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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 63
Ceux qui ne meurent jamais
Avis posté le 2023-10-02
Ceux qui ne meurent jamais
Qui de mieux que le vampire le plus célèbre pour parler de son pays : la Roumanie !
Une jeune femme artiste retourne dans la maison de son enfance, dans la ville de B. au cœur les Carpates.
Mais déjà des choses étranges se passent, elle a le sentiment de changer et ressent une présence autour d’elle. Puis un corps est retrouvé dans la crypte familiale et c’est toute la ville qui est en émois.
Entre rêves et réalité, Dana Grigorcea dépeint ce qu’a été le régime totalitaire de Ceausescu et l’après, ravivant les grandes heures de l’histoire roumaine par l’intervention du mythe de Dracula ou Vlad l’Empaleur.
Une superbe utilisation du fantastique au service de propos plus profonds sur l’Histoire d’un pays et de ses habitants.
Je me suis complètement laissée emporter par ce récit à l’ambiance gothique et moderne parfaitement maitrisée. On est comme fasciné par cette lecture ne sachant pas où elle va nous mener et cela fonctionne à merveille.
Une très belle découverte pour ce singulier roman de la rentrée littéraire, à ne pas manquer !
Qui de mieux que le vampire le plus célèbre pour parler de son pays : la Roumanie !
Une jeune femme artiste retourne dans la maison de son enfance, dans la ville de B. au cœur les Carpates.
Mais déjà des choses étranges se passent, elle a le sentiment de changer et ressent une présence autour d’elle. Puis un corps est retrouvé dans la crypte familiale et c’est toute la ville qui est en émois.
Entre rêves et réalité, Dana Grigorcea dépeint ce qu’a été le régime totalitaire de Ceausescu et l’après, ravivant les grandes heures de l’histoire roumaine par l’intervention du mythe de Dracula ou Vlad l’Empaleur.
Une superbe utilisation du fantastique au service de propos plus profonds sur l’Histoire d’un pays et de ses habitants.
Je me suis complètement laissée emporter par ce récit à l’ambiance gothique et moderne parfaitement maitrisée. On est comme fasciné par cette lecture ne sachant pas où elle va nous mener et cela fonctionne à merveille.
Une très belle découverte pour ce singulier roman de la rentrée littéraire, à ne pas manquer !

Les parts oubliées
Avis posté le 2023-10-02
Les parts oubliées
Magnifique roman qui nous plonge dans les secrets d’une famille, celle de Byron et Benny, frère et sœur et de leur mère Eleanor.
Des plages caribéennes au Royaume-Uni, des années 60 à aujourd’hui, commencer ce récit c’est se laisser porter par la vague et partir à la rencontre de « Ma », de son histoire et de l’héritage qu’elle lègue à ses enfants.
Avec habileté, alternant passé et présent, Charmaine Wilkerson tisse une incroyable histoire familiale. Au décès de leur mère, B&B qui ne se parlaient plus, sont contraint de se retrouver pour écouter le message enregistrer par leur mère. Et l’histoire qu’ils vont entendre bouleversera à jamais leur existence.
Il y sera question de transmission, des origines, de sacrifice, d’amitié, de violences, de construction identitaire…
Un fil rouge viendra lier tous les secrets révélés : le « Black cake ». Une recette caribéenne, aux racines multiculturelles, transmise par Eleanor, symbole de souvenirs d’enfance, du passé et de l’avenir familial.
Un roman riche, émouvant et tendre, qu’on ne lâche pas avant la dernière page.
Magnifique roman qui nous plonge dans les secrets d’une famille, celle de Byron et Benny, frère et sœur et de leur mère Eleanor.
Des plages caribéennes au Royaume-Uni, des années 60 à aujourd’hui, commencer ce récit c’est se laisser porter par la vague et partir à la rencontre de « Ma », de son histoire et de l’héritage qu’elle lègue à ses enfants.
Avec habileté, alternant passé et présent, Charmaine Wilkerson tisse une incroyable histoire familiale. Au décès de leur mère, B&B qui ne se parlaient plus, sont contraint de se retrouver pour écouter le message enregistrer par leur mère. Et l’histoire qu’ils vont entendre bouleversera à jamais leur existence.
Il y sera question de transmission, des origines, de sacrifice, d’amitié, de violences, de construction identitaire…
Un fil rouge viendra lier tous les secrets révélés : le « Black cake ». Une recette caribéenne, aux racines multiculturelles, transmise par Eleanor, symbole de souvenirs d’enfance, du passé et de l’avenir familial.
Un roman riche, émouvant et tendre, qu’on ne lâche pas avant la dernière page.

