Sunread26

Chronique complète : https://sunread26.wordpress.com/2021/01/21/ebbstone/ Extrait : Ebbstone est un roman de Anne-sophie Hennicker, publié en autoédition, ainsi si ce roman vous intéresse, sachez que vous pouvez le trouver un peu partout tant au format numérique que broché (voir les liens en bas de page). On se retrouve à suivre les aventures de Miya au sein de l’établissement, assez spécial, d’Ebbstone. Spécial en quoi ? Et bien, l’école abrite des dragons et des dragonniers, mais plus l’intrigue avance, plus un mystère semble apparaître et planer autour de cette école… On commence l’aventure avec Miya à l’hôpital et amnésique, tout au long de ce premier tome on la suit alors qu’elle recouvre petit à petit certains de ses souvenirs… Beaucoup de mystère plane sur l’accident lui ayant fait perdre une partie de sa mémoire ; la manière donc chacun des éléments sont amenés, au fur et à mesure de notre avancé dans le tome, permet à l’autrice de garder du suspense et son lecteur en haleine jusqu’au bout de son récit où tout est alors dévoilé. Pour la présentation du volume, on a droit à des chapitres assez courts et bien aérés, ce qui permet de lire facilement la quantité que l’on souhaite, suivant le temps qu’il nous est accordé. Chaque chapitre est représenté avec deux dragons, ce qui est assez jolie et représente bien le thème général. Mais le plus intéressant, du moins, pour moi, se sont la fin de chacun de ses chapitres, qui nous donne un aperçu d’un personnage (peut-être l’ennemi de nos héros ?) et de ses pensées dans un court paragraphe, il semble manier et manipuler nos héros, mais dans quel but et comment ? Pour la couverture, elle permet de nous donner une représentation des deux protagonistes principaux, tout aussi attachant que détestable suivant les situations. [...]

Chronique complète : https://sunread26.wordpress.com/2023/01/17/ne-renonce-pas/ Extrait : Seconde lecture de l’autrice pour moi, avec un roman d’un tout autre style, gagner en format numérique à son concours. L’intrigue parle à chacun d’entre nous tant le harcèlement est omniprésent dans notre quotidien (et ce, même au travail), ce roman est donc assez poignant, et peut être difficile à lire pour les plus sensibles d’entre nous, puisque les conséquences du harcèlements sont également évoqués. Pour ma part, j’ai eu un peu de mal à me lancer, mais après quelques chapitres, j’ai finis par me laisser porter, la curiosité et l’envie de connaître la suite ayant pris le dessus sur les mauvais souvenirs. Et cette envie, c’est grâce à la narration proposée par l’autrice, qui rend la lecture bien plus aisée, notamment grâce aux indices laissés ici et là pour voir où elle souhaitait nous emmener. L’intrigue commence avec un petit prologue assez mystérieux, et qui ne révèle pas grand chose de l’intrigue, mais qui peut faire naître un peu de curiosité pour la suite. La suite qui elle, pour sa première partie, fût certainement la plus dure à lire à mes yeux, le personnage de Thomas étant totalement horrible pour moi. Mais je pense que c’est volontaire, qui ne pourrait pas détester le personnage en voyant et ressentant ce qu’il fait ! Et c’est là qu’on voit le travail de narration bien maîtrisée de l’auteur, car malgré que j’ai pensée ne jamais pouvoir ressentir de l’empathie pour lui, et bien au final, ce fût le cas ! Certes, ça ne change en rien ce qu’il a fait, mais par ce biais, l’autrice montre, que la limite entre harceleur et harcelé est très fine, et qu’il est facile de basculer d’un côté comme de l’autre. L’importance de certains événements dans la vie d’un enfant peu également le faire basculer d’un côté ou de l’autre, et au final, il en paiera toujours le prix. On a tous connu, ou vécu ce genre de situation, que se soit en tant que victime, observateur inactif ou coupable. Je n’ai aucune honte aujourd’hui à dire que oui, j’ai été harcelée, tant par des élèves que certains professeurs (et ce même en étude supérieur). Je ne l’ai pas été au même niveau que dans le roman, mais tout ça m’a quand même laissée une trace, notamment du côté de ma confiance en moi qui est telle un vase rafistolée au scotch… J’ai même compris, bien plus tard, que même au primaire j’avais été légèrement harcelée (mes « amis » me surnommées triple cheese burger, et n’ayant jamais mis les pieds au McDo, j’ignorais ça signification et tant mieux). Même une simple remarque peut changer les choses, c’est pourquoi, surtout lorsqu’on se rapproche de la majorité ou que l’on est adulte, il faut savoir mesurer ses mots et ses gestes. Chose que Thomas aura appris de la pire des manières, il faut bien l’admettre. [...]

Chronique complète : https://sunread26.wordpress.com/2023/04/12/je-controle-la-situation/ Extrait : TW (avertissement) : Dans cet ouvrage sera évoqué : la grossophobie, la perte de poids, troubles alimentaires, anorexie, le rapport à son corps, la dépression, le harcèlement, l’anxiété, les crises d’angoisse. Premier livre acheté au salon de ma ville, également le premier que je lis de celui-ci ! Le livre n’est pas bien épais, et fait environs 280 pages, il est donc assez rapide à lire, pour peu qu’on en prenne le temps (oui, je parle à moi-même, qui fait toujours 50 choses à la fois). L’intrique est une tranche de vie, romance, qui nous porte aux côtés d’Uranie et l’on suit l’histoire à travers son regard, son vécu, son ressenti. Entre la pression des proches, les envies personnelles, mais aussi les événements tant passés que présent, il lui est difficile de pouvoir vivre tranquillement et surtout d’avancer. On est tous passé, à un moment dans notre vie, par des événements, situations pas très glorieuses et parfois douloureuses physiquement ou psychologiquement. Ce roman aborde certaines de ses situations, parfois en nous proposant de lire entre les lignes pour mieux cerner le problème. Parmi eux, l’école lieu d’autant de joie que de stress et de douleur pour certains d’entre nous. Il suffit de voir l’actualité du moment, pour se rendre compte que le harcèlement ne va pas en s’arrangeant notamment avec les téléphones et les réseaux sociaux… J’ai eu la chance, si on peut le dire, d’être de la génération où ses deux éléments commencés à peine à arriver… et je pleins les actuels harcelés devant faire face à des idiots d’harceleurs (courage à vous ! ne vous laissez pas faire, et surtout parlez-en !). Ici, on suit un personnage qui a déjà passé cette étape, mais on peut voir que cette période de sa vie à tout de même une répercussion sur son présent. Considérée en surpoids par la médecine (alors qu’il y a franchement bien pire… désolé mais la taille 44 ça reste quand même pas très large hein…), Uranie a un penchant pour la nourriture dont on comprend l’origine à la fin, lors du repas de Noël en famille. Famille qui n’est d’ailleurs pas la dernière pour créer des complexes, puisque lorsqu’elle était jeune, elle était plus proche d’une brindille niveau silhouette. Et on remarque rapidement, que c’est le père et ses remarques, supposées drôles, qui a pu participer à un certains mal-être chez ses trois filles (car chacune à ses soucis). La dépression est également très présente, notamment avec la voix intérieure d’Uranie, car après tout, on suit l’histoire à travers elle. Chose donnant un peu de profondeur au mystérieux inconnu de la Polo, c’est qu’on a certains passages où l’on passe à sa vision des choses. [...]