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On retrouve Alicia et la bande de son club de lecture (sauf Barbara, voir tome 1) sur le SS Orient. Anders, le médecin, les invite car il effectue la croisière dans le cadre de sa spécialité. Au menu : repos, calme, détente et moments à deux avec Alicia. Seulement, nos amis, fans de polars et d'Agatha Christie, sont poursuivis par le crime et les enquêtes. Plusieurs séries de vols et de meurtres vont avoir lieu, et nos comparses vont enquêter. Dans ce tome, Alicia reste l'héroïne centrale, et ici, ce sont Perry et Anders les protagonistes principaux du groupe. Dommage que Linette et Claire m'aient manqué, on ne les voit pas souvent. L'histoire est toujours bien ficelée et on enquête avec eux. Les romans d'Agatha nous aident toujours à faire la lumière, et ici, ce sera Le Crime de l'Orient-Express. Un bon polar, frais et sans prise de tête, avec un final digne d'Agatha. Hâte de lire la suite, enfin, j'écoute toujours sur Audible, donc d'écouter la suite, toujours aussi bien lue par la narratrice qui fait vivre ce roman.

Une bd étrange et qui m'a mise mal à l'aise. Pourquoi ? Je m'explique. Découvrir l'histoire de Urqsularik, cette femme de la banquise, qui se retrouve seule avec une meute. Déjà la BD commence dans le sang, entre ses premières menstrues et un loup qui veut la dévorer. S'ensuit son périple, qui est terrible, là le titre n'est pas mensonger. Entre violence, viole, trahison, esprit bizarre, dérangeant... Bref cette bd devait raconter une histoire, mais être aussi cru et à la limite de la diablerie... Pourquoi ? Je n'ai pas aimé, que se soit le style, l'ambiance, l'histoire. C'est une bd adulte averti. Trop longue et trop cru.

Nora veut en finir. Oui, la vie est nulle, sans espoir, remplie de regrets, stop ! Seulement, la vie en a décidé autrement. À minuit, à l'heure de sa fin, elle se retrouve dans la Bibliothèque de minuit, la bibliothèque des possibilités. À l'intérieur, elle rencontre Mme Elm, l'ancienne dame du CDI de son enfance. Nora a le choix de vivre une autre vie, d'autres vies, une infinité de vies. Pour cela, elle va devoir se lancer, souhaiter vivre. Un livre qui nous en apprend beaucoup sur les regrets, les choix et la vie. Vivre, c'est ne pas chercher à comprendre, c'est vivre. Et l'impossible vient du fait de vivre. Quand on prend les choses dans un autre sens, on oriente notre regard différemment. C'est ce que Nora apprend, et nous avec elle. On est un peu cette Mme Elm, on croit savoir quel choix elle pourrait faire et quel est l'avenir, comme si c'était écrit. Mais au fond, on sait quel est le meilleur choix. On suit Nora dans sa quête, on se pose les bonnes questions et on se dit : "Elle est belle, la vie." Oui, pleine de "oups", de "non, désolé", de "ouille", de "j'aurais dû"... Mais on vit. Un beau livre qui amène à réfléchir sur l'existence. On peut choisir de vivre notre vie pour nous, sans compétition ou avec, sans la mettre en lumière ou si. On peut vivre notre vie avec nos choix, et les regrets sont des étapes pour arriver à notre objectif : vivre.

Alicia en a marre de ce club de lecture où tout est régenté, même pas le droit de boire quand on en a envie... Donc elle se lance. Elle va créer son propre club avec ses propres règles : ce sera polar et c'est tout. Les règles ? À part être présent, il n'y en aura pas d'autres. C'est ainsi qu'elle rencontre cinq nouvelles personnes, la sixième étant sa sœur. Tous sont amateurs de romans d'Agatha Christie, sauf Barbara, une néophyte qui veut s'y lancer. Tout va bien, sauf que le lendemain, Barbara disparaît. Les six vont décider d'enquêter. Ne sont-ils pas férus de polars et de la meilleure ? Une belle enquête, de bons personnages, chacun avec une personnalité propre. En plus, on en apprend beaucoup sur Agatha Christie, c'est un bonus. J'ai écouté ce livre et bravo à la narratrice. Elle a su faire vivre chacun des personnages en mettant en valeur leur identité. C'était incroyable. Merci beaucoup d'avoir donné vie à ce roman.

