Retour


Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 147
Et rien d'autre
Avis posté le 2014-08-28
- Eblouissant
Magistral !
Après dix ans de silence, l'écrivain américain James Salter revient sur le devant de la scène littéraire avec un nouveau roman qui constitue l'un des événements de cette rentrée.
Amateurs de récits classiques avec une intrigue linéaire et des péripéties ordinaires, passez votre chemin.
Il n'y a pas ici d'histoire à proprement parler mais plutôt le déroulé d'une vie avec un individu que l'on suit sur près de cinquante années, traversant la vie au gré de ses rencontres amicales, de ses aventures amoureuses et de ses relations professionnelles.
L'auteur fait aussi la part belle aux personnages secondaires et, ce faisant, il nous brosse le portrait de toute une génération.
Il s'agit d'évoquer ce grand bouillonnement qu'est la vie en nous parlant des hasards et des coîncidences qui la constituent.
Après dix ans de silence, l'écrivain américain James Salter revient sur le devant de la scène littéraire avec un nouveau roman qui constitue l'un des événements de cette rentrée.
Amateurs de récits classiques avec une intrigue linéaire et des péripéties ordinaires, passez votre chemin.
Il n'y a pas ici d'histoire à proprement parler mais plutôt le déroulé d'une vie avec un individu que l'on suit sur près de cinquante années, traversant la vie au gré de ses rencontres amicales, de ses aventures amoureuses et de ses relations professionnelles.
L'auteur fait aussi la part belle aux personnages secondaires et, ce faisant, il nous brosse le portrait de toute une génération.
Il s'agit d'évoquer ce grand bouillonnement qu'est la vie en nous parlant des hasards et des coîncidences qui la constituent.

Confiteor
Avis posté le 2013-12-09
- Passionnant
- Eblouissant
- Paris
- France
- italie
- Allemagne
- Barcelone
- Espagne
- rome
- Laura
- Tübingen
- Adrià Ardevol
- Sara Voltes-Epstein
- Bernat Plensa
- Lola Xica
- Tecla
- Llorenç
- Matthias Alpaerts
- Monsieur Berenguer
Mea culpa, mea maxima culpa
Confiteor est probablement un des meilleurs livres de la rentrée littéraire pour moi, et j’ai été vraiment surpris qu’il ne figure pas sur les sélections des différents prix littéraires, exception faite de celle du Médicis étranger.
Le roman brille particulièrement par sa densité ainsi que par son foisonnement ; de ce fait, il est assez difficile d’accès, mais le lecteur aurait tort de se décourager car quelle récompense à la fin ! L’auteur catalan Jaumé Cabré nous brosse une histoire complexe qui se déroule sur plusieurs époques sur près de 800 pages. Son ambition ? Évoquer ce grand bouillonnement qu’est la vie en nous parlant des hasards et des coïncidences, ces fils dynamiques qui relient tous les choses entre elles et qui contribuent à forger pas à pas notre existence dans ce monde. Mais surtout, et cela je ne l’ai vraiment compris qu’à la fin de ma lecture, le roman est avant tout aussi une magnifique et bouleversante lettre d’amour du protagoniste Adrià Ardevol à l’amour de sa vie, Sara Voltes-Epstein.
L’écriture est d’une beauté stupéfiante et sert magnifiquement ce double propos. L’écrivain passe ainsi d’une époque à l’autre sans aucune transition, parfois même au sein d’une même phrase, opérant pour ainsi dire une fusion temporelle entre les siècles qui contribue à rendre de manière très réaliste ce mouvement perpétuel de la vie ; mais cela traduit aussi la dégradation progressive d’Adrià, atteint de la maladie d’Alzheimer, qui perd progressivement le fil de ses pensées en mélangeant les événements les uns avec les autres.
Bref, le livre est une petite pépite que je vous engage à découvrir rapidement, vous ne serez pas déçu !
Confiteor est probablement un des meilleurs livres de la rentrée littéraire pour moi, et j’ai été vraiment surpris qu’il ne figure pas sur les sélections des différents prix littéraires, exception faite de celle du Médicis étranger.
Le roman brille particulièrement par sa densité ainsi que par son foisonnement ; de ce fait, il est assez difficile d’accès, mais le lecteur aurait tort de se décourager car quelle récompense à la fin ! L’auteur catalan Jaumé Cabré nous brosse une histoire complexe qui se déroule sur plusieurs époques sur près de 800 pages. Son ambition ? Évoquer ce grand bouillonnement qu’est la vie en nous parlant des hasards et des coïncidences, ces fils dynamiques qui relient tous les choses entre elles et qui contribuent à forger pas à pas notre existence dans ce monde. Mais surtout, et cela je ne l’ai vraiment compris qu’à la fin de ma lecture, le roman est avant tout aussi une magnifique et bouleversante lettre d’amour du protagoniste Adrià Ardevol à l’amour de sa vie, Sara Voltes-Epstein.
L’écriture est d’une beauté stupéfiante et sert magnifiquement ce double propos. L’écrivain passe ainsi d’une époque à l’autre sans aucune transition, parfois même au sein d’une même phrase, opérant pour ainsi dire une fusion temporelle entre les siècles qui contribue à rendre de manière très réaliste ce mouvement perpétuel de la vie ; mais cela traduit aussi la dégradation progressive d’Adrià, atteint de la maladie d’Alzheimer, qui perd progressivement le fil de ses pensées en mélangeant les événements les uns avec les autres.
Bref, le livre est une petite pépite que je vous engage à découvrir rapidement, vous ne serez pas déçu !