Nos coeurs disparus
Avis posté le 2023-10-02
Nos coeurs disparus
Une dystopie comme un uppercut en pleine face, un réalisme glaçant.
Margaret Miu est une poétesse américaine d’origine asiatique. Elle et sa famille vivent dans une Amérique contrôlée par le PACT, une loi visant à protéger par tous les moyens la culture et les traditions américaines au point d’interdire certains livres, de retirer des enfants à leur parent...
Bird ne sait pas ce qu’est devenue sa mère depuis trois ans, jusqu’au jour où il reçoit un curieux message…il se lance alors à la recherche de Margaret.
Porté par une écriture poétique et touchante, Céleste Ng nous propose un texte perturbant de réalisme, poignant et qui emprunte à des évènements passés et actuels.
Arracher des enfants à leur famille pour les « rééduquer » est un procédé qui a été utilisé auprès des natifs amérindiens mais aussi des enfants aborigènes d’Australie.
Quand un état totalitaire se met en place, l’art est toujours pris pour cible. Retirer des livres de la circulation, déterminer ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas… tout cela n’est malheureusement pas nouveau. C’est d’ailleurs ce qui se passe aux Etats-Unis avec des livres retirer des écoles et bibliothèques.
L’autrice exprime parfaitement tous les mécanismes permettant l’installation d’un régime basé sur la peur et la haine de l’autre. Elle met également en avant l’importance de la littérature et de la transmission.
Un récit tout en profondeur et émotion, un roman qui devrait être recommandé dans les lycées au même titre qu’un « Fahrenheit 451 » ou « 1984 ».
Une dystopie comme un uppercut en pleine face, un réalisme glaçant.
Margaret Miu est une poétesse américaine d’origine asiatique. Elle et sa famille vivent dans une Amérique contrôlée par le PACT, une loi visant à protéger par tous les moyens la culture et les traditions américaines au point d’interdire certains livres, de retirer des enfants à leur parent...
Bird ne sait pas ce qu’est devenue sa mère depuis trois ans, jusqu’au jour où il reçoit un curieux message…il se lance alors à la recherche de Margaret.
Porté par une écriture poétique et touchante, Céleste Ng nous propose un texte perturbant de réalisme, poignant et qui emprunte à des évènements passés et actuels.
Arracher des enfants à leur famille pour les « rééduquer » est un procédé qui a été utilisé auprès des natifs amérindiens mais aussi des enfants aborigènes d’Australie.
Quand un état totalitaire se met en place, l’art est toujours pris pour cible. Retirer des livres de la circulation, déterminer ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas… tout cela n’est malheureusement pas nouveau. C’est d’ailleurs ce qui se passe aux Etats-Unis avec des livres retirer des écoles et bibliothèques.
L’autrice exprime parfaitement tous les mécanismes permettant l’installation d’un régime basé sur la peur et la haine de l’autre. Elle met également en avant l’importance de la littérature et de la transmission.
Un récit tout en profondeur et émotion, un roman qui devrait être recommandé dans les lycées au même titre qu’un « Fahrenheit 451 » ou « 1984 ».

La maison vénéneuse
Avis posté le 2023-09-01
La maison vénéneuse
Coup de cœur pour ce premier roman !
J’ai adoré l’ambiance délicieusement rétro des années 80, les références distillées judicieusement tout au long du récit (k7 audio, films d’horreur, films et musiques cultes… : La maison du diable, Les innocents, L’invasion des profanateurs, Star Wars, les Dalek, les Pulp… on adore).
Le mystère entoure cette maison ainsi que les secrets de famille et dès le début de la lecture on est comme happé par cette histoire.
Et puis il y a bien sûr Arty, cet adolescent touchant et attachant que l’on voit grandir au travers de différentes épreuves et passer de l’enfance à l’âge adulte.
On a plaisir à le suivre dans son enquête aux frontières du réel…En effet, c’est un roman où plane le surnaturel, c’est aussi un roman d’apprentissage, un récit familial qui ravive toute une époque et la nostalgie de l’enfance.
Il y plane également un esprit à la Stephen King (bande d’enfants, escapade à vélo, nature environnante, chamallow grillé…) dont on sent que l’auteur est admiratif.
Une vraie réussite, portée par une écriture maitrisée, immersive et prenante dès les premières lignes.
Coup de cœur pour ce premier roman !
J’ai adoré l’ambiance délicieusement rétro des années 80, les références distillées judicieusement tout au long du récit (k7 audio, films d’horreur, films et musiques cultes… : La maison du diable, Les innocents, L’invasion des profanateurs, Star Wars, les Dalek, les Pulp… on adore).
Le mystère entoure cette maison ainsi que les secrets de famille et dès le début de la lecture on est comme happé par cette histoire.
Et puis il y a bien sûr Arty, cet adolescent touchant et attachant que l’on voit grandir au travers de différentes épreuves et passer de l’enfance à l’âge adulte.
On a plaisir à le suivre dans son enquête aux frontières du réel…En effet, c’est un roman où plane le surnaturel, c’est aussi un roman d’apprentissage, un récit familial qui ravive toute une époque et la nostalgie de l’enfance.
Il y plane également un esprit à la Stephen King (bande d’enfants, escapade à vélo, nature environnante, chamallow grillé…) dont on sent que l’auteur est admiratif.
Une vraie réussite, portée par une écriture maitrisée, immersive et prenante dès les premières lignes.