Une suite et fin de cet univers. On retrouve Thiziry comme on l'a laissé au tome 1, c'est une réelle suite sans ajout, c'est agréable. On replonge directement et on en apprend davantage, notamment sur les humains et leur arrivé. Ce qui s'est passé avec les Ekomers, avec la famille de Thiziry. Bref on ne nous laisse pas sans réponse. Dans cet partie, Astar étant au plus mal, Vwaré se retrouve seul et va vouloir agir à l'encontre de la volonté d'Astar. Cela va créer une scission et des choix difficiles. J'aime retrouver le style "Avatar" et "l'histoire sans fin", surtout avec les wokes (désolé en Audible on a pas l'écriture exacte des mots) qui me rappel la " stupide chauve-souris". L'autrice a su créer un monde et le rendre unique. De plus la lectrice d'audible a rendu l'histoire vivante. Mon petit bémol, l'héroïne... Parfois ce côté super-héros est fatiguant.

C'est fou un titre pareil avec une histoire aussi triste. Seulement, il ne faut pas s'arrêter à un titre et au résumé mais plonger dans l'histoire. Ici, l'auteur nous livre une partie de sa vie, celle, intime, de son papa et sa famille. À 60 ans, son père fait un AVC. En 20 ans, ils ont dû se parler 3,4 fois. Malheureusement, il aura fallut cette tragédie pour qu'ils se rapprochent ainsi qu'avec sa demi-sœur. C'est une histoire de résilience, d'abnégation, de remise à zéro et d'avenir. Comme a dit Isaac Newton : "l'homme sait plus construire des murs que des ponts". Cookie, l'auteur, va devoir en construire mais avant démolir ses murs. Une belle partie de vie, avec des moments d'humours, de tristesses et de choix de vies. Des dessins très colorés et limite vivants, j'aime beaucoup ce style. Et n'oublions pas c'est : merveilleux !

J'étais tellement emballée par le résumé et le communiqué de presse que je me suis jetée dans cette nouvelle de 20 pages. Un vent de fraîcheur, c'est toujours appréciable. Malheureusement, j'ai rapidement été déçue par la qualité de l'écriture : erreurs de syntaxe, mots manquants, répétitions... Le texte est brouillon et difficile à suivre. Ça été corrigé par une IA, sans relecture... Et c'est lourd... On suit principalement Yatoze, puis Kushugo (dont le nom, pourtant promis, reste une énigme). Sans dévoiler trop de l'intrigue, j'ai l'impression d'assister à une sorte de fanfiction de "Squid Game" : un héros perdu qui se voit proposer un jeu à 45,6 milliards de wons. La fin est surprenante, mais tellement confuse que je n'ai pas vraiment saisi les enjeux. Si cette nouvelle était relue et corrigée, elle aurait un potentiel intéressant. Pour l'instant, elle manque cruellement de concret.

Le centre animalier de Brussane, le zoo de Coulobre, contient de nombreux animaux sauvages. Pourtant, on peut se demander qui sont les plus sauvages. La famille Best essuie le décès de sa mère, et avec ça, l'avenir du parc est incertain. Arrive ensuite une disparition, un souci peu commun, etc... Qu'est-ce qui se trame ? C'est bien ce que cette BD va nous conter. De beaux dessins, une belle trame, du suspense. On n'a qu'une envie : découvrir l'envers du décor. Surtout que les parcs ont la vie dure depuis quelques années. Cette BD montre que parfois, pour bien faire les choses, du mal doit être fait. Belle BD à un seul tome. Une belle patte que j'ai hâte de redécouvrir. Toujours un plaisir de lire les BD de cette collection.