Les Enfants du désastre
Au revoir là-haut
Au revoir là-haut
Avis posté le 2013-10-10
- XXe siècle
- Paris
- France
- première guerre mondiale
- Madeleine
- Albert Maillard
- Edouard Péricourt
- Eugène Larivière
- Henri d’Aulnay-Pradelle
- Marcel Péricourt
- Joseph Merlin
- réinsertion
- gueules cassées
"Rrââhhhrrr"
Mon avis sur le dernier livre de Pierre Lemaitre, encensé par la plupart des critiques et présent sur de nombreuses sélections des prix littéraires, est vraiment mitigé. Certes, l’auteur est un excellent "faiseur d’histoires" ; on est bien diverti et/ou touché par cette aventure rocambolesque qui met en scène deux anciens soldats de la première guerre mondiale tentant de se réinsérer dans la société après le conflit. Pour être gentil, je dirais même qu’un certain souffle romanesque parcourt le récit très généreux en séquences émotives et en péripéties rocambolesques, un peu à la manière d’un Alexandre Dumas par exemple. Cela est d’autant plus important de le souligner qu’en France, peu d’écrivains s’essaient à cette tradition littéraire du roman feuilleton qui vise à captiver le lecteur de bout en bout.
Malheureusement, si l’intention est louable le résultat final n’est guère à la hauteur… La faute à une écriture plate et maladroite, à l’image du narrateur Albert Maillard. Le style de l’auteur est assez catastrophique et nous gâche le plaisir de la lecture. Le roman contient certaines bonnes idées (notamment celle brillante des masques d’Edouard Pericourt) qui ne sont hélas pas assez exploitées ; l’intrigue principale est plus convenue et moins accrocheuse, c’est dommage ; l’épilogue en forme de "comment finissent nos héros ?" est assez maladroite mais constitue par contre un synopsis idéal pour un potentiel futur film.
Un roman dit populaire (comme je déteste cette catégorisation !) ne doit pas forcément rogner sur la qualité littéraire, bien au contraire – sauf à prendre les gens pour des débiles. En ce sens, pour moi, Au revoir là-haut est un mauvais roman populaire. Et l’incursion de Pierre Lemaitre, écrivain de polars, dans le domaine de la littérature générale n’est pas des plus réussies.
Mon avis sur le dernier livre de Pierre Lemaitre, encensé par la plupart des critiques et présent sur de nombreuses sélections des prix littéraires, est vraiment mitigé. Certes, l’auteur est un excellent "faiseur d’histoires" ; on est bien diverti et/ou touché par cette aventure rocambolesque qui met en scène deux anciens soldats de la première guerre mondiale tentant de se réinsérer dans la société après le conflit. Pour être gentil, je dirais même qu’un certain souffle romanesque parcourt le récit très généreux en séquences émotives et en péripéties rocambolesques, un peu à la manière d’un Alexandre Dumas par exemple. Cela est d’autant plus important de le souligner qu’en France, peu d’écrivains s’essaient à cette tradition littéraire du roman feuilleton qui vise à captiver le lecteur de bout en bout.
Malheureusement, si l’intention est louable le résultat final n’est guère à la hauteur… La faute à une écriture plate et maladroite, à l’image du narrateur Albert Maillard. Le style de l’auteur est assez catastrophique et nous gâche le plaisir de la lecture. Le roman contient certaines bonnes idées (notamment celle brillante des masques d’Edouard Pericourt) qui ne sont hélas pas assez exploitées ; l’intrigue principale est plus convenue et moins accrocheuse, c’est dommage ; l’épilogue en forme de "comment finissent nos héros ?" est assez maladroite mais constitue par contre un synopsis idéal pour un potentiel futur film.
Un roman dit populaire (comme je déteste cette catégorisation !) ne doit pas forcément rogner sur la qualité littéraire, bien au contraire – sauf à prendre les gens pour des débiles. En ce sens, pour moi, Au revoir là-haut est un mauvais roman populaire. Et l’incursion de Pierre Lemaitre, écrivain de polars, dans le domaine de la littérature générale n’est pas des plus réussies.