Les Pyromanes
Avis posté le 2023-09-01
Les pyromanes
Déjà conquise par son premier roman « Le cas Victor Sommer », Vincent Delareux revient pour cette rentrée littéraire avec son nouveau roman « Les Pyromanes » et c’est un coup de cœur pour moi !
Dès les premières pages, j’ai été embarqué par le récit. En découvrant le personnage de Thérèse, on se dit dès le départ que le roman promet d’être épique et c’est le cas. On a qu’une envie c’est de suivre l’histoire de Françoise, fille de la tyrannique Thérèse mais surtout la mère de Victor…Victor Sommer.
Si c’est deux romans sont indépendants l’un de l’autre et peuvent se lire dans n’importe quel ordre, le fait d’avoir lu « Le cas Victor Sommer » rend la lecture de « Les Pyromanes » encore plus marquante selon moi. Le roman est plus abouti, plus développé et prend toute son ampleur grâce à ce diptyque.
« Les pyromanes » est un roman noir psychologique, incisif, avec des personnages incarnés. Un récit diaboliquement bien construit et implacable où les secrets de famille prennent place. C’est cruel, sans concession, une véritable tragédie grecque contemporaine.
Une réussite, pour un jeune auteur à suivre !
Déjà conquise par son premier roman « Le cas Victor Sommer », Vincent Delareux revient pour cette rentrée littéraire avec son nouveau roman « Les Pyromanes » et c’est un coup de cœur pour moi !
Dès les premières pages, j’ai été embarqué par le récit. En découvrant le personnage de Thérèse, on se dit dès le départ que le roman promet d’être épique et c’est le cas. On a qu’une envie c’est de suivre l’histoire de Françoise, fille de la tyrannique Thérèse mais surtout la mère de Victor…Victor Sommer.
Si c’est deux romans sont indépendants l’un de l’autre et peuvent se lire dans n’importe quel ordre, le fait d’avoir lu « Le cas Victor Sommer » rend la lecture de « Les Pyromanes » encore plus marquante selon moi. Le roman est plus abouti, plus développé et prend toute son ampleur grâce à ce diptyque.
« Les pyromanes » est un roman noir psychologique, incisif, avec des personnages incarnés. Un récit diaboliquement bien construit et implacable où les secrets de famille prennent place. C’est cruel, sans concession, une véritable tragédie grecque contemporaine.
Une réussite, pour un jeune auteur à suivre !

