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Patricia L. - 16

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Point Final
Avis posté le 2022-10-17
    Quand le loup entre dans la bergerie...
    Au bord du lac, propriétaires d’une bergerie, Mireille et Barnard Duchêne, couple singulier aux coupes fractales, accueillent dans leur foyer Rafaël Covier, peintre désabusé, en recherche d’emploi. Ils se sont rencontrés par l’entremise de la mère de Rafaël. Cette dame était propriétaire d’une maison en bord de mer et voisine de vacances du couple devenu de plus en plus proche au fil du temps. Au décès de sa mère, Rafaël hérite de la maison, mais ne se résout pas à l’habiter. Il accepte donc la proposition de Barnard d’être gracieusement logé à la bergerie. Très vite, dans la cohabitation sourd le conflit. Un matin, Barnard retrouve Rafaël mort. Depuis cette macabre découverte, Mireille et Étienne, un ivrogne, direct voisin du couple et invité privilégié, sont aux affres avec leurs doutes, élaborant de multiples scénarii qui induisent la culpabilité de Barnard. En parallèle, au bord de la méditerranée, Mélina, l’amère amoureuse, raconte Rafaël. Avec acidité, sa plume trempée de lucidité, Mélina évoque ses attentes avortées. Confrontée à son attachement toxique avec Rafaël, elle tente tout pour s’en extraire. La plume de Marie Liébart est comme l’embout d’une seringue qui distille de manière sournoise le venin de l’emprise. L’émotion est à fleur de peau, à l’instar d’une âme incandescente au cœur de ressentis les plus intimes. L’auteure ventile les espoirs, asphyxie les raisons puis démêle de manière méthodique les faits. À la lecture du livre, savant jeu de subtilité, on pense dès le départ tenir le coupable. Mais, au fur et à mesure des chapitres, les masques tombent, chacun ménageant sa vérité. Du coup, le lecteur s’interroge. Pour ma part, la lâcheté des personnages m’a étreint jusqu’au dégoût quand leur trajectoire m’a tenue en haleine et rendue curieuse de la fin.
    Au bord du lac, propriétaires d’une bergerie, Mireille et Barnard Duchêne, couple singulier aux coupes fractales, accueillent dans leur foyer Rafaël Covier, peintre désabusé, en recherche d’emploi. Ils se sont rencontrés par l’entremise de la mère de Rafaël. Cette dame était propriétaire d’une maison en bord de mer et voisine de vacances du couple devenu de plus en plus proche au fil du temps. Au décès de sa mère, Rafaël hérite de la maison, mais ne se résout pas à l’habiter. Il accepte donc la proposition de Barnard d’être gracieusement logé à la bergerie. Très vite, dans la cohabitation sourd le conflit. Un matin, Barnard retrouve Rafaël mort. Depuis cette macabre découverte, Mireille et Étienne, un ivrogne, direct voisin du couple et invité privilégié, sont aux affres avec leurs doutes, élaborant de multiples scénarii qui induisent la culpabilité de Barnard. En parallèle, au bord de la méditerranée, Mélina, l’amère amoureuse, raconte Rafaël. Avec acidité, sa plume trempée de lucidité, Mélina évoque ses attentes avortées. Confrontée à son attachement toxique avec Rafaël, elle tente tout pour s’en extraire. La plume de Marie Liébart est comme l’embout d’une seringue qui distille de manière sournoise le venin de l’emprise. L’émotion est à fleur de peau, à l’instar d’une âme incandescente au cœur de ressentis les plus intimes. L’auteure ventile les espoirs, asphyxie les raisons puis démêle de manière méthodique les faits. À la lecture du livre, savant jeu de subtilité, on pense dès le départ tenir le coupable. Mais, au fur et à mesure des chapitres, les masques tombent, chacun ménageant sa vérité. Du coup, le lecteur s’interroge. Pour ma part, la lâcheté des personnages m’a étreint jusqu’au dégoût quand leur trajectoire m’a tenue en haleine et rendue curieuse de la fin.
