ne s’est même pas posé la question de oserai-je ?). Oser quoi ? Démarrer une phrase, un paragraphe dans un lieu temporel et des personnages pour la, le poursuivre dans un autre ailleurs de lieu et de temps et d’autres personnages.
Narration qui certainement en a surpris, dérouté plus d’un lecteur, lectrice. Narration que j’ai adorée (je n’ai pas lâché ce monument de 760 pages).
On traverse comme dans une marelle les époques et leurs intrigues. Les objets ne sont pas anodins. Ils ont une histoire bien à eux. Les humains ne sont pas inoffensifs. Ils ont un destin qu’ils écrivent de leurs actes.
Une fin surprenante.

Les somnambules
Avis posté le 2014-05-07
Histoire(s) singulière(s)
Je l’ai enfin terminé ! Mais quel beau voyage dans l’Europe d’il y a 100 ans. C Clark raconte les rouages qui ont conduit à cette première guerre mondiale. L’écriture, loin d’être rébarbative et austère, se meut avec dextérité tout au long de l’Histoire. Des éclaircissements du passé aux prémices des siècles à venir, belle leçon qui laisse la réflexion sujette aux nombreuses questions de notre actualité.
Je l’ai enfin terminé ! Mais quel beau voyage dans l’Europe d’il y a 100 ans. C Clark raconte les rouages qui ont conduit à cette première guerre mondiale. L’écriture, loin d’être rébarbative et austère, se meut avec dextérité tout au long de l’Histoire. Des éclaircissements du passé aux prémices des siècles à venir, belle leçon qui laisse la réflexion sujette aux nombreuses questions de notre actualité.