Vous ne connaissez rien de moi
Avis posté le 2023-09-01
Vous ne connaissez rien de moi
Difficile de trouver les mots après cette lecture bouleversante sur un sujet si fort. Julie Héraclès, elle, a su le faire avec brio et nous offre un premier roman d'une incroyable maîtrise, un tourbillon d'émotions.
Partant de cette célèbre photo de Robert Capa d'une femme tondue, prise le 16 août 1944, l'autrice imagine l'histoire de cette femme prénommée Simone.
Simone n'est que lycéenne quand la guerre éclate et elle n'aspire qu'à vivre pleinement sa jeunesse et ses ambitions. Elle ne réalise pas les enjeux de la guerre (ou ne veut pas les voir), ce qu'elle veut c'est être une femme libre, profiter de sa jeunesse et s'émanciper de sa famille... quitte à côtoyer l'ennemi.
Mais tout n'est pas si simple et les événements vont la transformer. Comme le titre du roman le laisse entrevoir, la Simone des débuts n'est plus la Simone du 16 août 1944...et malgré les apparences "vous ne connaissez rien de moi".
Français, allemand, la diversité des personnages nous expose en pleine face la complexité de ces moments historiques, la petite histoire, celle des gens ordinaires comme Simone, pris dans la grande Histoire.
Julie Héraclès donne corps à des protagonistes et à des situations très loin du manichéisme et c'est toute la force de cette histoire.
À chaque moment on peut s'identifier et on peut surtout s'interroger : qu'aurais-je fait si j'avais été à sa place ? dans cette situation ? Pour survivre, pour ma famille...?
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce texte mais le mieux reste encore de le découvrir.
Un véritable coup de cœur, un roman fort, un roman puissant qui bouscule nos émotions, une pépite de cette rentrée littéraire !
Difficile de trouver les mots après cette lecture bouleversante sur un sujet si fort. Julie Héraclès, elle, a su le faire avec brio et nous offre un premier roman d'une incroyable maîtrise, un tourbillon d'émotions.
Partant de cette célèbre photo de Robert Capa d'une femme tondue, prise le 16 août 1944, l'autrice imagine l'histoire de cette femme prénommée Simone.
Simone n'est que lycéenne quand la guerre éclate et elle n'aspire qu'à vivre pleinement sa jeunesse et ses ambitions. Elle ne réalise pas les enjeux de la guerre (ou ne veut pas les voir), ce qu'elle veut c'est être une femme libre, profiter de sa jeunesse et s'émanciper de sa famille... quitte à côtoyer l'ennemi.
Mais tout n'est pas si simple et les événements vont la transformer. Comme le titre du roman le laisse entrevoir, la Simone des débuts n'est plus la Simone du 16 août 1944...et malgré les apparences "vous ne connaissez rien de moi".
Français, allemand, la diversité des personnages nous expose en pleine face la complexité de ces moments historiques, la petite histoire, celle des gens ordinaires comme Simone, pris dans la grande Histoire.
Julie Héraclès donne corps à des protagonistes et à des situations très loin du manichéisme et c'est toute la force de cette histoire.
À chaque moment on peut s'identifier et on peut surtout s'interroger : qu'aurais-je fait si j'avais été à sa place ? dans cette situation ? Pour survivre, pour ma famille...?
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce texte mais le mieux reste encore de le découvrir.
Un véritable coup de cœur, un roman fort, un roman puissant qui bouscule nos émotions, une pépite de cette rentrée littéraire !

Un simple dîner
Avis posté le 2023-09-01
Un simple dîner
Il s’agit ici d’un premier roman et j’ai vraiment adoré cette lecture.
L’écriture est sobre mais précise, efficace et touchante. Le récit est maitrisé tant sur l’ambiance que sur l’évolution des personnages et de l’intrigue. Il n’y a pas de superflu et nous sommes tenu en haleine par ce huis clos qui va crescendo. La pesanteur de la canicule, pendant laquelle se déroule le repas, fait résonnance avec les tensions des personnages.
Lors d’un simple dîner, où d’ailleurs aucun invité n’est ravi d’assister, les barrières vont tomber, les protagonistes vont se révéler…pour le meilleur ou pour le pire. Il y aura un avant et un après ce dîner.
Chacun dévoile son jeu, ses sentiments, fissure sa carapace et dévoile sa vraie nature au-delà des conventions. C’est surtout vrai pour les deux femmes, Claudia et Johar, qui s’émanciperont et reprendront leur liberté.
Un premier roman subtil, intelligent, au ton juste. Une très belle surprise !
Il s’agit ici d’un premier roman et j’ai vraiment adoré cette lecture.
L’écriture est sobre mais précise, efficace et touchante. Le récit est maitrisé tant sur l’ambiance que sur l’évolution des personnages et de l’intrigue. Il n’y a pas de superflu et nous sommes tenu en haleine par ce huis clos qui va crescendo. La pesanteur de la canicule, pendant laquelle se déroule le repas, fait résonnance avec les tensions des personnages.
Lors d’un simple dîner, où d’ailleurs aucun invité n’est ravi d’assister, les barrières vont tomber, les protagonistes vont se révéler…pour le meilleur ou pour le pire. Il y aura un avant et un après ce dîner.
Chacun dévoile son jeu, ses sentiments, fissure sa carapace et dévoile sa vraie nature au-delà des conventions. C’est surtout vrai pour les deux femmes, Claudia et Johar, qui s’émanciperont et reprendront leur liberté.
Un premier roman subtil, intelligent, au ton juste. Une très belle surprise !

La nuit de la goule
Avis posté le 2023-07-31
La nuit de la goule
C’était top !
Tout ce que j’aime, une ambiance bien creepy pour un comics qui m’a fait passer un très bon moment de lecture.
Un bon scénario qui reprend les codes du genre, une ambiance horrifique à souhait, tout y est.
Amateur du genre foncez sans hésiter !
C’était top !
Tout ce que j’aime, une ambiance bien creepy pour un comics qui m’a fait passer un très bon moment de lecture.
Un bon scénario qui reprend les codes du genre, une ambiance horrifique à souhait, tout y est.
Amateur du genre foncez sans hésiter !