    Un été Andalou
    Avis posté le 2022-10-17
      Un roman comme un poème
      Un été andalou se lit comme un poème et se déplie d’un éventail aux couleurs chaleureuses de l’Espagne. Il s’inspire de réalités puisées dans le quotidien. C’est un hymne à la vie, à la renaissance. Nous voilà pris dans une généreuse accolade tressée de maturité, là où les mots forment une ronde, nous prennent la main et nous invitent à danser leur force. Ils sont la puissance de l’être, ceux qui savent au plus intime décrire l’émotion. Éva Garcia partage avec verve sa passion, nous enveloppe de son encre, nous embarque, hisse la voile et nous glisse sur l’art de son talent dans un sillon bienheureux. Son vécu en besace, Éva Garcia, bercée par les doux embruns de mots posés sur les maux, nous promène à le frôler son cœur en peine de deux amours : celui de sa mère, dans les bras de l’éternité, et celui d’un amoureux, loin sans qu’on en connaisse la raison après vingt ans de bonheur. Musardant avec délice dans les balades d’Éva Garcia, j’ai badé sa plume qui saupoudrait de son charme un août caniculaire. Tout le long, mon regard s’est fait villégiateur incognito, béat des rondeurs tranquilles de chaque mot, ébloui de leur sensuelle beauté. Mon esprit curieux s’est questionné, indiscret de ce retour sur soi, en soi et pour soi, sensible à ce cheminement serein en quête de la résilience quand encore en proie aux piques douloureuses du deuil. Avec Éva Garcia, j’ai embrassé la mer andalouse et son manteau d’été, me suis laissée séduire par une coquette odyssée aux épices espagnoles, dans des rues pleines de vie, à la croisée d’êtres savamment croqués d’une tranche d’existence lamée de tendresse. L’auteure nous effleure de ses réflexions, de sa solitude, presque timide, réservée, dosant avec parcimonie les émotions tout juste écloses de son patio intérieur. Cette profondeur, survolée d’une divine poésie, peinte des nuances chaudes de l’Andalousie, sème sa fleur de sel, jalouse de son secret.
      Un été andalou se lit comme un poème et se déplie d’un éventail aux couleurs chaleureuses de l’Espagne. Il s’inspire de réalités puisées dans le quotidien. C’est un hymne à la vie, à la renaissance. Nous voilà pris dans une généreuse accolade tressée de maturité, là où les mots forment une ronde, nous prennent la main et nous invitent à danser leur force. Ils sont la puissance de l’être, ceux qui savent au plus intime décrire l’émotion. Éva Garcia partage avec verve sa passion, nous enveloppe de son encre, nous embarque, hisse la voile et nous glisse sur l’art de son talent dans un sillon bienheureux. Son vécu en besace, Éva Garcia, bercée par les doux embruns de mots posés sur les maux, nous promène à le frôler son cœur en peine de deux amours : celui de sa mère, dans les bras de l’éternité, et celui d’un amoureux, loin sans qu’on en connaisse la raison après vingt ans de bonheur. Musardant avec délice dans les balades d’Éva Garcia, j’ai badé sa plume qui saupoudrait de son charme un août caniculaire. Tout le long, mon regard s’est fait villégiateur incognito, béat des rondeurs tranquilles de chaque mot, ébloui de leur sensuelle beauté. Mon esprit curieux s’est questionné, indiscret de ce retour sur soi, en soi et pour soi, sensible à ce cheminement serein en quête de la résilience quand encore en proie aux piques douloureuses du deuil. Avec Éva Garcia, j’ai embrassé la mer andalouse et son manteau d’été, me suis laissée séduire par une coquette odyssée aux épices espagnoles, dans des rues pleines de vie, à la croisée d’êtres savamment croqués d’une tranche d’existence lamée de tendresse. L’auteure nous effleure de ses réflexions, de sa solitude, presque timide, réservée, dosant avec parcimonie les émotions tout juste écloses de son patio intérieur. Cette profondeur, survolée d’une divine poésie, peinte des nuances chaudes de l’Andalousie, sème sa fleur de sel, jalouse de son secret.
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